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Le syndicat CGTM Finances-Publics s’est retrouvé en première ligne avec d’autres organisations syndicales, le 15 novembre dernier pour dénoncer les principales dérives actuelles de la politique d’austérité de la direction générale des Finances-Publics. En cela, c’est toute la gamme de mesures de l’administration qu’il y a lieu de condamner, tant les choix actuels sont la conséquence d’une vision du service public qui méprise les besoins sociaux. Le mouvement de grève à d’une part mis en cause : la politique autoritaire de l’actuel direction Régionale, la dégradation des conditions de travail, l’arrêt des suppressions d’emploi, l’abandon des saisies sur salaire, et surtout le renoncement au projet de prélèvement à la source dont la mise en place, bien que prévue à partir du 1er janvier 2018, sert d’argument d’ores et déjà pour la politique de réduction des effectifs. Et c’est partout la même chanson ! Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) confirment la volonté gouvernementale d’asphyxie et d’étranglement budgétaire de toutes les dimensions de l’action publique, celles de l’Etat, des collectivités territoriales, des hôpitaux et plus largement encore de la Sécurité sociale. L’état va de réforme en réforme pour mieux attaquer les acquis des travailleurs tout en préservant les riches et les nantis ! C’est est ainsi pour la prochaine réforme dit du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu concernera plus de 98 % des foyers: salariés du privé, fonctionnaires, bénéficiaires de revenus de remplacement (pensions de retraite, allocation de chômage), indépendants (commerçants, professions libérales, agriculteurs) et propriétaires de revenus fonciers. Cette retenue à la source se fera automatiquement pour les salariés par exemple, et c’est l’entreprise qui sera chargé d’opérer le prélèvement. Cette politique d’attaque se poursuit sans vergogne. C’est la destruction des services publics de proximité, implantés dans nos milieux de vie, et bien entendu, cela va nécessairement correspondre à des suppressions d’emplois et des fermetures de bureaux. Cette politique, d’abandon du service public se fait surtout au détriment des principes d’égalité, d’accessibilité et de continuité du service public rendu aux usagers. Dès lors, il y a lieu de ne pas laisser faire, tous nous devons nous sentir concernés et nous nous devons par conséquent de participer à toutes les initiatives de défense du service public.
Ecoutons aussi les explications de Laurent DUBOIS, Secrétaire général de la CGTM-Finances Publiques en page CGTM WEB-TV...
26-11-2016 |