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Questions d'actualité
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Questions d'actualité



Arrangements secrets et manigances à la mise en place du comité territorial Action Logement Martinique

Le Groupe Action Logement (ALG) a pour objet, selon ses statuts  approuvés en l'assemblée générale constitutive du 15 novembre 2016 à Paris, de financer des actions dans le domaine du logement, en particulier pour le logement des salariés, par l'intermédiaire de ses filiales.
Ses missions principales sont la négociation avec l'Etat des conventions prévues dans le code de la construction et de l'habitation. Ses membres sont, entres autres, les représentants des salariés et des employeurs des entreprises assujetties au versement de la PEEC (participation des employeurs à l'effort de construction).
Conformément à l’article 8 de ses statuts le groupe Action Logement déploie son activité sur l'ensemble des territoires et met en place des comités territoriaux d'Action Logement qui analysent les besoins des salariés et assurent chacun dans sa zone géographique de compétence, la concertation avec les acteurs locaux en charge de la politique du logement.
Il faut savoir que lors de la mise en place de comité territorial Action Logement Martinique à Schœlcher le 29 mars dernier, il s’est produit une mise en scène inattendue. A l’aide d’un micmac, dont seuls les patrons ont le secret, la CGTM invitée pour la mise en place du Comité, s’est entendue dire que l’élection des membres avait déjà eu lieu et que sa candidature ne pouvait être retenue.
En clair, la CGTM a donc été écartée de l’administration du comité territorial Action Logement, n’est-ce pas là un détournement de l’objet de l’Association qui s’est produit avec l’assentiment des participants ?
Quand on sait que l'association a pour objet, le financement d'actions dans le domaine du logement, en particulier du logement des salariés, il y a lieu de se poser des questions.
Car au moment où l’on parle de représentativité des organisations syndicales représentants les salariés, quel autre critère de choix a pu motiver une telle décision ? Cette désignation réalisée secrètement, ne viole-t-elle pas l’esprit même de la loi sur la représentativité qui repose sur l’audience des syndicats en Martinique ?
Pour rappel, la dernière mesure d’audience locale, concernant le secteur privé rendue publique par les services de l’Etat, attribuait pour les syndicats ayant vocation à siéger au Comité les scores suivants :
CGTM-27,71%
FO-9,45%
CFDT-6,70%
CGC-1,82%
La CGTM, pour faire la lumière sur ce qui peut être considéré comme un déni de démocratie sociale, a demandé à la direction de la DIECCTE de s’informer sur la régularité de cette mise en place.
En tout état de cause, nous CGTM, n’envisageons pas d’en rester là. D’autres démarches seront effectuées au plus vite sur cet épisode, pour lever ce nouveau voile sombre sur le paritarisme.
Parce que nous n’acceptons pas que soit détournés les intérêts des salariés au profit de projets obscurs et parce que nous accordons de l’importance à l’accès au logement par les salariés, nous voulons nous donner les moyens d’éprouver les règles du mode opératoire dans l’attribution des logements sociaux aux salariés, et nous sommes déterminés à engager tous les recours nécessaires pour y parvenir.
 

29-04-2017



Le suicide, deuxième cause de mortalité chez les jeunes (Lu dans Viva)

Le suicide représente aujourd’hui la deuxième cause de mortalité chez les 15 et 24 ans après les accidents de la route.
La 21ème Journée de prévention contre le suicide, le 2 février est l'occasion de rappeler que chaque année, les suicides sont responsables de plus de 10 000 décès en France, et 800 000 dans le monde, d’après l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Dans les pays développés, trois fois plus d’hommes que de femmes décèdent par suicide.
Relier, communiquer, prendre soin
Relier, communiquer, prendre soin sont les trois piliers indispensables pour lutter contre ce fléau, d'après les organisateurs de la Journée de prévention contre le suicide. Pour cela, l'entourage mais aussi des soutiens associatifs sont primordiaux comme Sos Amitié, plate-forme multimédia qui dispense une écoute attentive, 24h sur 24, 7 jours sur 7.
L'association confirme la progression des idées suicidaires chez les appelants. Sur les neuf premiers mois de l’année 2016, Sos Amitié a enregistré 13% d'appels supplémentaires évoquant le suicide (+11% au téléphone, +49% au tchat), avec un temps d’écoute de 11% supplémentaire par rapport aux neuf premiers mois de 2015.
Ces appels supplémentaires sont principalement émis par les hommes au téléphone (+32%) et par les femmes par tchat (+60%). Cette tendance se confirme depuis 2013. 85% des appelants ont entre 25 et 65 ans. Point commun de ces personnes qui se tournent vers Sos Amitié : la solitude. Plus de la moitié des appels provient de jeunes de moins de 25 ans.
Le suicide n'est pas un sujet tabou
Cette Journée de prévention est aussi l'occasion de proclamer haut et fort que le suicide n'est pas un sujet tabou. L'entourage des personnes qui se suicident le disent souvent : « On n'a rien vu venir... » et se sent désemparé devant cette catastrophe surtout lorsqu'elle touche les adolescens. Car, c'est une période intense de changements social, familial, physique et affectif. C'est souvent une traversée difficile. Préserver le dialogue est primordial dans tous les cas et ne pas avoir peur de parler du suicide.
« Donner l’idée, l’envie et les moyens aux personnes de communiquer efficacement avec ceux qui pourraient être vulnérables face au suicide est une partie importante de toute stratégie de prévention du suicide. Aborder le sujet du suicide est difficile, mais faciliter le dialogue et l’échange à ce propos est reconnu efficace pour la prévention » expliquent les organisateurs qui souhaitent alerter les pouvoirs publiques sur ce problème de santé publique.

04-02-2017
 



Moins de retraités... mais plus d'invalides et de pauvres (Lu dans Viva)

Le passage de l'âge de la retraite de 60 à 62 ans a entraîné un transfert de charges sur les pensions d'invalidité et les minima sociaux, selon une enquête de la Drees.
Les résultats de l'enquête de la Drees ne sont pas une surprise, mais ils ont le mérite de chiffrer l'ampleur du phénomène. Près d’une personne sur trois n’est ni en emploi, ni à la retraite aux alentours de ses 60 ans, c’est-à-dire juste avant l’âge minimal de départ à la retraite de droit commun. La majorité d’entre elles sont dans une situation de chômage ou d’invalidité ; d’autres sont couvertes par un minimum social ou ne touchent aucun revenu personnel. Le recul de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 60 à 62 ans, instauré par la réforme des retraites de 2010, induit un décalage du départ à la retraite. Il a également un effet direct sur ces prestations, notamment via une persistance accrue de la situation des personnes hors de l’emploi.
Entre 125 000 et 150 000 personnes supplémentaires bénéficieraient d’une pension d’invalidité entre 60 et 62 ans, soit un peu moins de 8 % de cette classe d’âge, occasionnant à partir de fin 2017, un surcoût d’environ 1,2 à 1,5 milliard d’euros pour les régimes gestionnaires des pensions d’invalidité. Parallèlement, environ 80 000 personnes supplémentaires – soit 5 % de la classe d’âge – seraient allocataires de l’un des trois principaux minima sociaux en termes d’effectifs, pour un supplément d’allocations versées de l’ordre de 600 millions d’euros par an

 26-11-2016



Résumé du rapport de l'OIT sur le travail dans le monde en 2014.

Plus de la moitié des travailleurs des pays en développement (c’est-à-dire près d’un milliard et demi de personnes) occupe un emploi vulnérable. Ces travailleurs ont moins de chance que les salariés de disposer d’un contrat de travail formel, d’être couvert par la sécurité sociale – assurance vieillesse ou santé – ou de percevoir des revenus réguliers. Ils sont souvent pris dans un cercle vicieux de métiers à faible productivité, de maigres rémunérations et de capacités limitées pour investir dans la santé et l’éducation de leur famille, ce qui a pour effet de limiter leurs perspectives d’évolution et de croissance – pas seulement pour eux mais pour les générations qui suivent.     (lire le rapport)

Téléchargerrapport sur le travail dans le monde


Les patients ne sont pas des coupables

Dans une lettre ouverte à Marisol Touraine publiée le 10 mars, des personnalités du monde médical, universitaires et d'associations de patients (Ciss, Association Française des diabétiques) fulminent. Ils s'en prennent à l'arrêté du 22 octobre 2013, que le Conseil d'Etat vient juste de suspendre, et dans lequel les malades de l'apnée du sommeil, insuffisamment observants à une norme d'utilisation de trois heures par nuit de leur alimentation en oxygène, se voyaient réduire ou supprimer la prise en charge de cet appareil par l'assurance maladie.
Parlant de la mise en place d'une "assurance maladie conditionnelle", ils déclarent : "nous ne croyons pas que ce soit là un horizon pour le système de soins français qui s'est toujours voulu humaniste plutôt qu'utilitariste".
Bien conscients "des contraintes économiques qui enserrent la dépense d'assurance maladie et la nécessaire recherche de l'efficience dans l'usage des deniers publics, surtout quand la ressource utilisée provient de la solidarité nationale", ils rappellent que 15 millions de français vivent avec une maladie chronique et que seuls 50 % réussissent à réaliser leurs soins de façon correcte. Les raisons sont multiples : financières, sociales, culturelles, manque de lisibilité des traitements. "Ces malades n'en sont pour autant ni suicidaires, ni de dangereux incendiaires seuls responsables des dépenses de santé ". 
Plutôt que la répression de la Sécu, les signataires en appellent au développement de programmes d'éducations thérapeutiques, à l'image de ce que l'assurance maladie a elle même initié dans certains domaines comme le diabète avec le service d'accompagnement des patients "Sophia".

Mars 2014



Le déficit de la branche AT-MP bientôt supporté aussi par les salariés ?

Un rapport élaboré par deux sénateurs – l’un Ps, l’autre Ump – de la commission des Affaires sociales, à la demande de la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (Mecss) propose de faire supporter le déficit de la branche At-Mp (accidents du travail et maladies professionnelles) par les salariés.
Cette branche de la Sécu est normalement entièrement financée par les cotisations patronales : c’est son principe même. Les employeurs qui soumettent leurs salariés à des risques professionnels pouvant altérer leur santé, voire mettre en danger leur vie, sont taxés pour ces manquements à leur devoir de chef d’entreprise citoyen et responsable.
Cette proposition est un des trois scenarii évoqués pour un retour à l’équilibre de la branche At-Mp. Le contentieux porte sur quelque 1,7 milliard à 2,2 milliards d’euros selon les estimations de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (Ccss) et de l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf.
Cette dette n’a pour l’heure pas été transférée à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), le Sénat ayant refusé cette mesure dans le cadre du Plfss 2011. Mais il est plus que probable que l’assemblée doive trancher cette année. La Cour des Comptes a en effet refusé de certifier les comptes de cette branche pour les exercices 2010 et 2011. Elle épinglait notamment son mode de contrôle interne en précisant qu’elle disposait "d’une assurance insuffisante sur l’exactitude et l’exhaustivité des cotisations AT-MP, qui représentent les trois quarts des produits de la branche”. La Cour relevait aussi l’absence de provisionnement en cas de contentieux.
L’Acoss n’ayant pas vocation à assumer durablement la charge de cette dette, Jean-Pierre Godefroy (PS) et Catherine Deroche (Ump), auteurs du rapport, évoquent les trois solutions possibles : socialiser la dette de la branche par un transfert à la Caisse d’amortissement de la dette sociale, augmenter les cotisations payées par les entreprises, ou encore une solution médiane mixant financement par les entreprises et socialisation.
Les auteurs soulignent néanmoins que « la solution retenue ne doit pas conduire à une dénaturation de la branche » ni mettre en cause sa pérennité.
 Mais force est de constater qu’une socialisation de la dette – totale ou partielle – conduirait à une remise en cause du principe même de fonctionnement de la branche.
Actuellement, les cotisations des employeurs, fixées sur un système assurantiel (plus ils ont de mauvais résultats en termes d’accidents et maladies professionnelles plus ils paient) permet d’équilibrer les comptes de la branche.... Si tout le monde joue le jeu. Ce qui n’est pas le cas, on le sait, comme le reconnaît implicitement la Cour des Comptes.
Au final, une socialisation de la dette reviendrait à faire indemniser les victimes du travail par les salariés eux-mêmes et à dédouaner les employeurs. Une démarche qui irait complètement à contre-courant d’une incitation à la prévention des risques du travail sur la santé et marquerait un important recul social.
 21-07-2012


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