Les salariés de Martinique Nutrition Animale se sont fait entendre. |
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Les salariés de Martinique Nutrition Animale (MNA), fournisseur d'aliment pour bétail en Martinique, ont dû manifester leur colère pour obtenir la prime exceptionnelle (Gilets Jaunes) de 1000 euros (600€ tout de suite et 200€ en décembre).
En effet, ce n’était certes pas gagné d’avance, le fournisseur local d'aliment pour bétail a toujours vu d'un mauvais œil les réclamations des salariés, surtout lorsqu’il s’agit d’augmentation du pouvoir d’achat.
Alors c’est tout naturellement qu’ils ont rapidement brisé la résistance de ce dernier, qui n’a eu dès lors, d’autre choix que d’accéder à leur demande de rallonge.
Les salariés de MNA sont conscients que s’ils savent produire des tonnes d'aliments pour bétail par an, et satisfaire, ainsi les besoins du marché local. Ils sont également conscients que c’est le résultat de cette exploitation permanente, qui participe à l’enrichissement de leur employeur. Alors, de là exiger leur part des gains, il n’y avait qu’un pas, qu’ils ont vite franchi
LE 22 MAI 2020
à lire aussi le :
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|  | Le directeur général a mis ses menaces à exécution. Quel acharnement contre les camarades de la CGTM-Odyssi !!
Une fois de plus, les vrais syndicalistes, défenseurs des droits des salariés sont attaqués. Notre secrétaire général Jean-Christophe CORDEMY est menacé de licenciement pour des raisons obscures.
De toute évidence, « quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage ».
L’heure de mettre fin à ce règne de la terreur a sonné.
le 04/01/2020
lire le tract suivant:
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La CGTM remporte les élections à l’Usine du Galion |
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L’élection au CSE qui vient d’avoir lieu, à l’usine sucrière du Galion dans la ville de Trinité a vu élire les représentants de la CGTM du 1er collège. Il faut savoir que ces nouveaux élus avaient été auparavant choisis par leurs camarades du syndicat en Assemblée générale en se soumettant à leur vote. C’est sans doute là, que réside la première clé de la réussite de la liste.
Par ailleurs, si les candidats de la CGTM ont remporté l’adhésion la majorité des salariés, c’est aussi parce que dans les moments les plus difficiles où l’existence de l’usine était menacée, c’est à l’appel de la CGTM que s’était organisé la riposte des salariés et ça, beaucoup de travailleurs s’en souviennent encore.
Alors quoique l’avenir réserve à ces élus du Galion, le contexte actuel ne les conduisant pas à être béatement confiant dans l’avenir, c’est sans doute ce mandat qui leur a été confié par les salariés, qui les conduira à prendre à bras le corps les futurs combats pour la défense de leurs intérêts. le30-06-2019 |
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Les ouvriers de l’Usine du Galion, dénoncent une atteinte à leurs droits |
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Par décision unilatérale, le directeur de l’usine du Galion, veut remettre en cause une indemnité de départ à la retraite en vigueur depuis une quarantaine d’année à l’usine du Galion et qu’ont bénéficié jusqu’ici tous les candidats au départ à la retraite. Il faut croire que malgré les nombreuses contestations de l’organisation syndicale CGTM des Usines et Distilleries, la direction du Galion, malgré qu’il lui fut rappelé que cet acquis a été obtenu par la lutte des ouvriers, et bien, le directeur de l’usine n’a toujours pas jugé bon de renoncer à sa volonté de faire disparaitre cette prime de départ à la retraite. Pourtant aucune logique économique, ni aucune difficulté de trésorerie de l’Usine ne justifie une telle décision de la direction du Galion. A plusieurs reprises, présenté sous la forme d’un accord de renonciation, le syndicat n’a jamais convenu avec le directeur de l’Usine d’une quelconque adhésion sur cette remise en cause. Par conséquent, revenir sur ce droit n’est pas de mise selon les représentants des travailleurs, c’est pour cela qu’ils exigent de à la direction du Galion, le maintien de l’attribution de cet avantage à tous les salariés faisant valoir le droit au départ à la retraite. le 31-11-2018 |
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A quoi jouent les propriétaires d’Albioma II |
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Quelle sera la production sucrière de l’usine du Galion pour cette campagne 2018 ? Mystère et boule de gomme, car s’il est vrai que le volume de la campagne devrait tourner d’ici fin juin autour de 3.000 tonnes, on ne peut que s’étonner qu’à ce jour la production du Galion ne soit que de 200 tonnes ! C’est donc un fiasco monumental, qui tient pour raison, la fourniture irrégulière de vapeur à l’usine du Galion par la Centrale de cogénération Albioma II. C’était pourtant l’engagement prit lorsque le débat s’est animé (à la CTM) en fin d’année dernière alors que la date d’ouverture de la campagne 2018 se précisait et que dans le même temps la chaudière du Galion était rendue indisponible. Aujourd’hui, les ouvriers de l’usine du Galion ont du mal à comprendre les difficultés d’Albioma II qui s’est montrée « incapable » de fournir de la vapeur à l’usine aux heures de productions. C’est donc Albioma II, par son dysfonctionnement qui met aujourd’hui en péril l’existence même de l’usine du galion. De plus, est-il possible de revenir en arrière et de redémarrer l’usine avec une nouvelle chaudière ? Il semble que non. Le Galion ne peut plus envisager réparer sa chaudière et ainsi revenir à sa propre production de vapeur. En effet pour contraindre au couplage avec Albioma II, le CA de l’usine a pris soin de faire disparaitre complètement le plateau à bagasse de l’usine, et c’est là, une décision qui scelle à jamais le sort du Galion à celui d’Albioma II. Alors quoi comprendre de tout cela ? Sinon que l’actionnaire privé principal de la SAEM du Galion, la COFEPP Compagnie financière européenne de prise de participation (26,96% de part de du Galion) joue un rôle particulier dans le sort du Galion. La COFEPP est aussi la holding de LA MARTINIQUAISE, top 10 mondial des groupes de spiritueux donc n’a pas grand intérêt à la production sucrière. La COFEPP est également actionnaire à 20% de la Séchilienne-Sidec, propriétaire de la centrale de cogénération Albioma II. Alors cherchez l’erreur ? On voit donc qui a intérêt à voir disparaitre ce fleuron du sucre local et qui sont précisément ces acteurs qui agissent dans l’ombre sans doute pour mettre un terme à la production sucrière du galion. le 05-06-2018 |
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La situation qui semble s’aggraver pour l’usine du Galion. |
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L’avenir de la production sucrière de l’usine du Galion mise en danger Le vendredi 17 novembre 2017, les ouvriers de l'usine du Galion, avaient manifesté leur colère, afin d’interpeller l’opinion publique sur leur situation ainsi que sur les difficultés que traversaient l’usine. A travers cette mobilisation, il s’agissait pour ces travailleurs d’exiger des autorités (CTM actionnaire majoritaire) des garanties sur la mise en route de l’usine, pour que soient préservés leurs emplois. L’inquiétude des ouvriers, pendant plusieurs semaines, était entretenue par les atermoiements des élus du MIM à la CTM, qui s’étaient trouvés coincés entre le choix du raccordement de l’usine à Albioma II (centrale de cogénération biomasse) comme fournisseur de vapeur et celui de la réparation de la chaudière actuellement frappée d’obsolescence. Finalement, la solution retenue par les politiques de la CTM pour garantir la campagne sucrière de 2018 a été le raccordement de l’usine à la centrale de cogénération Albioma II. Mais aujourd’hui, il semble bien que rien ne se déroulent comme prévue et que la récolte 2018 soit belle et bien compromise. D’abord parce que l’ouverture de la campagne prévue en février n’a eu lieu qu’en avril ce qui a comme conséquence que le tonnage de canne broyé se situe autour de 11.000 tonnes, ce qui est loin du tonnage de 42.000 tonnes attendu en fin du mois de juin. Demain, à l’heure du bilan, quelles leçons seront tirées d’une telle gabegie ? Les pertes subies par les petits planteurs de cannes les conduiront-ils au dépôt de bilan ? Et puisque le raccordement à Albioma II était une décision transitoire, nos politiques s’engageront-ils dans la phase de rénovation de l’usine du Galion ? Autant de questions qui mériteraient de vraies réponses de nos décideurs de la CTM ! le 05-06-2018
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Mobilisation des ouvriers du Galion, pour la défense de l’emploi |
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Le vendredi 17 novembre les ouvriers de l'usine du Galion, ont manifesté sur la RN 1 entre Trinité et le Carrefour Brasserie Lorraine au Lamentin en opération molokoï, afin de marquer les esprits et informer l’opinion publique sur leur situation. Bien qu’il ne fût pas question pour eux de gêner les usagers de la route, néanmoins, leur imposant cortège qui démarré dès six heures du matin de Trinité, a généré un important blocage de la voie publique. Il est vrai que le convoi organisait des arrêts à chaque rond-point, afin que les ouvriers en grève fassent savoir que leur mobilisation exigeait des autorités (CTM notamment) des garanties sur la mise en route de l’usine, pour que soient préservés leurs emplois. D’ailleurs, se faire entendre, les ouvriers ont engagé plusieurs discussions avec des autorités : le Président de Cap-Nord, le président de l’Assemblé de la CTM, le sous-préfet de Trinité ainsi qu’avec le maire de la ville de Trinité. Tous ont assuré aux salariés mobilisés de leur soutien quant au maintien de l’activité sucrière de l'usine du Galion pour la campagne à venir. Cependant, l’inquiétude persiste du fait que Richard Barthéléry (élu du MIM)et président de la SAEM du Galion, affirmait le 16 novembre que la campagne sucrière aura lieu, pour ensuite se contredire en soutenant que la CTM n'a pas encore tranché sur le sort du Galion, quant au couplage de l'usine à la centrale biomasse Albioma ou encore à la décision de réparation des tubes défectueuses de la chaudière. Le fait majeur semble être aujourd’hui, les atermoiements des élus du MIM à la CTM, qui sont coincés entre le choix du raccordement à Albioma et celui de la réparation de la chaudière. Hors, plus ils hésitent, plus les jours passent et plus se rapproche la date prévisionnelle d’ouverture de la campagne sucrière qui devrait démarrer en février 2018. Réparer la chaudière, selon l’expert de l’usine, impose un délai d’environ une année (démontage-montage, état des lieux, réparations etc…), acheter une chaudière neuve et l’installer ne propose pas mieux comme délai de (l’appel d’offre, la commande, la fabrication, la livraison), reste la solution du couplage avec l’usine d’Albioma comme fournisseur d’énergie, et là, plus de délai d’attente, tout sera semble-t-il prêt pour l’ouverture de la campagne. Le seul choix qui apparemment s’impose serait celui du couplage, car c’est celui qui respecte la date d’ouverture de la campagne, et de cela, les élus doivent en tenir compte. Car si d’aventure, le Galion venait à connaître des difficultés pour « fumer » dès le mois de mars, le fragile équilibre entre : emploi ouvrier, les plantations, le marché local du sucre versus abandon de la récolte, la chute des prix de la canne face et le pouvoir des Rhumiers désormais seuls interlocuteurs… serait dès lors rompu. Aujourd'hui, la Centrale du Galion doit démarrer, et pour cela, des solutions doivent être trouvées, sinon tout laisse penser que les responsables politiques, de tous bords, risquent naturellement de faire les frais de leur colère. 24/11/2017 |
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