L’intersyndicale Solidaires/CGTM, suspend la grève à la CFTU |
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« Suite à la négociation avec Martinique Transport et aux garanties apportées ce jour par la préfecture, l’intersyndicale a décidé d’interrompre son mouvement de grève dans l’attente de la tenue du plus proche conseil d’administration de Martinique Transport ».
C’est ainsi que les syndicats Sud Solidaires-et la CGTM, ont rendu public leur décision de suspendre leur mouvement de grève. Ceci, après la réunion de négociation avec Louis Boutrin, le vice-président de Martinique Transport, et une rencontre en préfecture avec le représentant de l’Etat, samedi dernier en fin de matinée.
Les organisations syndicales disent avoir les garanties suffisantes pour interrompre la mobilisation lancée le 17 décembre dernier, suite à la résiliation la délégation de service public de la CFTU.
En effet, pour évacuer les craintes de suppressions d’emplois, c’est la Dieccte (Inspection du Travail) qui a tenu à rappeler aux organisations syndicales que : «Lorsque survient une modification dans la situation juridique de l'employeur, notamment par vente, succession, fusion, transformation du fonds, mise en société de l'entreprise, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur ».
La garantie que l’ensemble des salariés de la CFTU et annexes seront repris par le nouvel employeur correspond, en effet, à l’une des revendications exprimées par l’intersyndicale Solidaires/CGTM. Dès lors que ça a été possible, les travailleurs réunis en assemblée générale, ont décidé de suspendre la grève jusqu’à la plus proche Assemblée générale de Martinique Transport.
Au moment, où le patronat et ses alliés se précipitent pour dire leur mécontentement face aux manifestations et aux grèves, la CGTM réitère son soutien à ses adhérents en lutte mais également à l’ensemble des travailleurs qui défendent bec et ongles leurs avantages acquis, tant il est vrai que seule la lutte, les préservera des plans machiavéliques du patronat et des entreprises de l’Etat.
le 04/01/2020
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NAO, accord conclu à Mozaïk |
|  | A la Compagnie Foyalaise de Transport Urbains (CFTU), les NAO qui viennent de se conclure ont laissé une saveur de réussite aux participants à la négociation. Que cela soit sur la question des salaires augmentés de 2%, des primes liées à la production revalorisées (exceptionnelle, intéressement, production, assiduité), les primes mensuelles majorées de 5% (sujétion, polyvalence etc…). Sans compter les avancées en matière d’amélioration des conditions de travail. La délégation de la CGTM, partie prenante à la négociation, reste assez satisfaite des résultats obtenus, bien que du chemin reste à accomplir. le 09-11-2019
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Les salariés mobilisés trouvent un accord avec la direction de la CFTU |
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Après 15 jours en « position de retrait », les employés du réseau de bus, ont signé un accord avec leur direction. Dans cet accord, les dirigeants de la CFTU conviennent d’engager immédiatement des travaux pour corriger le dysfonctionnement des distributeurs automatiques de tickets ainsi que de procéder à la réparation des pannes récurrentes sur la vingtaine de bus qui sont à l’origine du conflit. Et il a bien fallu cette détermination pour mettre un frein à l’incurie de ces responsables, dont la légèreté conduit au quotidien, à exposer les travailleurs à des agressions, ou à des problèmes d’insécurité dû aux pannes et à la vétusté des bus mis en circulation. A travers cette lutte pour l’amélioration des conditions de travail, les salariés de la CFTU, cette fois encore, grâce au bloc inflexible qu’ils ont constitué, ont eu raison de la résistance funeste des responsables du réseau Mozaïk. Ecoutons Jean-Pierre Marcellin, le secrétaire du syndicat CGTM-CFTU, il présente les résultats de la mobilisation et l’accord signé, en page CGTM WEB-TV. le 31 novembre 2018
lire : |
 Jean Pierre Marcellin à propos la mobilisation de novembre 2018 des salariés de la CFTU |
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Les travailleurs de la CFTU ont cessé le travail et se sont fait entendre. |
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La salariés de la CFTU, mise en garde par leur chef d’entreprise sur les menaces qui pesaient quant au paiement de leur salaire du mois de mars, ont pris le pari de se faire entendre par les responsables de l'autorité délégué de Martinique Transport. Depuis plusieurs semaines déjà, la situation se dégradait franchement sur les lignes de transport, où certains bus étaient à l’arrêt, au motif que ces entreprises n’étaient plus en mesure de payer le gasoil. Il se disait que Martinique Transport la seul autorité ayant n'aurait rien versé à la CFTU depuis le mois de janvier. Le raccourci a vite été fait, disaient les salariés, s’ils voulaient être payés il leur fallait avoir rapidement la garantie des décideurs de Martinique Transport. C’est donc tout naturellement que les représentants du personnel, informé par la direction de la CFTU que ces derniers ne trouvaient aucune trace de mandatement de Martinique Transport, qu’ils décidèrent de se rendre à Plateau Roy dans les locaux de la CTM où devait se tenir la réunion du Conseil d’Administration de Martinique Transport. Arrivé sur place, les salariés qui n’étaient pas attendu durent forcer le barrage posté devant les accès à la CTM. C’est donc sous contrainte que la rencontre s’est tenue avec à la clef un accord qui s’est conclu fort tard dans la soirée, donnant ainsi satisfaction aux salariés de la CFTU. le 17-03-2018 |
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Nouvelle mobilisation des travailleurs du réseau Mozaïk |
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Mardi après-midi 14 février, un chauffeur du réseau Mozaik a été blessé à l'œil après avoir reçu de ses agresseurs de multiples coups au visage. Il s'est fait agresser par deux jeunes lors de son service, ces jeunes n'auraient pas supporté que le bus leur soit passé devant. Ils auraient alors rattrapé le bus et cassé la vitre du conducteur avant de le frapper au visage. Cette nouvelle agression d'un chauffeur de bus Mozaïk, qui a provoqué à nouveau la réaction et l’émoi des salariés, alerte sur une situation à risque insupportable que côtoient chaque jour les travailleurs de cette compagnie de transport. Et ce ne sont certainement pas les litanies d’Alain Alfred, président de Mozaik, qui changera la situation lorsqu’il annonce travailler avec les autorités à la sécurité des agents notamment par des contrôles de police. Car cela fait plusieurs mois que la direction de Mozaik se contente de sortir des balivernes en guise de politique de prévention à cette situation de violence au travail. Du point de vue légal, la permanence de cette situation engage la responsabilité de l’employeur. Il lui appartient de s’opposer en contribuant à stopper la dégradation des conditions de travail des chauffeurs. Au vue de la gravité de la situation, des moyens importants doivent être mis en œuvre par l’entreprise pour freiner le phénomène, et non vouloir se disculper de cette responsabilité en se cachant derrière l’intervention des forces de police. Les solutions à cette situation de violence sont connues. Il existe des enquêtes Sumer, des accords nationaux interprofessionnels, une législation européenne abondante qui indique une marche à suivre qui relève de la seule responsabilité de l’employeur et non des forces de l’ordre qui ont en charge la sécurité publique. D’ailleurs l’entreprise n’a pas trop le choix de ne pas répondre à cette violence et aux incivilités au travail. Agir ainsi, conduira inexorablement à laisser ces situations s'installer, qui ensuite se banaliseront et favoriseront l'émergence d'actes plus graves de violence et de barbarie et là monsieur Alain Alfred devra assumer les conséquences. 18-02-2017 |
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Mozaik : ils n’avaient pas commandé l’intempérie, ils refusent d’être sanctionnés ! |
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Au lendemain du passage de la tempête tropicale Matthew, une dizaine d’agents du réseau Mozaik, n’a pas pu reprendre le travail du fait du mauvais temps persistant. Mais cela a suffi pour qu’ils soient portés absents par l’employeur. C’est alors que ce dernier propose aux salariés, de compenser leur absence par une journée de récupération ou une journée de congés payés. Cette proposition malheureuse des patrons de Mozaik fut de trop et déclencha un véritable tollé du côté des travailleurs. Et, comme une trainée de poudre la nouvelle se répandit, et pour manifester leur mécontentement, ils se regroupèrent et décidèrent de se mobiliser. Ils ont fait rapidement savoir au patron, qu’ils n’acceptaient pas de perdre une journée de travail, alors qu’ils ont été victimes des intempéries. En effet pourquoi vouloir sanctionner les 4 salariés absents ce jour de mauvais temps, alors que l'absence ou le retard du salarié en cas d'intempérie n'est pas une faute. Chacun sait qu’en cas de tempête il y a des inondations, les ponts et les routes sont coupés, il y a en somme impraticabilité qui rend impossible l’obligation de se rendre au travail. D’ailleurs, dès ce fameux lendemain du passage de la tempête Matthew, les planteurs de bananes ont rapidement établi un inventaire précis de leurs pertes et demandés que soit reconnu l'état de catastrophe naturelle pour garantir leurs revenus. Alôs, saki bon pou zoi, bon pou kanna D’ailleurs à l’avenir, les travailleurs devraient se faire entendre sur la question, pour qu’en sorte il soit admis une fois pour toute, qu’en cas de catastrophe naturelle le salarié doit pouvoir bénéficier d'un congé spécifique rémunéré pour s’organiser, pour protéger les siens et pour aider les victimes.
16-10-2016 |
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Les travailleurs de la CFTU ont su se faire entendre |
|  | Pour faire prendre en compte leurs doléances concernant la mise en place de la nouvelle billetterie, les chauffeurs des bus MOZAIK ont du se mettre en grève pendant 3 jours. Une mobilisation de la totalité du personel a permis d'obtenir satisfaction sur l'ensemble des points de revendications...écoutons les explications du délégué syndical Marcellin Jean Pierre en page CGTM WEB-TV |
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