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Tract du sydicat du commerce du 19 avril 2022



PREAVIS DE GREVE de l'intersyndical du 13 AVRIL 2022


PREAVIS DE GREVE de l'intersyndical du 13 AVRIL 2022



PREAVIS DE GREVE de l'intersyndical du 13 AVRIL 2022


Résultat des élections à Ediprint, les candidats de la CGTM sont élus

Ediprint Caraïbes plus connu sous le nom de l’enseigne Berger-Bellepage est la propriété de François MARRAUD DES GROTTES et la société tient son siège à Bois-Carré au Lamentin. L'activité essentielle de l’entreprise, c'est l'imprimerie de labeur.
L’élection au CSE qui vient d’avoir lieu a vu élire les représentants de la CGTM. Les nouveaux élus ont été largement plébiscités par leurs camarades de travail. C’est dire que c’est sans doute là, l’expression d’un besoin des salariés de faire reconnaitre leurs droits par l’employeur.
En tout cas, les nouveaux élus ne perdront rien pour attendre, ils n’ont plus qu’à prendre à bras le corps la mission, celle de défendre becs et ongles les intérêts des travailleurs.
le 14-01-2019



Martinique Catering (ex-Servair), nouvelle désillusion de l’employeur

Dans notre édition précédente, nous expliquions que la situation de Jean Hugues Monphilé (délégué des travailleurs à Martinique Catering, responsable du syndicat du Commerce CGTM), menacé de licenciement, était désormais entre les mains de l’inspecteur du travail. Ce dernier, en effet, avait été saisi par l’employeur afin  obtenir, de l’administration du travail, une autorisation administrative de licenciement.

La décision de l’inspecteur du travail est tombée: c’est NON !

Donc, la direction de Martinique Catering (ex-Servair) se trouve en échec dans cette deuxième procédure contre JH Monphilé. Cela illustre bien la preuve qu’il y a là un certain acharnement contre le représentant syndical puisque la direction de la société Martinique Catering, agi avec obstination et à contre sens, des textes qui régissent les règles du droit syndical.


Car les agissements de Jean Hugues Monphilé, présent depuis 30 ans dans cette entreprise, se font dans le cadre strict de la légalité de l’exercice du droit syndical et c’est bien ce que ne supporte pas la direction de  Martinique Catering (ex-Servair).

Jean Hugues Monphilé gène parce que il exige le respect du droit des salariés, parce qu’il exige le bon déroulement des négociations annuelles obligatoires, parce qu’il dénonce les mauvaises conditions de travail, parce qu’il exige l’application des règles de sécurité pour la défense de l’intégrité physique des salariés.
C’est parce que Jean Hugues Monphilé exerce son rôle avec sérieux qu’il est devenu un empêcheur de tourner en rond. Car voilà déjà plusieurs années que la direction lui cherche des motifs de culpabilité et à chaque fois, la DIECCTE ainsi que le ministère, rétorquent que les faits sont insuffisants en gravité pour justifier une mesure de licenciement.


D’ailleurs la répétition, par la direction, à vouloir demander le licenciement du représentant syndical, laisse poindre l’idée que ces demandes d’autorisation de licenciement ne sont pas sans rapport avec l’exercice actif des mandats de Jean Hugues Monphilé, ce dernier dénonçant le comportement antisocial des dirigeants de Martinique Catering.


Alors oui, aujourd’hui la section syndicale autour du délégué de la DUP, laisse entendre, qu’il est peut-être temps que les mouches changent d’âne. Il se dit de plus en plus, qu’il faut mettre un terme à ce répugnant manège de la direction de Martinique Catering (ex-Servair) en révélant les dessous sordides de cette politique d’intimidation.
le 31-11-2018 



L’attaque de l’employeur Martinique Catering contre le syndicat CGTM

Les travailleurs de Martinique Catering continuent le combat
Puisque la situation de Jean Hugues MONPHILE perdure, et que la direction de l'entreprise Martinique Catering entend toujours le licencier le représentant de la CGTM, alors la mobilisation des salariés a repris sur le site aéroportuaire.
Cette manifestation des travailleurs traduit leur volonté de ne pas se laisser faire sans rien dire par cette direction scélérate. D’ailleurs ils ont reçu le soutien des travailleurs du Syndicat CGTM POMPIERS AEROPORT PERSONNEL (SAMAC). Lire le communiqué
La suite de ce feuilleton tordu, désormais se déroule  dans les bureaux de l’inspecteur du travail à la Dieccte. En effet à la demande de l’employeur l’inspection du travail conduit une enquête administrative pour dire si OUI ou NON Jean Hugues MONPHILE aurait commis des fautes pouvant conduire jusqu’à son licenciement.
Cependant, l’entretien avec l’inspecteur du travail a déjà permis aux salariés de l’entreprise de dire qu’ils se trouvent confrontés à des tracasseries et à des comportements rédhibitoires, sans fondements et totalement manigancés par la direction de l'entreprise.
Ils ont démontré que c’est ainsi chaque année, les clashs de l’employeur ayant pour seul objectif de perturber les NAO dans l’entreprise. Ceci doit être constaté, d’autant que les jurisprudences relatives à la sanction de la déloyauté à propos de la conduite des NAO), concernent toutes, des comportements d'employeurs, qui refusent d’engager des discussions sérieuses avec l’organisation syndicale au moment des NAO.
D’ailleurs, un courrier qui dénonce ce comportement des patrons de Martinique Catering daté du 30 aout 2018 a été remis à l’inspection du travail, pour faire en sorte qu’une enquête soit conduite pour révéler l’infraction de ces patrons.
Quant au moral des travailleurs, il reste au beau fixe déterminés qu’ils sont à ne pas subir ces menaces ultimes de diabolisation qui ne visent qu’à la disparition de leur organisation syndicale ancienne et majoritaire depuis plus de 30 ans dans l’entreprise.
le 17-11-2018

à lire aussi:

Soutien des travailleurs du Syndicat CGTM POMPIERS AEROPORT PERSONNEL (SAMAC).
Taille : 344 ko - Dernières modifications : 18/11/2018
 


Entreprise Sécuritest, les leçons d’une grève victorieuse !

C’est la fin du mouvement de grève à Sécuritest où 19 jours durant, les salariés de trois centres de contrôle technique automobile du réseau Sécuritest se sont mis debout pour exiger : l’application des textes du Code du travail sur la sécurité et l’hygiène, l’application de la Convention Collective nationale de l’Automobile ainsi qu’une augmentation uniforme de salaire de 300 euros.
C’est d’abord au comportement plein d’arrogance de l’employeur que les travailleurs e grève se sont d’abord trouvés confrontés et sans trop comprendre pourquoi cela se jouait. En effet, l’épisode des négociations, montrait sous un jour nouveau, leur « patron ». Celui qu’ils appelaient au quotidien, dans l’atelier, par son prénom n’était visiblement pas le même à ce moment précis où se discutait une nouvelle répartition des gains du travail.
L’employeur n’a eu de cesse de s’exprimer, à la limite de l’insulte, en s’adressant aux travailleurs qui réclamaient le respect de leurs droits. Eux qui depuis 15 ans, pour certains, travaillaient en s’investissant corps et âme dans cette entreprise, découvraient pour la première fois la dureté des propos d’un employeur, droit dans ses bottes et poussant au maximum le bouchon par des propos vexatoires ou infantilisants, cherchant par-là à briser la volonté des salariés qui lui faisaient face.
Devant la presse, il n’hésitait pas à accuser les salariés, à mots couverts, de saboter son entreprise : «  Parmi les huit salariés nous en avons qui cassent des éléments de véhicules et des éléments du matériel de contrôle (pont élévateur...) ».
Ou colportant encore : « Si on leur accorde 476 euros brut par mois, on ne tient pas six mois, » avise-t-il, laissant entendre que « les salariés ne comprenaient rien aux chiffres »!
Mais il faut croire que tout cela n’a pas suffi à démobiliser les salariés, bien décidé à obtenir satisfaction à leurs revendications. Convaincu de leurs bons droits, ils n’ont cessé de répéter : « En tant que salariés, nous savons très bien ce que nous rapportons à l'entreprise. Nous travaillons plus qu'il n'en faut. Ce n'est pas acceptable d'être encore au SMIC après dix ans. Dans d'autres centres de contrôle, ils n'effectuent pas la moitié de notre travail et pourtant ils touchent 2 000 et quelques euros ».
Au final, la mobilisation n’a pas failli, les centres situés à Fort-de-France, Ducos et Lamentin sont restés fermés durant toute la grève avec la même détermination. A Ducos où l’employeur a tenté une ouverture avec la présence des gendarmes, la mobilisation a reçu ce jour-là, la présence militante des camarades du syndicat des municipaux, venu renforcer physiquement le piquet de grève.
Et la leçon de ce mouvement de grève, c’est qu’il a fallu tout cela à la fois, pour que la grève triomphe, que l’employeur abandonne ses prétentions de résistances et signe un protocole de fin de conflit, reprenant la quasi-totalité des demandes des salariés.
Vive la lutte !
le 14-04-2018

Lire le protocole d’accord de fin de conflit
Taille : 1055 ko - Dernières modifications : 17/04/2018
 


Mobilisation des travailleurs de Géant

Le mécontentement s’est fait entendre lundi dernier à l’hyper marché de Géant Batelière, sous l'impulsion de leur syndicat CGTM, les salariés ont manifesté leur mécontentement en se mobilisant.
Cette grève suivie à 100% par les salariés, avait pour but de rappeler à l’ordre l’employeur, sur sa décision de supprimer l’avantage du petit déjeuner, qui depuis des années, est considéré comme un acquis pouvant améliorer les conditions de travail du personnel.
La farouche détermination des salariés à eu gain de cause. L’employeur monsieur Ho Hio Hen pour cacher sa déception, s’est caché derrière son petit doigt reconnaissant devant la délégation de salarié : « qu’il n’avait pas été informé de cette décision et qu’il la désavouait ».
Voilà qui était dit. Il a fallu tout de même que la vigilance des salariés, à ne rien laisser passer, les conduisent à stopper net le travail pour être entendu par ce patron. Gageons que ça lui serve de leçon à l’avenir.

14-11-2017



La CGTM remporte les élections chez COMIA


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La CGTM poursuit son implantation dans les entreprises, c’est fait chez Comia, les élections de représentants du personnel ont eu lieu et la CGTM remporte le scrutin.
En remportant ces nouveaux sièges, la CGTM renforce sa représentativité dans le secteur du commerce. Et c’est très largement que les candidats présentés par la Confédération ont été élus. L’ensemble des salariés ont porté leurs suffrages sur les candidats CGTM à l’exception de deux bulletins blancs, c’est un succès.
Cependant, ce choix massif des salariés qui témoignent ainsi leur confiance à ces nouveaux élus, traduit également que désormais ces nouveaux porte-paroles auprès de l’employeur seront les garants d’un état d’esprit nouveau qui exige d’eux sérieux et dévouement.
 10-06-2017
 



Fin du conflit au Casino Batelière-Plazza


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Après 15 jours de grève, un accord a finalement été trouvé entre la direction du Casino Batelière appartenant au Groupe COGIT (Compagnie Générale d’Investissements Touristiques) et le syndicat CGTM des travailleurs du Commerce.
Tous les salariés qui se sont mobilisés à l’occasion ce mouvement le disent, la lutte fut difficile mais elle était nécessaire. Elle fut difficile parce la préparation le fut (débrayage, heure d’information, discussion avec les salariés etc…), et parce qu’il fallait tous les jours maintenir la pression, tenir le piquet, rassurer les travailleurs, remonter le moral des défaillants. Il fallait également populariser le mouvement, en diffusant quotidiennement des tracts d’information, aller en direction des autres salariés, recevoir la presse et accepter également le risque d’être confronté aux forces de l’ordre chaque fois qu’il fallait descendre dans la rue pour des opérations de propagande.
Mais ce combat était nécessaire parce malgré son produit brut de jeux de plus de 80 millions d’euros, si tous les jours c’est le jackpot pour les actionnaires békés bien connus de la place, en retour rien n’est accordé aux salariés par le groupe COGIT.
Et ceci, bien que c’est en Martinique que le GROUPE COGIT a fait ses premiers pas en 1990 avec son 1er casino au Trois-Ilets. Aujourd’hui, COGIT, 26 ans après c’est 9 Casinos dans les Antilles françaises en Aquitaine et en Bretagne. C’est donc à la sueur du front des 160 salariés de Martinique, entre autres, que s’est accumulé son fabuleux capital.
La grève a donc tenu 15 jours et c’est avec satisfaction que les salariés grévistes analysent le résultat de leur mouvement. Globalement ils arrachent une augmentation de leur pouvoir d’achat autour de 6% et garde de cette expérience une satisfaction particulière pour avoir obtenu entre autres avantages, la journée du 22 mai comme jour férié où le casino restera fermé.
Pour bien mesurer le terrain gagné par les salariés lors de cette grève, il faut se souvenir qu’au départ du mouvement, la direction du Casino refusait de discuter au-delà d’une augmentation de 17 euros en tout et pour tout. Alors oui, le pas franchi (un gain global autour de 63 euros) par le mouvement collectif de cessation de travail a porté ses fruits. Avec en prime la satisfaction des salariés de s’être battus ensemble car ils sont conscient que c’est cette unité retrouvée qui ouvre pour demain d’autres perspectives pour d’autres combats.
 
26-11-2016

Ecoutons la secrétaire générale Marie-Louna DIEUJUSTE en page CGTM WEB-TV

Casino Batelière-Plazza accord de fin de conflit


Le personnel du casino Batelière-Plazza en colère, réclame une réelle revalorisation des salaires


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Depuis le jeudi 11 novembre les salariés du casino Batelière-Plazza à Schœlcher sont en grève avec une plate-forme revendicative qui comprend 6 points.  Les négociations avant le départ de la grève a permis une réponse sur quelques points, mais sur la question des salaires et des primes, la direction ne propose qu’une augmentation de 17€ net par mois soit quelques centimes par jour…Ecoutons les explications de Guy Albert BURGO délégué syndical en page CGTM WEB-TV.
 


Plate forme revendicative casino bateliere plazza nov 016

Le conflit à Martinique Catering

Bien qu’une étape vient d’être franchie par la signature d’un accord sur l’intégration de la prime de vie chère au salaire, selon un échéancier entre les parties, syndicat CGTM Commerce et la Direction Régionale de Martinique Catering, pour autant tout n’est pas réglé !,
Cette question d’intégration de la prime, n’était qu’un point de passage obligatoire pour la négociation annuelle et sa conclusion ne scelle pas la fin des négociations, ce qui crée un malentendu aujourd’hui entre le syndicat CGTM et la Direction de Martinique Catering.
En effet la direction de Martinique Catering a laissé entendre qu’elle ne reviendrait pas à la table de négociation alors que pour le syndicat les autres points sont encore à discuter. Si la direction s’entête et refuse de poursuivre la négociation, les salariés évoquent la probabilité de repartir en lutte à Martinique Catering!

Que dit la loi ?
La loi fait contrainte à l’employeurs à mener des négociations sur les salaires (Article L2241-2),  lorsqu'ils y sont assujettis, c'est-à-dire dans les entreprises où sont désignés un ou plusieurs délégués syndicaux, à savoir celles de 50 salariés et plus disposant d'une section syndicale.
Les objets de la négociation
Le Code du travail impose 6 thèmes de négociation annuelle, qui peuvent être abordés conjointement ou séparément :
•les salaires effectifs (art. L. 2242-8), qui sont « les salaires bruts par catégories, y compris les primes et avantages en nature le cas échéant, lorsque ces primes et avantages résultent de l’application de la convention ou d’un accord » ;
•la durée effective du travail et l’organisation du temps de travail, qui concernent notamment le temps de travail, les congés payés, les astreintes, l’aménagement des horaires, l’annualisation, les heures supplémentaires, etc. Doit notamment être abordée la question de la mise en place du travail à temps partiel ou de l’augmentation de la durée du travail à la demande des salariés ;
•les objectifs en matière d’égalité professionnelle femme/homme et les mesures permettant de les atteindre (art. L. 2242-5) ;
•les mesures relatives à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (conditions d’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, conditions de travail et d’emploi, actions de sensibilisation au handicap de l’ensemble du personnel, etc.), sur la base d’un rapport établi par l’employeur présentant la situation au regard de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (art. L. 2242-14) ;
•le régime de prévoyance maladie, dès lors que les salariés ne sont pas couverts par un accord de branche ou d'entreprise définissant les modalités d’un tel régime (art. L. 2242-11)
•l’intéressement, la participation et l’épargne salariale en l'absence de tout dispositif au niveau de la branche ou de l'entreprise (art. L. 2242-12).
Dans le cas où ces différentes questions ne seraient pas abordées, et notamment si la direction de l’entreprise ne négocie pas sur les thèmes prévus, des sanctions sont prévues. L’entreprise peut être condamnée à une amende de 3.750 euros et/ou à une peine d’emprisonnement d’un an au titre du délit d’entrave.
 
 21/07/2016

accord sur la prime a Martinique Catering


Lutte victorieuse des salariés de Géant à Batelière et d’Océanis au Robert.

Le conflit des salariés de Géant à Batelière et d’Océanis au Robert s’est conclu sur un protocole d’accord favorable aux salariés.
Il a donc fallu que plus de 90% des 150 salariés des deux hypermarchés se mobilise pour faire entendre raison à la famille Ho Hio Hen.
La réclamation de salaires décents dans ces entreprises a eu un grand écho, ce d’autant que le groupe de la famille Ho Hio Hen revendique un chiffre d’affaire de plus de 400 millions d’euros.
Les employés des deux sites du groupe Ho Hio Hen dénonçaient des salaires trop bas, les mauvaises conditions de travail, le harcèlement moral de certains responsables des magasins, et la volonté de l’employeur de réduire de moitié la prime de transport.
Les salariés avaient réclamé au départ une revalorisation de salaire de 150 euros brut par employé et par mois, une revendication que la direction aurait déclinée, au motif qu'elle serait impossible budgétairement à satisfaire. Et c’est donc sur la base d’une revalorisation net de 65 euros que se conclura l’accord avec bien entendu le maintien de la prime de transport.
Ce mouvement de colère des travailleurs des magasins du groupe Ho Hio Hen était inévitable dans le temps lorsqu’on sait que depuis plus de vingt ans, alors que les salariés ont vu croître la fortune de ce capitaliste, le salaire net lui ne dépassait pas 1200 euros.
Les travailleurs ont dû montrer leur détermination, en bloquant les accès des deux magasins  de Géant à Batelière et d’Océanis au Robert. Ils ont dû faire face également à l’habituelle campagne médiatique des commerçants tenant des boutiques dans les différentes galeries des Centres, aux intimidations de l’employeur qui dépêcha très rapidement sur les lieux des magasins un huissier.
Mais c’est aussi ces conditions de lutte qui ont transformé la mentalité des salariés de deux hyper, piqués au vif par le comportement de leur employeur ils ont appris dans cette lutte à se parler, à se rencontrer à discuter ensemble, pour organiser leur combat et c’est sans aucun doute toute cette expérience engrangée qui devra être comptabilisée pour ensuite être utilisée dans les luttes futures.

28-11-2015
 



Jocelyn JOLY n’est plus.

Jocelyn JOLY est décédé à l’âge de 57 ans ce jeudi 15 mai 2014 à l’hôpital Pierre Zobda Quitman des suites d’un accident cérébral. Son départ brutal des chemins de la vie, a laissé sans voix tous ceux qui l’ont connu et côtoyé de près.
Pour tous ses camarades, il était un exemple de ténacité et d’optimisme, ce qui correspondait à son trait de caractère. Militant syndical engagé, membre du bureau Confédéral de la CGTM, il se montrait toujours très impliqué et concerné par les luttes et ce, quel que soit le secteur d’activité concerné.
Chaleureux et très attachant, Jocelyn c’était aussi celui qui sous ses airs de grand discret laissait toujours parler « l’autre » avant de s’exprimer lui-même.
Dans les grandes luttes a toujours répondu présent. En février 2009, on l’a vu sans aucune hésitation dans les rues, sur les barrages, porter sa contribution porter son coup de main, chaque fois que le besoin se faisait sentir.
A la CGTM, Jocelyn assumait sa part de travail dans les commissions où il s’impliquait, il se rendait disponible et était toujours présent à ses rendez-vous. Pour la CGTM et ses camarades de Promo-Cash Jocelyn laissera un grand vide.
La grande amabilité qui le caractérisait va sans aucun doute nous manquer à tous ainsi que son dévouement exemplaire, et on s’en rendra compte à chaque fois qu’il s’agira de faire avancer la lutte pour la défense des intérêts des travailleurs. C’est donc un camarade travailleur et précieux que nous avons perdu.
Nous penserons beaucoup à lui. Dans cette circonstance douloureuse, la CGTM adresse ses sincères condoléances à sa femme et à sa famille



Pour un service public du transport maritime dans la rade de Fort de France !

Les salariés du groupe de transport maritime « Madinina », dans une conférence de presse donnée samedi matin à la maison des syndicats ont fait connaitre leur position quant aux difficultés que traverse aujourd’hui leur entreprise qui assure le transport maritime dans la rade de Fort de France.
En effet devant les difficultés d’d’exploitation de cette activité que connait l’entreprise : l’exploitation qui varie avec une grande périodicité, l’insécurité quotidienne des salariés, les exigences en matière de respect du cahier des charges, de sécurité et de maintenance pratiquement insupportables à assumer pour l’entreprise Madinina, le niveau des  investissements nécessaires, important (on peut évaluer à 01 million d’euros, et le montant nécessaire à l’acquisition d’un navire de transport de passagers, déclare :
Qu’« afin d’éviter l’interruption de ce service, elle appelle le Conseil Régional à exercer de façon tout aussi exceptionnelle, les prérogatives qui lui ont été dévolues par l’habilitation transport du 15 novembre 2013 ; Notamment, par la création et l’activation, urgentes, de l’organisme, à l’instar de la CACEM sur le territoire du centre, chargé de l’organisation et de la gestion du transport maritime trans-rade en Martinique ».
Il faut savoir que depuis la promulgation de la présente loi n° 2013-1029 du 15 novembre 2013 portant diverses dispositions relatives aux outre-mer, le conseil régional de la Martinique est habilité, en application de l'article 73 de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territoriales, à adapter et fixer des règles spécifiques à la Martinique en matière de transports intérieurs de passagers et de marchandises terrestres et maritimes, dans les conditions prévues par la délibération n° 13-1229-1 du 28 juin 2013.
Cette habilitation permet aujourd’hui au Conseil Régional, par la mise en place d’une délégation de service public, de répondre à un besoin réel de transport des passagers issus des différentes communes de la rade, mais également à satisfaire les besoins d’emplois de tous les salariés qui sont aujourd’hui menacés.

Transport maritime: Chambre Syndicale des Employés de Commerce et Assimilés de la Martinique
(C.S.E.C.A.M.-C.G.T.M.)



Assemblée générale


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L’Assemblée générales des travailleurs du commerce s’est réunie avec une soixantaine de travailleurs pour débattre entre autre,  du rapport d’activité, des points de revendications du secteur… et aussi du positionnement des travailleurs sur le travail du dimanche, écoutons les propos du secrétaire général

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Situation au casino Batelière Plazza.

Le jeudi 21 juin, les salariés du Casino Batelière Plazza ont été conviés à une assemblée générale par leur direction. Le PDG, s’est adressé à l’ensemble des salariés afin de faire un point sur la situation conflictuelle avec la mairie de Schœlcher concernant le renouvellement de la délégation de service publique. Il leur a expliqué que les actionnaires ne pouvaient aller au-delà de la dernière proposition faite, et que l’entêtement de la mairie mettait en danger l’ensemble des emplois.
Dans l’émotion, une délégation de salariés a souhaité se rendre en mairie pour faire valoir, à juste titre, ses inquiétudes face à la situation. Un rendez-vous a eu lieu où M.Clemente, le maire de Schœlcher, les a longuement reçus sans pour autant que des avancés ou des garanties significatives soient obtenues.
Les salariés se sont rendus ensuite à la Région et ont été reçus par Serge Letchimy qui leur a promis l’organisation d’une rencontre entre M.Hernould et M.Clemente.
Le constat est que ni les emplois ni les salaires n’ont jusqu’ici faits l’objet des débats sérieux entre patrons du Casino et Mairie de Schœlcher. Ce qui entraine que nécessairement, à un moment donné, il faudra sans doute que les salariés se décident et s’imposent en arbitre dans ce débat où pour l’instant le jeu est un tennis de fond de cour et où les règles fixées par les parties, conviennent que la balle du match serait les 93 salariés menacés de perdre leur « job » !
23-06-2012



Les syndicats CGTM, CSTM, UGTG, UTG de But et Conforama s'organisent

Les organisations syndicales de Martinique, Guadeloupe et Guyane (CGTM, CSTM, UGTG, UTG) se sont réunies et ont échangé sur les problèmes qui se posent au niveau de leurs entreprises afin de traiter de toutes ces questions qui relèvent pour la plupart des missions des délégués du personnel, du comité d’entreprise ou du CHSCT.
Cette démarche des syndicalistes était déjà programmée depuis un moment, car les salariés du fait de leur éloignement et de leurs intérêts commun, avaient envisagé de trouver les voies et moyens pour conjuguer leurs forces.
Il faut se rappeler que depuis 2007 ces deux entreprises (But et Conforama) ont fusionné économiquement par l’absorption du groupe CAFOM (But) de la Financière Caraïbe qui détient les intérêts de Conforama.
Depuis cette association capitalistique, le nouveau groupe compte pas moins de 14 points de vente et 350 salariés, il paraissait donc naturel pour ces organisations syndicales d’envisager une alliance tactique afin d’être davantage informé sur les décisions et orientations stratégiques du groupe, ses politiques d'embauche, ou de rémunération car pour eux, c’est la meilleure des garanties qu’ils s’offrent afin mieux envisager l’avenir.
16-06-2012



Casino Plazza Batelière: 1,13€ ! refusons d’etre les dindons de la farce !

Lors de la réunion du 24 avril, effets de manche et  trémolos à l’appui, la direction a proposé un nouvel accord d’intéressement dans lequel le seuil déclencheur de la prime est abaissé : de 2 145K€ il passe  à 1 741K€.
Selon les éléments qui nous ont communiqués, il apparait d’une part que le résultat sur lequel est calculé l’intéressement réalisé en 2008/2009 a été de 1 080K€ malgré le mouvement social, et de 1 659K€ en 2009/2010. D’autre part, à fin mars 2011 le chiffre d’affaires est à peine supérieur à celui de fin mars 2010. Le budget 2010/2011 à atteindre a été fixé à 1 526K€ Le montant des charges ne nous ayant pas été communiqués. Toujours est-il que les actionnaires se partageront environ 900 000€, soit pratiquement tout le résultat net comptable, et que l’affectation des honoraires versés à la Cogit est toujours aussi obscure. 
Alors que le montant maximal de prime auquel peut prétendre un salarié, ne peut excéder la moitié du plafond annuel de la sécurité sociale soit 17 676€ en 2011, au mieux, c’est la « mirifique » somme de 413€ que la direction du casino consentirait à octroyer à chacun d’entre nous. Soit 34€ brut mensuel en guise … d’intéressement à la performance et aux résultats de la société !
34€ dont il faudra déduire 8% de cotisations donc 31,28€ nets, soit 1,13€ par jour !!! Voilà l’intéressement que nous propose la direction !
Car si le casino supporte une contribution patronale de 2 %, l’intéressement est déductible du bénéfice imposable de la société et exonéré de la taxe sur les salaires, tandis que le montant qui nous est versé est soumis à la CSG et CRDS, et de plus imposable.
Mais puisque la direction veut verser une prime d’intéressement, qu’elle aille au bout de sa démarche ! Dans ce cadre, la CGTM réitère sa proposition de fixation du seuil de déclenchement … et non de versement ! à 1 500K€, tout en rappelant qu’elle n’est pas favorable au principe de la prime d’intéressement. Pourquoi ?
Outre le mépris affiché par le DRH qui ne perd pas une occasion pour  rappeler qu’il ne s’agit pas d’une obligation mais de l’expression du bon vouloir du patron … ! Cette prime est utilisée par la direction comme un exutoire à notre revendication salariale et un élément substitutif aux augmentations des salaires. Elle ne rémunère pas directement le travail effectué. Il s’agit d’une « récompense » aléatoire liée à la réalisation d’objectifs budgétaires sur lesquels nous n’avons aucune prise.
C’est donc une version de « travailler plus… » … sans garantie d’être payé en retour !
Un salaire est un revenu fixe pour un foyer, alors qu’une prime n’a pas de caractère certain. Or un foyer ne peut établir son budget, qu’avec des revenus fixes.
De plus, cette prime tout comme la participation n’est pas soumise aux cotisations sociales, autrement dit, intéressement et participation ne contribuent ni à la protection collective ni à la retraite.
 
Ces cotisations constituent pourtant une partie du salaire, également appelée « salaire différé », qui permet à chacune et chacun d’entre nous, d'être protégé ou secouru contre les accidents et les aléas de la vie : retraite, maladie, accident de travail et de trajet, invalidité, chômage…etc. Chacun en bénéficie tôt ou tard.
 
Les 1 000€ de SARKOZY
 
Le gouvernement propose le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000€ aux salariés dans les entreprises de plus de 50 salariés, lorsque le montant des dividendes versés aux actionnaires est en augmentation.
 
Comparativement aux sommes versées sous forme de dividendes aux actionnaires, ces 1000€ sont dérisoires, et représentent une augmentation de la rémunération ridicule eu égard à l’augmentation des prix telle qu’elle existe aujourd’hui.
 
En réalité, peu de salariés pourront bénéficier de cette Nième mesurette qui  n’est destinée qu’à satisfaire une partie de l’opinion en vue des élections prochaines.
Dans ce cas également nous le prendrons au mot, mais gageons qu’au casino, comme par hasard, les dividendes distribués pour cet exercice ne seront pas en augmentation … !



Assemblée Générale de la CSECAM


L'Assemblée générale du Commerce s'est tenue le Dimanche 20 avril 2008 à la Maison des syndicats. Lire la suite




Les derniers arrêts de la Cour de Cassation

 Contrôle du crédit d'heures par l'employeur


L'employeur, tenu d'accorder aux titulaires de mandats le crédit d'heures prévu par la loi, ne peut pas contrôler l'usage qui en est fait. Lire la suite

 Harcèlement moral (entreprise de propreté)


L'employeur qui déclasse une salariée et lui adresse, dans une période de quelques mois, outre plusieurs mises en garde, trois avertissements irréguliers,(...) commet un acte de harcèlement moral sanctionné par l'allocation de dommages et intérêts. Lire la suite

 Requalification de la démission


Lorsque le salarié, sans invoquer un vice du consentement de nature à entraîner l'annulation de sa démission, remet en cause celle-ci en raison de faits ou manquements imputables à son employeur, le juge doit,(...) l'analyser en une prise d'acte qui produit les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse si (...) Lire la suite

 Fouille régulière d'un vestiare par l'employeur


La fouille régulière d'un vestiaire peut, même en l'absence du salarié, constituer une preuve licite de faute pouvant mener au licenciement. Lire la suite



Les salariés de Casino Lorrain ont tous voté CGTM

A Fond Brulé au LORRAIN, L’enseigne Casino a organisé les élections au CSE (comité social économique) et l’ensemble des salariés a voulu participer à la décision de désignation de leurs représentants.
Le commerce Casino du Lorrain est classé comme Epiceries et alimentaire et est affilié au groupe de Distribution Casino France représenté en Martinique par le Groupe de Charles HO HIO HEN.
Pour les élections qui viennent de s’y dérouler, c’est sans appel que le syndicat CGTM Commerce, a rassemblé l’ensemble des suffrages exprimés sur les noms de ses candidats.
Ce bon résultat de la CGTM exprime la volonté des salariés de mieux s’organiser pour faire face à une situation où l’exigence patronale passe par-dessus tout. L’idée c’est de faire entendre la voix des salariés et leurs revendications.
Gagerons que ces nouveaux élus sauront mériter la confiance que ce votre massif a placée en eux.


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