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Le combat des personnels de santé se poursuit avec d’autres foyers de lutte qui s’allument. A la Blanchisserie, le ton a été donné et la mobilisation se réactive. Le personnel est mobilisé depuis plusieurs semaines déjà, contre la menace de ne pas voir renouveler les contrats. Aujourd’hui, les salariés font le siège des locaux, et exige la fin du chantage à la suspension du personnel ne présentant pas un schéma vaccinal.
Dans ce combat, c’est plus de la moitié du personnel au statut de contractuel, qui attend une réponse de la direction.
L’animation est aussi au service Informatique (DSI), le personnel s’est mis en grève le 2 février et a constitué un Comité de grève, dès que des agents ont reçu leur courrier de suspension.
La Direction sans les concerter comme le statut le prévoit, a décidé unitéralement de changer le service minimum. Ce service était initialement prévu avec un effectif de dimanche et jours fériés soit 2 personnes. Pour afficher son mépris des règles, la direction n’a rien trouvé de mieux, sinon à assigner 25 salariés, (sur les 48 que compte l’effectif) soit plus de la moitié du personnel.
Pour s’opposer à cette décision unilatérale, mais aussi à son refus de rendez-vous avec le personnel, ces derniers par le biais du référé liberté, se sont constitués devant le tribunal de Fort de France, pour contester cet abus de pouvoir.
Aux dernières nouvelles, il semblerait que la direction veuille recevoir les grévistes. C’est un signe révélateur de ces dernières mobilisations. Et par ailleurs, la preuve que la solidarité de l’ensemble du personnel du CHUM, qui vit les pressions et les menaces, n’est pas un vain mot.
le 09-02-2022
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