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"Trop c’est trop ! l’austérité ça ne marche pas"

A la veille du sommet européen, le monde du travail, les jeunes, les retraités, les privés d’emploi avec leurs syndicats ont agi ensemble et adressent un message aux dirigeants de tous les pays européens « TROP C’EST TROP !!! L’AUSTERITE ÇA NE MARCHE PAS »
En Europe, le monde du travail a agi dans 29 pays à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES).
En France, à 17h00, la CGT recense plus de 130 000 participants dans les 160 manifestations qui se sont déroulées dans le pays.130 manifestations avaient un caractère unitaire.
Les salariés français ont aussi donné un caractère européen à cette journée d’action en participant massivement aux initiatives transfrontalières. Ainsi, à Sarrebruck, 200 salariés ont manifesté avec les allemands. A Longwy, 500 salariés ont manifesté avec les belges et les luxembourgeois. A Strasbourg, le caractère franco-allemand de la manifestation avec la présence d’une délégation du DGB a mobilisé 800 salariés.
La participation à ces manifestations et aux arrêts de travail doit s’apprécier dans le contexte des vacances scolaires.
Le résultat parvenu à cet instant, témoigne de la volonté des salariés, des retraités, des privés d’emploi, de refuser les mesures antisociales et d’austérité.
La crise ne doit pas être le prétexte pour aggraver la situation économique, sociale en France et en Europe. Ce n’est pas aux salariés de payer la crise.
Des alternatives existent pour une Europe Sociale et Solidaire. C’est ce qu’ont rappelé les centaines de milliers de manifestants partout en Europe, rejetant toute fatalité.
Plus que jamais, dans cette période, la CGT continuera à occuper l’espace et à proposer au monde du travail, aux jeunes, aux retraités, aux privés d’emploi d’agir pour porter leurs revendications.
D’ores et déjà, des initiatives revendicatives professionnelles et interprofessionnelles sont en construction.
Montreuil, le 29 février 2012
 



Les agents ultramarins se mobilisent pour les congés bonifiés

Le syndicat CGT du Groupe Hospitalier du Havre (France-Haute Normandie)
 
 
Nos collègues originaires d'Outre-mer se voient refuser leur demande de congés bonifiés par la direction de l'établissement.
 Cette attaque sans précédent et locale, remettant en cause ce droit, est due uniquement  à l'interprétation de notre DRH des critères correspondant aux ''intérêts moraux '' qu'il sélectionne, lui même, d'une façon restrictive.
 
                                                         Quatorze dossiers de demandes pour 2012, quatorze refus !!

Les agents ultramarins (73 personnes) sont mobilisés et outrés de tels agissements, les privant de pouvoir pour certains retourner sur leur terre de naissance ou tous simplement voir leurs parents.
 
Nous souhaitons la mobilisation de tous afin que les droits acquis (et l'on connaît les circonstances) ne soient pas bafoués, supprimés !!
 
                                       Les syndicats CGT de l'hôpital du Havre..
 
                         (les secrétaires T.Bouder / A.Goussin-Mauger)
                                                              



Monsanto jugé "responsable" de l’intoxication d’un agriculteur par un de ses pesticides (Lu dans Viva Magazine)

Le tribunal de grande instance de Lyon a jugé aujourd’hui que le groupe Monsanto était “responsable” de l’intoxication d’un agriculteur français, Paul François, par un de ses herbicides.
Dans le jugement de la procédure en responsabilité civile lancée contre Monsanto par Paul François, le tribunal a estimé que “Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l’inhalation du produit Lasso”.
Les avocats de Paul François avaient souligné que la composition du Lasso n’était pas indiquée sur l’étiquette du contenant, laquelle n’indiquait même pas la nécessité de porter un masque pour utiliser le produit.
 Le tribunal a condamné “Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice”, précise le jugement, qui confie une expertise médicale à un médecin de l’hôpital Rothschild à Paris. Cette expertise du préjudice servira à établir l’indemnisation, une première en France.
 Monsanto a annoncé qu’il ferait appel de cette décision de justice.
Dans un communiqué, l’association Générations futures, très en pointe dans le combat anti-pesticides a salué la “décision courageuse du tribunal”.
François Veillerette, son porte-parole souligne que “la reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés.”
En 2004, Paul François, agriculteur de Charentes, a inhalé des vapeurs de Lasso, un désherbant de Monsanto, en ouvrant une cuve. Pendant des mois, il a souffert de vertiges, d’évanouissements de maux de tête et de troubles musculaires. Des analyses conduites un an plus tard ont permis de constater la présence de monochlorobenzène dans son organisme.
 Ses troubles ont été reconnus comme maladie professionnelle par la Mutualité sociale agricole (Msa) après un premier procès en novembre 2008 devant le Tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) d’Angoulême . Jugement confirmé en appel en janvier 2010. l’agriculteur est désormais considéré comme invalide à 50 %.
Le Lasso était connu comme dangereux depuis les années 1980 et a été interdit dans plusieurs pays (Grande-Bretagne, Belgique, Canada...) En France, il n’a été retiré du marché qu’en avril 2007.
 18-02-2012



TVA sociale, le holdup up ! Les patrons en rêvaient SARKOZY l’a fait

La protection sociale est en danger ! La hausse de la TVA c’est la hausse de tous les biens de consommation. Ce sont les salariés les chômeurs et les retraités qui payent.
La TVA sociale en chiffres : les salariés sont les dindons de la farce !...Lire la suite dans le document ci-dessous

Tract TVA sociale 1
Tract TVA sociale 2


La poussée des arrêts maladie allemands (Lu dans le quotidien du médecin)

En Allemagne, les arrêts de travail pour raison médicale ont atteint en 2011 leur plus haut niveau depuis 15 ans, selon la Caisse de santé des employés (la « DAK »).
La part de la population active allemande en arrêt maladie s’établissait l’an passé à 3,6 % contre 3,4 % en 2010. Les Allemands totalisaient en moyenne 13,2 jours d’absence par assuré, selon un rapport annuel de la DAK qui a évalué quelque 2,4 millions d’arrêts médicaux émanant de ses assurés.
« Le changement démographique montre ses premiers signes dans le développement de l’état des malades », note Herbert Rebscher, chef de la caisse d’assurance-maladie. La société allemande continuant de vieillir, il s’attend à ce que les absences pour raisons médicales continuent d’augmenter.
Les absences étaient particulièrement élevées dans l’administration publique (4,2 %), la santé (4,1 %), les transports (4 %). Les plus faibles niveaux d’absences s’observaient dans l’éducation, la culture et les médias (2,7 %).
Herbert Rebscher explique par ailleurs que le manque de reconnaissance du travail ressenti par certains salariés peut menacer le cœur et l’état psychologique. Ainsi, 4,3 jours d’absence en 2011 étaient imputables à des pathologies cardiaques et 13 % des arrêts concernaient un diagnostic portant des motifs psychologiques. Parmi les autres raisons mentionnées, des ruptures au niveau du système squelettique (21 % des absences), les maladies du système respiratoire (16 %) et les blessures (14 %).
Et pendant ce temps là, Sarkozy nous vante les mérites du système Allemand.



La maison départementale des personnes agées (PRITh Martinique)

Créée par la loi du 11 février 2005, la MDPH accueille les personnes porteuses de handicap, quelque soit leur âge, ainsi que leurs proches afin de les informer sur leurs droits, d’évaluer leurs besoins et de les accompagner dans leurs démarches administratives.  La MDPH constitue ...Lire la suite dans le document ci-dessous

Document


Bientôt des CHSCT dans la fonction publique territoriale

Des comités d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) devront bientôt remplacer les CHS dans la fonction publique territoriale dès lors qu'un organisme comprendra 50 agents. Il s'agit d'un texte d'application de la loi du 5 juillet 2010 sur la rénovation du dialogue social.
Ces nouvelles règles n'entreront en vigueur qu'en 2014, lors du renouvellement général des comités techniques.
Les organisations syndicales devront désigner leurs représentants (proportionnellement au nombre de voix obtenues lors de l'élection des représentants du personnel dans les comités techniques).
Le texte apporte également des précisions s'agissant de documents tels que le dossier médical en santé au travail et le registre de santé et de sécurité au travail, et comprend également des dispositions sur le droit de retrait des agents "en cas de danger grave et imminent".
Une circulaire ainsi que des guides pratiques sont attendus pour accompagner ce décret.
à lire…..Décret n° 2012-170 du 3 février 2012 
 



Mame Le Pen lé pa lo bienvéni shé nou ! In poin sé tou !


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(Dialogue entre deux camarades de l’île de la Réunion)
Matante Zélida la ékrir Justin : Mon shèr nové, mon spès salté, Alor, konmsa, zot la voulu anpèsh madam Le Pen kozé épi ésplik son ka in pé partou konm ninport ékèl kandida i fé ! Zot i konpran pa kèl ont la tonm zour-la dsi La Rényon ? Pars sé in ont pou nou Rényoné an avoir fé in n’afèr konmsa. Pa in ont pou èl vi k’dan sèt afèr, èl i pas pou in viktime, é sak la fé tousa dézord pou in bann voiyou, in bann san konprann, i koné mèm pa bann règ la démokrasi. Aprésa, étone pa zot si in bonpé d’moun an plis i vot pou lo Fron nasyonal ! Arzout èk sa, in mèr rouj-de-fon, olèrk mèt son l’ésharp blé-blan-rouz, i mèt solman in triko rouj, konm si li la pèrd la tras lo blé avèk lo blan. Touléka, lé pa for pou li ! Tok ! Pran sa pou toi !
Justin la fé pou répons : Mon vyé matant k’i koz touzour la boush rouvèr, In kozman konmsa i étone pa moin de ou. Vi koné pa la famiy Le Pen, sansa vi fé sanblan ? Vi rapèl pi tout kalité kozman lo Zan-Mari Le Pen la di ? Vi souvien pi d’son parkour dan l’ékstrèm droit, touzour kont z’émigré, touzour kont bann travayèr, touzour an konplisité avèk bann parti la pran l’éritaz bann nazi. Partou ousa l’avé in mové kou kolonyal pou fé, li lété la. Vi souvien pa kan li la fé zéd’mo an kidtabouèt konm "Durafourkrématoir". A ! Vi vé dir la fy i di pa épi i pans pa la mèm shoz lo papa. Boudikont, ou i vant son l’ipokrisité ? Bin si ou la gard télé, kosa ou la antann aèl dir ? El la di, son bann kontradiktèr té fine boir troi boutèy sharèt épi fime sépa konbien paké lo join. Son kozman an kouyon i grandi pa èl. Arzout ankor in n’afèr sinp : si èl lé an droi di son bann çoneri san sédiy, demoun La Rényon nana lo droi di aèl, èl lé pa bienvéni shé nou. Sé sa la démokrasi ! Tok ! Pran sa pou ou !



La Cour des comptes épingle la loi « Girardin »!

La Cour des comptes chargée en principe de vérifier a posteriori la bonne utilisation de l'argent public a dans son tout récent rapport dévoilé le 9 février dernier, mis en lumière la politique de défiscalisation de la loi Girardin en évoquant que c’est sans doute là: « l’une des niches fiscales les plus généreuses et les plus contestéesqui soit servie» et du coup propose de la supprimer purement et simplement.
Le motif des rapporteurs de la Cour des Comptes, c’est que : « c’est trop coûteux, c’est pervers et inefficace ». Il faut savoir en effet que ceux qui ont bénéficié de cette manne fiscale, ont palpé un montant total qui s’élève à 1,38 milliard euros. Et au rapport de conclure que ; « l’État pourrait bien économiser cette somme en ces temps de réductions des dépenses publiques ».
Par ailleurs, le rapport suggère que: « si le gouvernement estime nécessaire de soutenir l’investissement productif et le logement social outre-mer, d’autres modes d’intervention moins coûteux pour le budget de l’État devront être recherchés ».
Il évoque à l’appui quelques détails, sur le poids rapidement croissant de cette niche. Sur le nombre de bénéficiaires (18.600) ayant bondi en 2009 de 142%. Et rappelle que les « doucineurs » ont bénéficié d’une « réduction d’impôt d’environ 40.000 euros par tête».
Le rapport indique encore que :« non seulement elle est couteuse, mais elle a abouti a financer des projets peu pertinents », il souligne à ce titre que « le secteur de la plaisance a bénéficié d’un taux de réduction de 70% », alors que cette activité a peu d’effets économiques.
Cependant, ces mêmes rapporteurs préconisent que pour combler les déficits publics causés par ces largesses, qu’il vaudrait mieux« ralentir les dépenses publiques, exiger des efforts de la Sécurité Sociale, des Collectivités locales, cibler des aides sociales, procéder à la désindexation des retraites, remettre à plat les soins remboursés à 100%, ou encore augmenter les cotisations des assurés sociaux ».
A l’évidence la surveillance des comptes économiques, dans ses solutions, peu à son tour se révéler perverse. Car du coup, ceux que la Cour des Comptes destine au paiement de la note salée, sont ceux là mêmes qui font déjà quotidiennement les frais des plans d’austérité du gouvernement.

11-02-2012
 



31,6 milliards misés aux jeux d'argent en 2011, le principal gagnant reste l'Etat.

31,6 milliards sur l'année, 86,5 millions d'euros par jour. C’est la somme astronomique que les Français ont misée en 2011 aux jeux d'argent : loto, PMU, poker en ligne, etc. Un montant record, en hausse de 20 % par rapport à 2010 et presque deux fois plus élevé qu'en 2002.
En Martinique c’est 150.000.000 euros qui sont joués chaque année soit environ 375 euros par tête d’habitant par an, beaucoup plus si on devait dénombrer les joueur uniquement.
Si ce chiffre représente le prix du rêve d’être un jour millionnaire, ce que nous devrons surtout retenir c’est que le principal gagnant de ce grand Monopoly reste l'Etat, qui lui a empoché pour le coup 5 milliards en 2011 et ça c’est la réalité !
 



Monsieur Guéant pour vos propos nauséabonds, vous n’êtes pas le bienvenu !

Si Serge Letchimy a été accueilli triomphalement par ses partisans et au-delà à son arrivé à  l’aéroport Aimé Césaire du Lamentin, cela ne risque d’être le même scénario pour Claude Guéant qui arrive en Martinique ce week-end.
Aux propos tenus par serge Letchimy à l’Assemblée nationale, la classe politique ne s’est pas trompée en lui témoignant un soutien ferme par des communiqués de presse largement diffusés et qui tous prenaient position en faveur du député du Centre de la Martinique.
En effet, de nombreux mouvements ou partis se sont manifestés. Le PPM bien entendu, Mouvement Populaire Franciscain, Vivre à Schœlcher, le Modémas, Combat Ouvrier, même la droite décomplexée, telle que le Parti Régionaliste Martiniquais, s’est désolidarisée de la déclaration nauséabonde de Guéant, et si de son coté l’UMP n’a pas soutenu le député du Centre, le Parti du pouvoir en place a néanmoins condamné les propos infectes du ministre de l’intérieur.
D’ailleurs, dès vendredi soir, monsieur Guéant aura l’occasion de mesurer l’impopularité de sa déclaration, car nombreux sont ceux qui appellent à un meeting de protestation sur la Place Abbé Grégoire aux Terres-Sainville à Fort de France pour dénoncer les abjections de Guéant.
Au du tollé que Guéant a déclenché, ici aux Antilles et en France même, il faut croire qu’un nombreux public à Abbé Grégoire fera le déplacement et ce sera sans aucun doute la meilleure des manières pour bien faire savoir à ce monsieur qu’il n’est pas le bienvenue en Martinique.

11-02-2012



La DIECCTE met en place le Comité Régional de Prévention des Risques professionnels.

Vaut mieux tard que jamais pourrait-on dire, car voilà qu’après 5 années d’existence que débarque en Martinique le CRPRP (Comité Régional de Prévention des Risques professionnels).
Qu’est-ce donc ce nouveau « Comité » ?
C’est une instance consultative de concertation qui participe à la définition Régionale de la politique de protection de la santé de la sécurité au travail et d’amélioration des conditions de travail. Il est placé sous l’égide du Préfet de région.
Son objectif est donc d’élaborer des diagnostics territoriaux en matière de conditions de travail, décliner un Plan régional de santé Travail et donner des avis sur des études.
Il est composé des organisations syndicales de salariés et d’organisations patronales. Et de quatre autres collèges avec des administrations  des services d’expertise, et des personnes qualifiées (médecines du travail, amrec etc.…).
Pour que cela ne soit pas un organisme de plus, où chacun viendra ronronner sans s’engager réellement, les organisations syndicales de salariés ont prévenu, qu’il faudra sans doute que tous les moyens d’expertise soient mis à disposition de ce Comité de sorte que l’examen d’évaluation soit approprié et que les actions à venir en matière d’amélioration des conditions de travail soit visibles et vérifiables.



Dans l’Education nationale, un agent sur sept est en "burn out"

(Lu dans Viva magazine)
Selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la Mutuelle générale de l’Education nationale (Mgen), et des syndicats (Fsu, Unsa-Education, Sgen-Cfdt), un quart (24 %) des agents de l’Education nationale est en état de tension au travail et 14 % – un sur sept – considère qu’il est en situation d’épuisement professionnel ("burnout").
Les plus touchés semblent être les conseillers principaux d’éducation (Cpe), les administratifs, les enseignants du primaire et des collèges, notamment les plus de 55 ans.
Les chiffres du Carrefour santé social sont voisins de ceux révélés par l’enquête Summer qui porte sur la population active générale et dans laquelle 23 % des salariés se déclaraient tendus au travail.
Comparativement aux résultats de l’enquête Summer, les personnels participant à l’étude du Carrefour santé social sont soumis à une "demande psychologique" forte mais bénéficient d’une "latitude décisionnelle" importante dans leur travail. Ce qui contribue “à réduire le niveau de risque psycho-social”, souligne l’enquête.
L’étude du Carrefour santé social* portait également sur les troubles musculosquelettiques (Tms). Une majorité des salariés de l’Education nationale ont souffert de Tms au cours de la dernière année : nuque ou cou (78 %), bas du dos (75 %), épaule (60 %), genou ou jambe (54 %). Selon la zone du corps, entre un tiers et plus de la moitié des répondants déclare un problème au cours des sept derniers jours.
 Enquête menée auprès de 5 000 personnes – enseignants, personnels d’encadrements, administratifs.

 



La TVA sociale ne sera pas appliquée dans les DOM, un aveu de « bidonnage » !

Alors que nous l’avions déjà dit dans une précédente publication (site du 21 janvier), voilà que Marie Luce Penchard, l’oracle, sorti de sa léthargie vient nous l’annoncer à son tour.
En effet M-L P vient de nous indiquer, ce que nous savions déjà, la TVA ne sera pas appliqué dans les DOM, les patrons de nos régions sont déjà « hors concours » en matière d’allègements de charges et de passe droit en tout genre.
Même sa petite camarade de ministère, Valérie Précresse, a tenue d’ajouter une couche en nous rappelant que « l’outre-mer, en matière d’allègement de charges, bénéficiait de dispositifs plus avantageux que ce qui a été choisi pour l’Hexagone ».
Dont acte !
Mais alors, comment ces gens comptent-ils expliqué au peuple français, que ce qui n’a pas marché pour les DOM, marchera pour l’Hexagone ?,
Ces soi-disant dispositifs destinés, à protéger l'économie locale et qui ont couté des millions d’euros de fonds qui ont manqué aux organismes sociaux, existent depuis des décennies dans les DOM et n’ont jamais fait la preuve d’une quelconque efficacité !
Présenté aujourd’hui aux Français comme la solution miracle pour la compétition des entreprises et pour l’emploi, la TVA sociale, nous affirmons que cette TVA aura surtout des conséquences néfastes sur le budget des ménages les plus démunis.
Cette mesure qui consiste à diminuer la part des cotisations sociales des entreprises, ne servira qu’à accroitre les marges bénéficiaires de celles-ci, mais il est évident qu’elle n’aura aucun effet ni sur l’emploi, ni sur la consommation.
Et pour cause.
Dans les DOM, ces mesures d’exonérations existent depuis plusieurs années. La loi Perben de 1994 jusqu’en 2000, puis la loi d’orientation pour l’Outre-mer du 13 décembre 2000 (Loom), puis la loi de programmation pour l’Outre-mer du 21 juillet 2003 (Lopom) puis la loi de programme pour le développement économique et la promotion de l’excellence Outre-mer du 27 mai 2009 (Lodeom).
Et bien entendu les conséquences sur l’emploi sont nulles puisque la courbe du chômage ne cesse de monter et quant à l’influence que cela aurait pu avoir sur la baisse des prix, là non plus aucune démonstration n’est à faire puisque l’inflation n’a cessé de croitre depuis le début (2007).
Alors, les travailleurs de France non plus, n’ont rien à espérer  de ces politiques. Elles sont dictées et menées en faveur des intérêts du patronat qui sont encouragés dans leur logique de gagner toujours plus, et ce  malgré leurs gains déjà considérables, et leurs profits déjà énormes réalisés sur le dos des travailleurs des retraités et des chômeurs.
04-02-2012



L’Aract Martinique, relance les discussions.

L’Aract Martinique a décidé de relancer les travaux de la Commission Paritaire de Conciliation d’interprétation et de Suivi de l’Accord sur le droit syndical, les conditions de travail et le dialogue social.
Cela veut dire également que les discussions interrompues depuis plusieurs mois déjà, vont se renouer sur la question de la négociation dans les branches professionnelles.
Il sera également question de valider la participation aux instances paritaires locales, de toutes les organisations syndicales de Martinique, qui ont une représentation prud’homale.
Cette fois-ci, il faut que les discussions aillent à terme, afin que cet accord obtenu par le combat le 03 avril 2009, et ce malgré la volonté du patronat, trouve son application.

28-01-2012



Le mouvement de grève des aéroports par les agents de sûreté a été un bel exemple de détermination (Chronique Ouvrière)

Le 24 janvier, l’Assemblée nationale doit commencer à examiner la proposition de loi déposée par Eric DIARD (député UMP), relative « à l’organisation du service et à l’information des passagers dans les entreprises de transport aérien de passagers ».
Ce texte est « sorti du chapeau » lors du mouvement de grève observé en décembre dernier par les travailleurs de la sûreté aéroportuaire, qui a donné lieu à de fortes déclarations d’hostilité du gouvernement (voir, notamment, « Quand le droit de grève est pris en otage », Le Monde des 25 et 26 décembre 2011).
Danièle HANRYON :déléguée CGT à ICTS Roissy, une des entreprises de sûreté aérienne concernées par le conflit, a eu la gentillesse de répondre aux questions de Chronique Ouvrière.
Chronique Ouvrière :Quelles ont été les revendications à l’origine de la grève des agents de sûreté au mois de décembre dernier ? Quels ont été les temps forts du mouvement de grève ? Quelle a été l’issue de ce conflit ?
Danièle HANRYON :La revendication des 200 euros était la première. Elle correspondait au fait qu’à Marseille des salariés d’ICTS, l’entreprise où je travaille, gagnent 2OO euros de plus. (Cela est possible car ICTS a repris le marché il y a quelques mois et ces salariés dépendaient d’une autre convention collective. Cela a choqué dans toutes les entreprises de la sûreté). Les autres revendications étaient : l’arrêt des temps partiels, la subrogation, les conditions de travail, les reprises à 100% en cas de transfert, et, au fur et a mesure de la grève, le paiement des jours de grève.
La grève a été une grève dynamique, avec des salariés en colère, déterminés. Le fait qu’elle soit inter-entreprises, nationale, intersyndicale, qu’elle est été médiatisée parce que la revendication des 200 euros plaisait, a donné du courage.
Au fur et à mesure du conflit les grévistes se sont imposés et ont franchi des pas. Nous n’avions pas l’autorisation de défiler dans les aérogares. Nous l’avons fait… Nous avons tenu nos AG à heure fixe (2 par jour). Nous avons obtenu un médiateur dans les 3 jours du conflit. Nous nous sommes imposés dans les négociations (nous étions présents à 30 personnes et 39 à la dernière). Les patrons et les fédérations voulaient que ca se passe ailleurs qu’à Roissy. Les patrons disaient « ici ce n’est pas la démocratie directe ». Les fédérations étaient d’accord. Nous avons imposé de rendre compte au fur et à mesure des négociations. Nous avons surtout obtenu que ce conflit soit pris en compte sur tout le territoire et que si nous obtenions quelques chose, la plus petite des entreprises de la sûreté l’obtiendrait. C’est pour ces raisons que les appareils syndicaux se sont retrouvés a négocier pour la branche.
Ce qui a été obtenu ne correspondait en rien à ce qui avait été demandé par les grévistes. (une prime de 800 euros, l’augmentation de la prime de panier de 1,60 euros et la reprise du personnel a 100% au lieu de 85 en cas de transfert de personnel).
Bien qu’écœurés des signatures des appareils, sauf la cgt, cela a suffi aux salariés pour reprendre.
Chronique Ouvrière :Au cours du conflit, la police est « entrée en action ». Quelle forme a pris cette intervention ? Quelle a été son impact sur la grève ?
Danièle HANRYON :Depuis le début du conflit, les directions respectives ont essayé, comme ils le font lors de tous les conflits de pallier avec des non grévistes. Très vite ils se sont retrouvés avec du personnel non habilité à faire les fouilles. Ils ont aussi fait venir du personnel de l’étranger (Espagne, Hollande, Allemagne) pour remplacer les grévistes. Ce qu’on peut dire ; c’est que là le préfet donne toutes les autorisations, toutes les procédures, les agréments pour exercer, alors que toute l’année, pour nous, il n’est pas question du moindre écart en matière de validation des habilitations ou des procédures pas effectuées et les caméras qui sont là pour nous surveiller y veillent….
Les agents grévistes ont pris ça pour une provocation, les réactions syndicales n’ont pas été à la hauteur de ce qu’il aurait fallu faire.
Mais les policiers, s’ils pouvaient faire des fouilles au corps et ouvrir quelques sacs, ont été mis là plus pour faire une démonstration médiatique, car il ne pouvaient pas tout faire et entre autre se servir des rayons X . De plus ils ne les ont mis ni sur la piste ni en soute où de nombreux agents de sûreté étaient aussi en grève. De plus ils n’étaient pas non plus des centaines.
Les femmes de ménages de l’aéroport disaient : « Si c’étaient nous qui étions en grève, je ne crois pas qu’ils seraient venus nettoyer les chiottes de l’aéroport ».
Le personnel, comme nous, avons trouvé ça scandaleux.
Chronique Ouvrière :Une proposition de loi relative à l’organisation du service et à l’information des passagers dans les entreprises de transport aérien de passagers va commencer à être examinée par l’Assemblée nationale le 24 janvier.
Le souci d’assurer la continuité du service public est l’une des raisons affichées de ce texte visant à une forte réglementation de l’exercice du droit de grève dans le transport aérien. Pourrais-tu nous parler un peu des entreprises de sûreté qui interviennent sur l’aéroport de Roissy ? Peuvent-elles être présentées comme associées à la « gestion du service public » ?
Danièle HANRYON :Dans la sûreté, il y a deux grandes activités : la première, la plus connue, ce sont les postes d’inspection filtrage (PIF), là ou les passagers se font fouiller juste avant l’embarquement. Ce sont des marchés ADP renégociés tous les 3 ans environs et qui vont soit à ICTS soit à BRINK soit à ALYSIA sûreté ou encore à Sécuritas. Je parle de Roissy ou le gestionnaire d’aéroport est ADP. Puisque c’est un marché ADP, les marchés des PIFS sont soumis a préavis.
L’autre activité est appelée « l’aviation » et nous travaillons pour les compagnies aériennes directement. Les marchés sont soumis à appel d’offres environs tous les trois ans. Mais là nous ne sommes pas soumis à préavis. Et parfois nous l’utilisons pour des grèves de secteur. J’ai oublié le fret, qui lui non plus n’est pas soumis à préavis. Mais lorsque nous appelons a une grève de tout l’établissement, nous déposons un préavis.
Si c’est un appel national de la fédération nous déposons quand même un préavis par entreprise, car les patrons, peut-être à tort, ne le reconnaissent pas.
Pendant la grève je crois que c’est la CFDT qui a saisi le tribunal, parce que la police nous remplaçait, « pour atteint au droit de grève ». Le tribunal a aussitôt affirmé que cela n’était pas le cas puisqu’il s’agit d’un service public.
Notre revendication est de demander d’être un service public pour le public. Puisque, avant 2000, c’est la police qui assurait ces missions.
Chronique Ouvrière :La proposition de loi prévoit la mise en place d’un « dispositif de dialogue social préventif à l’exercice du droit de grève  » complété par « une obligation de déclaration individuelle, confidentielle, de participation au mouvement de grève 48 heures à l’avance  ». A ton avis, cette obligation d’un « préavis individuel » est-elle dangereuse ? Est-elle de nature à affaiblir le nombre des participants aux futures actions collectives ?
Danièle HANRYON :Nous déposons donc des préavis de 7 jours, si l’on prend en compte les délais de la poste. Les patrons nous reçoivent, mais utilise les journées de préavis à organiser les postes pour contrer la grève, trouver des agents pour nous remplacer. Une cellule de crise est mise en place avec les patrons, ADP, la police, le préfet... alors déjà ils s’organisent. Le dépôt individuel de 48h est un véritable obstacle car déjà avant la grève les patrons exercent de grosses pressions, menacent les salariés, donc se sera plus difficile. Tout dépendra, comme d’habitude, de la détermination.



La lutte des agents de sécurité du port a payé.

La grève s’est terminée avec la signature d’un protocole d’accord, accordant aux grévistes gain de cause par le versement d’une prime différentielle qui se situe entre les 12 euros de taux horaire et les 9,54 euros inscrits sur les fiches de salaires.
Mais cette sortie de conflit qui se déroulait dans l’entreprise Antilles sécurité aurait pu tourner court. Car les directions de la CCIM et de l’employeur principal du port GEMO, qui n’étaient pas directement concerné par la mobilisation, ont malgré tout cherché la manière forte pour briser la lutte des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont cherché et obtenu une décision du tribunal de Fort de France qui a condamné la grève en décidant d’une ordonnance particulièrement sévère qui ordonnait aux grévistes de « cesser le trouble « constitué par le maintien forcé des barrières d'accès en position horizontale », sous peine de 10 000 euros d'astreinte.
Que faut-il observer de ce comportement du patronat. Et bien à chaque conflit qui se déroule sur le port qu’il soit à l’initiative des dockers, des portiqueurs, des chauffeurs, les patrons utilisent ces situations comme un bassin à leur stratégie de lutte contre la grève.
L’idée de ce patronat est de chercher à chaque fois la condamnation par le tribunal des mouvements de grève, ce qui est ensuite utilisé pour faciliter leurs campagnes de dénigrement des mouvements sociaux dans l’opinion du grand public.
D’autre part la volonté des patrons, c’est sans aucun doute tenter d’initier un mouvement plus large du patronat à des comportements d’entrave à l’exercice du droit de grève.
Drôle de mentalité que celle de ce patronat Martiniquais, de la morgue, de la hargne, et de la volonté d’en découdre, pour chercher à faire céder les grévistes par la force. Mais il faut croire que c’est là peine perdue puisque tous ces temps derniers, les mouvements de lutte sur le port ou ailleurs, se sont montré déterminé et ont traduit la volonté de vaincre des travaillleurs.



Les travailleurs de la Préfecture s’organisent !

Les salariés de la Préfecture et des sous-préfectures de la Martinique peuvent désormais s’affilier à la CGTM. En effet un syndicat CGTM des personnels vient de voir le jour dans cette grande administration.
Bien entendu l’idée faisait son chemin déjà depuis longtemps. Autour de quelques camarades, la protestation s’organisait, les informations circulaient, et c’est de cette posture là que l’idée de faire plus et de faire mieux est née.
Aujourd’hui c’est donc à la fois, l’aboutissement d’un projet et le commencement d’une action de rassemblement des travailleurs de cette fonction publique qui s’amorce, alors souhaitons en cette période de vœux, une longue vie et un fructueux travaille à cette équipe de militants.

28-01-2012



De nouveaux allègements pour le patronat (30 milliards).


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Selon Nicolas Sarkozy l’idée de la “Tva sociale”,  est  de diminuer les cotisations sociales destinées à financer les différentes branches de la Sécurité sociale (Vieillesse, Maladie, Famille, Accident du travail-Maladie professionnelle et Chômage) et transférer ces prélèvements non perçus sur la consommation des ménages les plus démunis.
Globalement ces ressources, soit 30 milliards d’euros par an, pourrait être compensée par une augmentation de la Tva de 4 à 5 points sur les achats de biens ou de services.
Beaucoup de flous demeurent bien entendu notamment sur : à quoi seront affectées les marges dégagées ?  À augmenter les salaires ?...
A embaucher ?  rien n’est moins sûr bien entendu.
Serviront-ils à accroître les marges des entreprises ? C’est certainement le scénario le plus évident car nous concernant ici aux Antilles-Guyane ont aura remarqué que la recette n’a rien de convaincant puisque depuis des années déjà la politique du gouvernement n’a cessé de pratiquer les baisses de cotisations, sans pour autant que rien ne change sur le plan de l’emploi ou des salaires.
 
Les mesures d’exonérations dans les DOM existent depuis plusieurs années. La loi Perben de 1994 jusqu’en 2000, puis la loi d’orientation pour l’Outre-mer du 13 décembre 2000 (Loom), puis la loi de programmation pour l’Outre-mer du 21 juillet 2003 (Lopom) puis la loi de programme pour le développement économique et la promotion de l’excellence Outre-mer du 27 mai 2009 (Lodeom). . Les cotisations non payées qui représentent plusieurs centaines de millions d’euros ne sont pas non plus compensées par l’Etat qui mène ainsi à bon marché sa politique en faveur du patronat.
 
Rien que pour l’année 2010 concernant les mesures d’exonérations de zone, alors que la totalité des exonérations représentaient 1,3 milliard d’euros, les exonérations en faveur des entreprises des départements d’Outre-mer ont totalisé presque les trois quarts de l’ensemble de ces exonérations soit 917 millions d’euros.
Aujourd’hui, la réalité est que les cotisations sociales Outre-mer, sont versées quasiment par les seuls salariés à la Sécurité sociale car les employeurs, eux, dans leur quasi-totalité, ne versent plus rien du tout ou sinon pas grand-chose.
Bien entendu les conséquences sur l’emploi sont nulles puisque la courbe du chômage ne cesse de monter et quant à l’influence que cela aurait pu avoir sur la baisse des prix, là non plus aucune démonstration n’est à faire puisque l’inflation n’a cessé de croitre depuis le début (2007) de la crise du système de production capitaliste.
Pour les travailleurs, il n’y a rien à espérer  de ces politiques. Elles sont dictées et ensuite menées en faveur des intérêts du patronat qui sont dans leur logique de gagner toujours plus, et ce  malgré leurs gains considérables, et leurs profits énormes.
Quant à Sarkozy, malgré toutes ses déclarations, les travailleurs n’ont rien à attendre de lui sinon chômage et difficultés, la seule perspective qui vaille pour eux, c’est la lutte déterminée contre sa politique scélérate qui veut que les riches soient toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres.
 
21-01-2012
 
 



6 mois de prison avec sursis requis contre Serge Caboste : tout ce qui est excessif est dérisoire.

Pour des faits qui remontent à juillet 2010, un inspecteur du travail présent sur le port de Fort-de-France escorté de deux représentants de l’employeur, se fait chahuter par un groupe d’ouvriers dockers présents ce jour là.
Ce monsieur a expliqué dans sa plainte contre l’ouvrier, que durant son inspection, il a vu un employé avec une tenue non appropriée sur les lieux de travail et l’a interpellé. L’ouvrier ne sachant pas à qui il avait à faire, à réagi en proférant à l’encontre de l’inspecteur quelques mots relevant de l’anatomie de la femme, comme il est souvent fait usage vis-à-vis d’un interlocuteur inconnu de surcroit dans ces lieux là.
Mais « monsieur l’inspecteur », ne l’a pas entendu de cette oreille et sans doute poussé par les deux acolytes de GEMO (l’employeur principal du port) qui l’accompagnaient dans sa visite, s’est rapidement cabré.
Sitôt après, il décidait de porter plainte contre l’ouvrier dockers.
Il faut sans doute croire que nos deux représentants de GEMO y sont également pour quelque chose. Ils ont sans doute trouvé l’occasion trop belle, car ils savaient tous les deux que l’ouvrier que l’inspecteur a placé dans son collimateur ce jour là, n’est autre que le délégué syndical de la CGTM des ouvriers dockers et ils se sont vite commis, en témoins de mauvaise intention, contre Serge Caboste.
Et c’est au cours du procès que s’est révélée ce que l’on peu qualifier de cabale.
Car ce qui fut extrêmement suspect lors de cette comparution, ce fut l’acharnement du juge et du procureur à vouloir ce jour là, faire le procès du syndicaliste et par la même occasion du syndicat CGTM du port de Fort de France.
L’ouvrier fut soumis à un déluge de questions-accusations s’inspirant toutes de son rôle comme principal représentant syndical hyper actif sur le port. Rien ne lui fut épargné. Il fallait qu’il révèle son salaire, ses heures d’absence sur le port, ses occupations syndicales, le juge, allant même jusqu’à faire dans le dénigrement à certains moment.
Et au bout de cette parodie, six mois de prison avec sursis fut requis par le procureur et confirmé par le juge. C’est là bien entendu une lourde condamnation pour si peu, pouvait on entendre dans le hall du palais de justice.
Et lorsque l’on rapproche cette décision au jugement des prévenus de l’organisation écologiste Greenpeace accusés pour infraction à la sécurité d’un site nucléaire, ils ont, pour ces faits beaucoup plus graves écopé de 6 mois de prison avec sursis. Il y a donc lieu de s’interroger sur l’iniquité du jugement rendu à Fort de France contre Serge Caboste.
Alors comment ne pas dénoncer le caractère excessif dans le choix du juge. Car si le but d’une telle sentence avait pour vocation de faire peur, nos juges risquent d’être déçus du résultat, car loin de se faire craindre, la justice dans ces cas là, va plutôt se couvrir de honte.

21-01-2012
 



Fin de la grève à l’hôtel-club.

Suite à une rencontre qui s’est tenue à l’hôtel-club à l’anse-à l’âne en présence de la direction du travail et de l’employeur gérant max Tanic, un accord a été trouvé.
L’employeur s’est enfin décidé à régler le versement du salaire du mois de décembre et de prendre de bonnes résolutions pour les mois à venir. Par ailleurs les grévistes ont exigé que soit réglé la question des « extras » qui bien que travaillant de manière permanente dans l’établissement depuis plusieurs années sont considéré à tort comme ne faisant pas partie du personnel, ce qui correspond à un statut précaire qu’ils refusent. Il a été convenu que pour compenser ces retards de paiement, une prime de 120 euros sera versée à l’ensemble des salariés.
Une fois encore il a fallu faire la grève pour qu’un droit aussi élémentaire que le versement du salaire, soit respecté.

21-01-2012



BFC AG :Un salarié sacrifié...sans aucune preuve.

C’est véritablement une tragédie qui est en train de se jouer à la BFC AG - Agence Deproge - Fort de France.
 
Rappelons que le S.M.B.E.F, le 27/12/2011, a appelé à un mouvement de grève d’avertissement [l’autre syndicat implanté, malgré qu’un de ses adhérents soit aussi menacé de sanction, n’a pas donné de position claire contre les agissements sans preuve de la BFC].
 
AUCUN SENTIMENT … AUCUNE COMPASSION … AUCUNE CONSIDÉRATION POUR LES SALARIÉS D’EN BAS … DU JAMAIS VU … comme des brebis qu’on emmène à l’abattoir, le 27/12/2011 la BFC AG a convoqué 3 Salariés, des « lampistes ou fusibles » pour des entretiens préalables à des sanctions diverses : le 1er à 9h00 … le 2ème à 10h00 … le 3ème à 11h00.
 
QUELLE IMAGE DE DÉMOCRATIE ET D’HUMANITÉ … la vie professionnelle et/ou familiale se joue dans moins d’une heure de temps !!! … on voit bien que cet exécrable créneau horaire n’est qu’une comédie, une mascarade d’écoute des explications des Salariés.
 
Il n’est point besoin de fréquenter leurs grandes écoles de magistrature pour reconnaître que ces simulacres d’entretiens n’avaient qu’un but, faire semblant de respecter les Droits des Travailleurs … manifestement les sanctions sont déjà décidées d’avance.
    
Sachant la vitesse à laquelle les fausses informations circulent dans et hors la Profession, sans entrer dans les détails, nous pouvons dire aujourd’hui que notamment le Caissier de la BFC Agence Deproge serait dans la tempête pour une supposée  ≠ de 70.000,00 €.
 
Nous utilisons le conditionnel, car, aussi bizarre que cela puisse paraître, la BFC AG cherche à licencier le Collègue sans la moindre preuve, sans savoir avec exactitude l’origine de la différence, sans s’assurer qu’il s’agisse d’une différence, d’une disparition de fonds ou d’une mauvaise passation d’écritures.
 
2 Inspecteurs de France, du LCL, ont été dépêchés sur ce dossier … aigris de ne pas tenir un coupable, l’un d’entre eux s’est même livré à des actes d’intimidation sur la personne du Caissier, pour le forcer à avouer.
 
Même le fameux entretien préalable n’a pas clarifié les motifs du projet de  licenciement … pour décoder la phraséologie patronale, le Collègue serait sanctionné parce qu’il aurait caché la différence, parce qu’il n’aurait pas passé les bonnes écritures, parce qu’il serait responsable des fonds de sa caisse.
 
Les dirigeants de la BFC ont fait le choix de sacrifier un Petit d’en bas au lieu de remettre en cause ses  propres moyens de management ou de gouvernance !!!
 
À ce stade, pour le S.M.B.E.F, licenciement serait abusif.  



Fichage des syndicalistes : l’acharnement du gouvernement (CGT-France)

La volonté de criminaliser l’action syndicale, en fichant  dans le fichier ADN les militants syndicaux, revient sur le devant de la scène.Des syndicalistes assumant toutes leurs responsabilités représentent les intérêts des salariés, refusent la casse de l’outil de travail, la mort de l’économie locale, régionale...Lire la suite dans le doc ci-dessous

fichage des syndicalistes


Mobilisation des travailleurs de l’hôtellerie : débrayage à l’hôtel-club.

Pas de salaire, pas de travail, c’est ce que l’on pouvait entendre sur toutes les lèvres ce mardi matin dans les couloirs de l’hôtel-club des Trois-ilets, jours de débrayage des travailleurs.
En effet le mécontentement des salariés est à son comble. Cela fait déjà plusieurs jours que leur salaire aurait du leur être versé, et il n’en est rien !
Pourtant le mois dernier, ce fut le même scénario et le gérant (La Sémavil) avait promis que cela ne se reproduirait plus. Il n’empêche que les travailleurs, aujourd’hui, n’ont pas d’autre choix que de constater que ces gens là mentent comme ils respirent.
En tout cas, ça passe très mal et personne ne décolère dans l’hôtel.
Avec ce débrayage c’est un d’avertissement, qui dit que les travailleurs entendent faire une fois pour toute le point avec l’employeur pour que celui-ci cesse de les traiter de cette manière.
Cette action des travailleurs pour le paiement de leur salaire, montre bien qu’on est loin des grands discours sur le développement du tourisme, sauf si pour certains cette dissertation n’est là que pour abriter les vrais bénéficiaires de cette opération.

14-01-2012



Prolongation de l’accord salarial de 2009

L’accord salarial conclu entre les syndicats, le patronat, l’Etat et les collectivités locales en mars 2009 avait mis fin à plus d’un mois de grève générale dans les Antilles et en Guyane. L’Etat avait prévu l’échéance de sa participation en décembre 2011. Il était question pour le gouvernement de ne plus participer au financement d’une petite hausse de salaire obtenue par la masse laborieuse après le mouvement revendicatif de février mars 2009. La volonté du Sénat était de prolonger de 3 ans la participation de l’Etat. Finalement, le gouvernement a accepté de prolonger d’un an les engagements de l’’Etat.
Nous ne sommes pas dupes sur la stratégie du gouvernement en période pré électorale. De nombreuses mesures seront prises  avant l’élection présidentielle en France et les élections législatives pour atténuer la volonté manifeste de désengagement de l’Etat qui fait peser sur les travailleurs angoisses et incertitudes. Les travailleurs doivent être conscients que l’Etat ne fait pas de cadeau, pas plus que le patronat et que rien n’est jamais définitivement acquis. Seule la mobilisation permanente des travailleurs rend possible une amélioration de leurs conditions sociales.

FDF 7-01-2012



Les travailleurs de l’entreprise de sécurité du port relance leur action.

Les salariés chargés de la sécurité sur le port de fort de France sont de nouveau en grève. Après avoir fait plier leur ancien patron de l’entreprise Euro Sécurité qui avait la charge de la sécurité sur le port jusqu’au 31 décembre 2010, les voilà en butte au repreneur du marché, l’entreprise Antilles sécurité.
On se souvient du mouvement de grève des agents de sécurité, mouvement qui avait bloqué les accès du port au mois de décembre. D’ailleurs il ne leurs a pas fallu du temps pour obtenir gain de cause puisqu’un accord de salaire avait permit dès le 7 décembre de mettre un terme au conflit.
Aujourd’hui la nouvelle entreprise avec à sa tête Pierre Marie-Joseph, prétend ne pas vouloir reconnaitre l’accord signé par les parties et à cette attitude les travailleurs n’y comprennent rien !
Mais alors que les parties sont en pleine négociation, débarque un huissier qui assigne les grévistes à une comparution au du tribunal de Fort de France en vue de décider de la levée du piquet de grève.
Cela a suffit pour que les grévistes tous ensemble quittent immédiatement la table des négociations. Dans le chapitre des provocations, même manuel Beaudoin, le président de la CCI, y est allé son show en voulant forcer le barrage des grévistes et récupérer la télécommande qui contrôle les accès des camions au port.
En tout cas rien ne s’arrange, bien au contraire on peut même dire que cela risque de se compliquer si un accord n’est pas rapidement trouvé.
C’est donc lundi matin que les négociations reprendront, et que l’on saura vraiment de quel bois se chauffent les grévistes. Ils disent en tout cas qu’il n’est pas question qu’ils abandonnent les augmentations de salaires qu’ils viennent à peine il y a un mois d’arracher !
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La TVA sociale une nouvelle arnaque du gouvernement contre les plus démunis.

Nicolas Sarkozy lors de ses vœux a annoncé la mise en place d’une TVA sociale qu’il fera voter par le parlement avant les élections présidentielles. Le principe de cette TVA sociale voulue par le gouvernement, repose sur la suppression des cotisations sociales des entreprises en France. Dans les faits, il s'agira d'augmenter le taux de TVA en contrepartie d'une baisse des cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Le but de l’opération nous explique Sarkozy et sa troupe est « d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises » vis-à-vis des entreprises concurrentes qui viendraient « d’ailleurs » !!!
 Mais en quoi consiste cette fameuse TVA sociale ?
En fait le gouvernement cherche tout simplement à réduire les cotisations sociales des employeurs français (pour l’instant mais à supprimer à terme) pour dit-il faire baisser le coût du travail en France. Ainsi, dans les faits, pour tous les produits fabriqués en France qui seront exonérés de cotisations, les prix resteraientstables et bas. Ainsi, pour les affabulateurs du gouvernement, la TVA qui passera de 19,6 à 22% va donc contribuer à baisser les coûts de production des entreprises françaises, et la taxe perçue, payer par les produits étrangers, compensera les pertes de cotisations dues à la protection sociale.
En théorie, lesproduits français seraient par conséquent plus compétitifs, et la rentabilité des entreprises françaises plus grande. Par contre, pour lesproduits fabriqués à l’étrangerqui seront  frappésdes taxes d’entrées imposées, les prixdeviendront seront plus élevés.
Voilà le discours lénifiant des défenseurs de la tva sociales.
En guise d’argument abject, c’est  pour faire sortir, nous dit Sarkozy, les entreprises de la contribution au financement de la protection sociale. Sarkozy une fois encore, culpabilise les chômeurs qui n’ont pas d’autres choix que de vivre des prestations sociales, il nous explique, qu’avec le temps les prestations sociales (allocations familiales notamment) se sont élargies et le champ des bénéficiaires dépasse aujourd'hui largement les seuls salariés !
Mais en disant cela, il nous laisse entendre surtout, qu’il faut mettre à contribution les consommateurs, qu'ils occupent ou non un emploi salarié, qu’ils soient chômeurs ou retraités.
Faire contribuer « les importations qui font concurrence aux produits fabriqués en France » équivaut à faire payer les consommateurs qui trouvent leur compte en achetant aux plus bas prix du marché, ce qui correspond dans la majeure partie des cas, à leur capacité de pouvoir d’achat. Ainsi ils vont alléger les charges des entreprises, en les faisant payer aux consommateurs.
Cependant, rien ne garantit que les entreprises françaises vont répercuter la baisse des charges sur leurs prix hors taxes. Elles peuvent au contraire en profiter pour reconstituer leurs marges. Ce fut le cas en Martinique en 2009, alors que le Conseil Régional avait admis le principe de la baisse du taux d’octroi de mer, sur la totalité des produits, cette réduction n’a pas été répercutée sur les produits à la vente.
Alors il y a fort à parier que ce nouveau coup bas du gouvernement, qui ne fait qu’obéir aux désidératas des objectifs du patronat, ne produira pour seul effet qu’une hausse prévisible du prix des produits importés, qui s'ajoutera aux prix des produits et des services domestiques. C’est très clair, cette décision va inéluctablement affecter le pouvoir d'achat des ménages les plus défavorisés.
FDF 7-01-2012



« LE BILLET HEBDO DU S.M.B.E.F »

 
Lundi 19 Décembre 2011
 
L’AFB MARTINIQUE
ORGANE SANS RÈGLE, SANS PAROLE
Contrairement au patronat bancaire de la Guadeloupe, de la Guyane et de la France qui, chaque année, change de président … depuis 2007 le patronat bancaire de la Martinique est présidé par une seule et même banque, la Banque Des Antilles Françaises.
 
Le S.M.B.E.F n’a pas la prétention d’aller mettre de l’ordre dans ce « club patronal » mais le fait que la Commission Locale Paritaire ne soit aussi présidée - à notre avis, un déni de démocratie - que par le président de la délégation patronale, il est d’une nécessité impérieuse d’être en face d’un nouvel interlocuteur, d’une autre culture de la négociation.
 
Et pourtant, dans un courrier de L’AFB FRANCE du 16/11/2010 il est réaffirmé le principe d’alternance à la présidence de la délégation patronale, à la Martinique.
 
LES SALARIÉS - SG / BNP / CA … - PAYENT LES POTS CASSÉS
Les Dirigeants ont détourné les Banques de leur vocation première, en risquant l’épargne populaire sur des produits spéculatifs … aujourd’hui où la faillite de cette spéculation éhontée se fait ressentir, ce sont les salariés qui payent les mauvaises décisions.
 
Ce qui est le plus insupportable, le plus immoral, pendant que les innocents, les gens d’en bas, sont persécutés, stressés, inquiets par des PSE, des  réorganisations, des licenciements déguisés : ruptures conventionnelles « volontaires », suppressions de postes, etc., les rémunérations des Dirigeants ne cessent de croître (Michel Lucas aurait touché 1.376.000 € de prime de départ DG Crédit Mutuel).



Condamnations spectaculaires des pwofiteurs du Crédit Martiniquais

Le béké propriétaire de terres agricoles dans la région du Vauclin Charles Rimbaud, ainsi que Brigitte Mockli, la directrice générale de l’époque du Crédit martiniquais, ont été tous les deux condamnés à 18 mois de prison ferme et 50 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Fort de France le 4 janvier dernier.
Les autres protagonistes de « l’affaire du Crédit » Laurent Fabre, Guy Cottrell et Pierre Berté n’ont prit que du  sursis et «écopé » de 50 000 euros d’amende.
Pour autant l’affaire n’est pas terminée, puisque les condamnés, gonflés au culot, envisagent de faire appel de ces décisions.
Cette affaire pour le moins significative, de la main mise du clan économique béké sur l’organisation bancaire en Martinique, nous ramène à plus de douze ans en arrière.
C’est une véritable page d’histoire dont l’épilogue se joue sous nos yeux, qu’il nous est permit d’observer.
Avec cette affaire, nous sommes véritablement plongé au cœur d’un système, où l’arnaque et la corruption a servi au développement des biens et des richesse de cette caste et cela s’est toujours produit au détriment de tous ceux qui en furent les victimes.
Car il faut le savoir les protagonistes portent les noms de ceux là mêmes qui sont les pwofiteurs en Martinique depuis 300 ans : Rimbaud, Fabre, Cottrell et Berté. Ils ont tous bénéficié, de financements de complaisance, avec l’aide et la bénédiction des hommes de paille qu’ils avaient prit soin de placer dans les sphères de décision, pillant et dévalisant  sans vergogne l’argent des allocations ou l’épargne des petits comptes déposés.
En tout cas le jour de la délibération, nos « personnages » locaux ne l’a ramenaient pas large, d’ailleurs au sortir du tribunal, les propos du procureur de la République  à la presse ont été assez éloquent à ce propos : « Ce sont bien les responsables, ceux qui ont le mieux profité, le plus profité de ces montages qui ont été jugés et condamnés. Avec des peines sévères, mais qui à mon avis sont à la hauteur des faits qui leur étaient reprochés »  à t-il déclaré.
Maintenant comme dit l’adage : sépa toudi  minnin sèpan lékol, sé fwè asiz ki met ! Cette décision devra donc être confirmée en appel et c’est là que nous verrons ce que nous verrons.
FDF 7-01-2012
 



Mise en place de la commission d’orientation du port de Fort-deFrance

C’est le vendredi 16 décembre 2011 que la commission de suivi du port de fort de France, présidé par Serge Letchimy à mis en place sa commission d’orientation qui devra, au plus tard soit le 16 janvier 2012 mettre en place ses propres structures.
Quelles sont ces structures :         
1/ la commission emploi formation travail sécurité
2/ la commission GPM (grand port maritime) :
A/la gouvernance
B/l’évolution de la manutention
3/ la commission grands projets du port :         
A/la croisière
B/le Cabotage
C/le hub
Le but de la commission d’orientation sera donc de parler des grands sujets concernant la restructuration du port, son aménagement, sa sécurité, et son développement.
Cette réunion a permis également de dire que c’est la représentation salariale qui va assurer la première présidence, présidence qui sera tournante puisque la commission est paritaire.
Ainsi le premier président de cette toute nouvelle commission d’orientation, est Serge Caboste le représentant du syndicat des dockers CGTM du port. Il faut savoir que c’est au terme d’une consultation des représentants des salariés que le choix s’est porté sur sa personne, car toutes les organisations syndicales des entreprises du port y sont représentés soit : la CCIM, la GEMO, ainsi que la GMM.
Pour l’instant aucun avis ne permet de dire ce que sera la vie de cette commission d’orientation, mais ce qui est sur en revanche, c’est que les travailleurs devront se parer de la plus grande vigilance pour ne pas se laisser entrainer sur des voies qui pourraient les détourner de leur mission principale qui est de défendre où qu’ils soient, le droits des travailleurs.

fdf le 17-12-2011



Port de Fort de France : le règlement intérieur est rejeté par les délégués des salariés

Les membres du Comité d’Entreprise et du CHSCT ont été tous destinataires du nouveau règlement intérieur de l’entreprise GEMO.
Selon le code du travail, le règlement intérieur est obligatoirement mise en place par l’employeur dans les entreprises de 20 salariés et plus, et ce règlement fixe les règles dans deux domaines : la discipline, l’hygiène et la sécurité.
Les membres du Comité d’Entreprise et du CHSCT ont été tous destinataires du nouveau règlement intérieur de l’entreprise GEMO.
Selon le code du travail, le règlement intérieur est obligatoirement mise en place par l’employeur dans les entreprises de 20 salariés et plus, et ce règlement fixe les règles dans deux domaines : la discipline, l’hygiène et la sécurité.
Dans la circonstance, et comme c’est souvent le cas des entreprises en générale, l’employeur GEMO dans la rédaction de son document s’est autorisé d’aller bien au-delà des règles générales et permanentes relatives à la discipline, à l’observation des principes de sécurité ou encore au respect de l’horaire de travail…
GEMO dans son document a cherché à profiter de la situation en allant bien au-delà de ce que la loi lui accorde comme pouvoir disciplinaire. Allant jusqu’à désigner le salarié comme pouvant être responsable de sa propre défaillance
Vu de ce coté, le règlement intérieur laisse la fâcheuse impression d’être un tissu de « pièges et traquenards », qui aboutissent à tous les coups à la sanction disciplinaire maximum pour chacune des infractions fabriquées.
C’est donc un véritable « brulot » voulu ainsi par l’entreprise GEMO.
Une telle virulence du patronat du port traduit bien sa volonté de mettre au pas les travailleurs du port. D’ailleurs il n’est pas anodin que ce règlement arrive au moment même ou du coté de la Région, dans l’esprit même de la « pacification » et de la « sanctuarisation » des rapport sociaux voulu par le patronat, on fait « semblant » de faire participer les travailleurs du port dans le cadre du Comité de Suivi présidé par serge Letchimy.
Et cette mise en garde n’est sans doute pas à prendre à la légère, car parallèlement, selon nos informations, le « mot » semble être donné pour que soit traqué sur le port tous les travailleurs qui s’écartent du chemin tracé par les dirigeants de GEMO.

fdf le 17/12/2011
 



20 % des salariés des pays de l’Ocde souffrent de problèmes de santé mentale (Paru dans VIVA)

Dans une enquête intitulée Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l’emploi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) estime que 20 % de la population d’âge actif souffrent de problèmes de santé mentale (comme l’anxiété ou la dépression).
Elle observe également que le nombre de travailleurs exposés au stress ou à des tensions au travail a augmenté au fil des dix dernières années.
L’Ocde estime que “la précarisation croissante des emplois et l’augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir”. Problème aggravant : aujourd’hui la moitié des personnes atteintes de troubles graves et les trois-quarts (70 %) de celles touchées par un trouble modéré ne bénéficient d’aucun traitement.
Ces problèmes de santé mentale coûteraient de 3 à 4 % du Pib de l’Union européenne car les travailleurs présentant des problèmes de santé mentale voient leur productivité baisser dans trois cas sur quatre et sont plus fréquemment absents.
Pour améliorer cette situation, l’Ocde estime nécessaire d’adopter une nouvelle approche, en particulier sur le lieu de travail et souligne qu’il « importe notamment de garantir de bonnes conditions de travail, permettant de réduire le stress et de mieux le gérer, d’assurer un suivi systématique des individus face à leurs comportements en matière de congés de maladie, et d’aider les employeurs à limiter les conflits au travail et à éviter les licenciements motivés par des problèmes de santé mentale. »
 

Note de synthèse de l'OCDE


La pétition à l’hôtel Club largement signée : un avertissement significatif

C’est dans un climat malsain qu’évolue tous ces jours-ci le personnel de l’Hôtel Club des Trois-Ilets, et d’ailleurs, cette anxiété partagée, amène les salariés à discuter et se concerter sur les problèmes qui les interpellent.
Depuis toujours, des difficultés existent entre les salariés le gérant, le directeur et le responsable financier de l’hôtel, il y a eu souvent, comme une volonté de les tourner en bourrique.
A plusieurs reprises, le personnel a du arrêter le travail pour que soit respecté des droits élémentaires. Ce fut le cas il n’y a pas longtemps, pour la mise en sécurité de la cuisine où il a fallu la mobilisation du personnel pour que les dispositions soient prises.
Hier encore, il a fallu menacer pour que le salaire de novembre soit versé avec plusieurs jours de retard.
Aujourd’hui le mécontentement est là car à l’échéance de la prime qui aurait du être versée le 15 décembre, l’employeur n’a toujours pas daigné informer le personnel sur l’absence de versement !
Alors trop c’est trop ! trop d’irrespect concernant le versement des rémunérations, trop de décisions de NAO qui ne sont pas respectées, trop de pressions inadmissibles qui s’exercent sur les délégués.
C’est de l’avis de tous, le sentiment de « ras le bol » qui fait son chemin, et il est clair que si l’employeur continu à « shooter » du pied les avantages du contrat des travailleurs et bien ces derniers n’auront pas d’autre choix que de faire entendre leur voix.
Ils le répètent à qui veut l’entendre : leurs droits acquis ne sont pas des privilèges !
Le 17 décembre 2011
 



Ho Hio Hen, le patron de Vito Aéroport, devra revoir sa copie : kod yam ka maré yam !

Monsieur Ho Hio Hen, patron de nombreuses stations service en Martinique dont celui de l’aéroport au Lamentin a la fin du mois de novembre, a décidé de se débarrasser  d’un de ses salariés.
Mais pas du plus ordinaire de ses salariés, non, mais celui qui vient d’être élu délégué du personnel il y a à peine 8 mois de cela.
Qu’a-t-il fait le salarié pour ainsi déclencher la foudre du monsieur Ho?
Selon l’accusation de monsieur Ho, le salarié aurait été surpris par ses caméras de surveillance, en train d’ingurgiter une boisson, et ce patron dévoré par sa pingrerie a vite déduit que cette boisson était  sortie tout droit de son stock.
Il ne lui a pas fallu plus que ça pour engager contre le délégué une procédure de licenciement.
Ainsi, s’il ne tenait qu’à cet homme et à lui seul, le délégué serait déjà à pointer au chômage, mais la réglementation du droit du travail a voulu que lorsqu’il s’agit d’un licenciement lié au mandat syndical il faut préalablement que l’employeur obtienne l’autorisation de l’inspecteur du travail.
Et c’est dans cette circonstance que l’inspecteur du travail va conduire une contre enquête pour vérifier les motivations du licenciement voulu par l’employeur.
Et c’est là que monsieur Ho va être prit à son propre piège car l’enquête de l’inspecteur du travail va révéler des choses intéressantes. Le plus croustillant des révélations c’est que le salarié juste avant d’être élu délégué du personnel avait obtenu, sans l’avoir demandé, une attestation d’exemplarité de monsieur Ho lui-même, ce qui n’est pas sans charme lorsque quelques mois plus tard il cherche à lui faire la peau.
L’enquête va ensuite  révéler  plusieurs infractions à la loi.
La première infraction de l’employeur concernant le respect des libertés individuelles. Le fait de n’avoir pas informé les délégués de la réalité du dispositif de surveillance de l’entreprise, alors que la loi fait obligation au chef d’entreprise de procéder à l’information et à la consultation des représentants du personnel, en est une mais également le fait qu’il se soit exonéré de obligation d’informer les salariés de leurs droits d’accès aux informations qui sont stockées et qui les concernent.
La deuxième infraction concerne la loi informatique et libertés, loi qui encadre les systèmes de vidéosurveillance. Pour fonctionner en toute légalité, le système de surveillance de l’employeur doit protéger del’intimité des salariés et leurs emplacement doit être signalé. Hors à l’observation les caméras de monsieur Ho sont essentiellement braqué sur la cuisinière, ou le caissier, mais se trouve d’une inefficacité totalen cas de vol d’un client qui partirait sans payer sur la piste de vente du carburant !
La troisième infraction toujours dans le cadre de l’application de la loi informatique et libertés est la qualité de la nature de l’agrément obtenu par l’employeur, car selon que le lieu à surveiller soit prive ou encore accueil du public, le dispositif n’est pas le même et l’agrément non plus n’est pas le même. Le problème de monsieur Ho est qu’il se targue d’avoir fait les choses dans les règles, mais sans justifier qu’il les a fait réellement. D’ailleurs il a multiplié l’implantation des caméras au mépris de toutes règles.
L’ensemble de ces éléments réunis, ne pouvait que décrédibiliser cet employeur dont la parole ne valait plus grand-chose, tant il est lui-même en violation totale des règles. L’inspection du travail a donc tout naturellement refusé l’autorisation de licencier à monsieur Ho.
Mais le syndicat s’interroge aujourd’hui à son tour, et  puisque les mouches ont changé d’âne, il se dit de plus en plus faudra peut être que monsieur Ho fasse à son tour l’objet d’une enquête. Et il est à parier que si cela se produit, ce sera avec des complications certainement plus sérieuses que celles qu’il a voulu causer au délégué des travailleurs.
suite



Pole emploi des conditions de travail inacceptables !

Si à pôle-emploi l’une des questions majeures qui se pose aujourd’hui est celle de : « la souffrance au travail », c’est du fait même des mauvaises conditions de travail et du caractère extrême que revêt la prise en charge de 70.000 chômeurs.
Mais à regarder à deux fois, on se rend compte, qu’au menu du travailleur à l’emploi, il n’y a pas que de la « pression dû au manque d’effectifs », de l’embouteillage des « 70.000 chômeurs » ou encore des « agressions de chômeurs mécontents » comme principaux mobiles de ce mal être au travail, que nenni !.
Il faut bien admettre aujourd’hui, que devant l’imperméabilité de la direction régionale de pôle-emploi en Martinique à entendre la voix des travailleurs qui souffrent, qu’en quelque part, ils sont aussi les artisans de cette situation qui se dégrade un peu plus chaque jour.
Pour preuve aujourd’hui, l’autisme de la Directrice à ne pas vouloir reconsidérer son accord sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail.
Cet accord est à des années lumières de ce les travailleurs de pôle-emploi étaient en droit d’attendre d’un dispositif d’horaire variable.
A l’origine de tels accords, qui ont accompagné les politiques de réduction du temps de travail, avaient pour vocation de permettre au salarié de mieux gérer son temps. D’ailleurs la philosophie qui accompagnait la réduction du travail de travail de madame Aubry stipulait que la RTT était : « une chance pour l’emploi et du temps pour soi ».
Selon les dispositions du code du travail la définition même de l’horaire variable c’est : « la liberté donnée à chacun de décider des heures de début et de fin de sa journée de travail ». Cette organisation du travail établi par conséquent un équilibre entre une ou plusieurs plages fixes durant laquelle tous les employés doivent être présents au travail et une ou des plages mobiles où le salarié s’organise son temps.
 
A pôle-emploi, cela ne se passe pas comme ca, et lorsque la CGTM-Emploi rappelle à la directrice Régionale que l’organisation de l’horaire à trop d’insuffisances, elle fait celle qui n’entend pas et c’est très désagréable.
Et d’ailleurs, sa « politique » ca commence à faire des mécontents et d’ici là si elle ne change pas son cap, alors il faudra sans aucun doute passer à autre chose.
Le moment voulu, la CGTM-Emploi fera les comptes, une fois que les salariés se seront tous prononcés sur ces iniquités, alors il ne s’agira pas se défiler mais de se trouver alors aux cotés des indignés prêts pour la lutte.
Le 17 décembre 2011
 
 
 



Epandage aérien : profit contre santé.

Une directive européenne du 21 octobre 2009 interdit l’épandage aérien dur le territoire de tous les pays de la communauté. Elle tient compte de la pollution de l’air produite par ce type de traitement antiparasitaire de la vigne, le riz et la banane pour ce qui nous concerne. Le Grenelle de l’environnement arrive aux mêmes conclusions dérogation. Mais l’arrêté ministériel du 6 juin 2011 pris pour l’application de ces textes va permettre aux planteurs de s’engouffrer dans les possibilités de dérogation pour poursuivre leur empoisonnement.
On se souvient du scandale chlordécone en Martinique qui, à ce jour n’a donné aucune condamnation des responsables de la pollution de nos terres agricole et de l’empoisonnement de nombreux ouvriers agricoles. Dès 1976 le chordécone, pesticide commercialisé sous divers noms dans le monde entier, était interdit aux Etats Unis du fait de son extrême toxicité pour l’homme. Certains chercheurs s’étonnaient du nombre important de cancers de la prostate chez ceux qui utilisaient les pesticides fabriqués avec cette molécule.
Pourtant, 20 ans plus tard,  le chlordécone  était toujours utilisé chez nous avec l’appui de certains élus qui répondaient aux injonctions des planteurs. Pour eux il fallait sauver la production de bananes, même au prix de la santé des hommes. 
Alors que des ouvriers sont morts ou malades et plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles sont pollués. Aujourd’hui, on remet ça. Le préfet de la Martinique vient d’accorder une dérogation pour une durée de 6 mois renouvelable pour permettre l’épandage aérien de produits antiparasitaires.
 
Nous avons eu droit à une offensive médiatique des gros planteurs, utilisant aussi le chantage afin d’obtenir cette dérogation. Ils ont repris le même refrain : sans épandage il n’y aura plus un seul bananier en Martinique à très court terme. Il n’y aura donc plus d’emploi, plus d’exportation. Nous avons eu droit à des démonstrations visant à rassurer la population en faisant croire que l’utilisation de nouvelles techniques d’épandage, GMS, hélicoptère volant à très basse altitude, buses qui se coupent dès que l’on passe en zone d’habitation, permettaient d’évacuer les problèmes de pollution. Ils ont évoqué le faible nombre de traitement par an, la faible quantité de produit antiparasitaire utilisé, le caractère biologique du produit. Il n’empêche que la population interrogée lors d’une enquête, a largement manifesté, et avec raison, sa méfiance contre le traitement aérien de la banane. Le préfet a passé outre.
 
Nous disons que les produits antiparasitaires utilisés même biologiques sont nocifs en quantité infinitésimale surtout à dose répété. Le caractère biologique d’un produit n’interdit pas sa nocivité. Des sources et des rivières sont empoisonnées. Des ouvriers agricoles sont malades. Il est impossible de contrôler les vents qui transportent ces produits au-delà du lieu de leur épandage. Il y a d’autres moyens de traiter la banane contre la cercospoliose noire.  Les petits planteurs ne disent pas le contraire. Cependant, nous ne sommes pas entendus car la banane est le support des nombreuses subventions européennes que reçoivent les gros planteurs et les plantations mourront non pas par l’action des champignons parasites mais par le tarissement des subventions. Vu l’Etat financier des pays européens actuellement, on peut croire que l’échéance sera brève.
 
L’arrêté interministériel prévoit que les demandes de dérogation ponctuelle peuvent porter sur des cultures ou organismes nuisibles dans des circonstances particulières relevant de l’urgence ou de situations où le danger ne peut être maîtrisé par d’autres moyens que l’épandage par voie aérienne. Pour nous, le danger c’est l’épandage lui-même car il fait passer les profits des gros planteurs avant la santé de l’ensemble de la population et particulièrement de la santé des ouvriers agricoles. En accordant sa dérogation par delà l’avis négatif de la population, le préfet se fait le complice des empoisonneurs. 

 

FDF le 17-12-2011



Georges Bernard Mauvois n’est plus.

Georges Bernard Mauvois, dit "Ti jo", est décédé à l’âge de 62 ans le mardi 06 décembre à Paris. Il luttait depuis deux ans contre la maladie sans perdre le moral avec le courage et l’optimisme qui correspondaient à son trait de caractère.
 Historien qu’il était, passionné des grands évènements, Georges B Mauvois a été un passeur d’idées très attachant. C’était aussi celui qui sous ses airs de grand timide laissait toujours parler « l’autre » avant de s’exprimer lui même.
 Georges, lors des grandes luttes a toujours répondu présent. En février 2009, on l’a vu sans aucune hésitation porter sa contribution à la réflexion dans le travail des commissions.
 Pour la CGTM, également, George s’est toujours rendu disponible et c’est avec plaisir nous disait-il, qu’il nous concoctait des exposés sur l’histoire du pays et singulièrement des travailleurs, qui ne laissaient personne dans l’indifférence, tant il mettait de la qualité dans ses explications.
 La grande amabilité qui le caractérisait va sans aucun doute nous manquer ainsi que son dévouement exemplaire, surtout lorsqu’il s’agissait de faire passer des idées, d’instruire et de cultiver les travailleurs à leur propre histoire.
C’est donc un camarade travailleur et précieux que nous avons perdu.
 Nous penserons beaucoup à lui. Dans cette circonstance, la CGTM adresse ses sincères condoléances à sa femme et à sa famille.



La colère gronde à l’Hôtel Club des Trois-Ilets.

Le personnel de l’Hôtel Club des Trois-Ilets, s’est réuni en assemblée générale le vendredi 9 décembre afin de faire le point sur leur situation.
En effet cela faisait plusieurs jours que leur rémunération ne leur avait pas été versée, l’employeur s’étant contenté de faire une réunion pour dire que « les affaires » avec Nouvelles Frontières allaient mal.
Mais c’est pour les travailleurs que les conséquences sont douloureuses puisque leur salaire ne leur été pas viré et que de ce fait leurs besoins élémentaires se trouvent en souffrance.
De plus l’employeur en disant que le contrat avec Nouvelles Frontières avait été dénoncé par ce dernier qui exige la rénovation des hôtels du groupe Sémavil, jette de surcroit le doute sur le paiement de la prime de 13è mois qui devra être alloué dans les jours qui viennent.
C’est pour ces raisons que les salariés considèrent qu’aujourd’hui, trop c’est trop !
Ils ont donc décidé de faire parvenir au patron une pétition signé de tout le monde, en lui réclamant de revenir rapidement dans le droit chemin de l’exécution du contrat de travail, sinon il y des chances que tous les salariés s’amènent le soir du réveillon avec toute la marmaille faire la fête à l’hôtel.
Le 10 décembre 2011

La pétition


A Paris, défilé organisé par La CGT avec les Antillais émigrés.

Le 3 décembre dernier c’est derrière une banderole qui titrait "L'Outre-mer en action pour des droits" que les manifestants ont quitté la place de la République en début d'après-midi pour se rendre place de la Nation. C’est plus d’une centaine de personnes qui se sont rassemblées samedi à Paris à l’appel de la Fédération Outre-mer de la CGT pour la défense des droits acquis des salariés originaires des départements d'outre-mer.

Il faut savoir que l'Etat qui entend modifier le système de congés avec bonifications (le congé avec bonification permet à tout agent de rentrer 65 jours d'affilée tous les trois ans dans son DOM avec ses frais de voyage pris en charge pour lui et des membres de sa famille) auquel sont éligibles les fonctionnaires, reste totalement sourd aux justes revendications des travailleurs.
 
Dans le cadre de cette manifestation centrée sur le fait qu’il ne faut pas que soit remis en cause ce droit aux congés bonifiés des fonctionnaires ultramarins de l’Hexagone pour lesquels il est annoncé une « réforme nécessaire et douloureuse », la CGT en outre, réclame également : l’arrêt des discriminations à l’embauche des ultramarins dans la fonction publique, et dans les évolutions de carrière.
 
Aujourd’hui, l’administration pour écarté des bénéficiaires de l’avantage du « congé bonifié », exige que le fonctionnaire fasse la preuve de son lien à l’Outre-mer. Or, nombre d’Antillais vivant en France, qu’ils y soient nées ou qu’ils y aient été transportés, considèrent que leur centre d’intérêt moral ne se trouve pas en Ile de France, mais bien aux Antilles.
 
La CGT affirme d’ailleurs que « C’est l’Etat qui a transporté des Africains aux Antilles et qui les a ensuite poussés à émigrer dans l’Hexagone via le Bumidom, c’est donc l’Etat qui a décidé de leur centre d’intérêt moral… ».
 
Les syndicalistes n’attendent donc pas du délégué interministériel monsieur Claudy SYAR son concours à l’égalité des chances, mais à l’égalité des droits.
Claudy Syar en rassemblant les Antillais, par le canal des Associations, pour dit-il lever des fonds et venir en aide aux déshérités qui vivent sur les trottoirs de Paris, ne fait qu’organiser la charité, alors qu’il relève bien de la responsabilité de l’Etat d’organiser la solidarité en faisant payer les financiers et le patronat qui eux ont jusqu’ici bien vécu de l’accumulation des richesses réalisé par leurs commerces en tout genre sur le dos des travailleurs.
 
Avec cette manif du samedi 3 décembre, l’année des Outre-mer est sans doute sortie un court instant de la monotonie des bla bla oratoire, pour partager la vraie réalité, celle de ceux qui ont émigrés volontairement ou par la force des choses et qui vivent aujourd’hui l’enfer d’une exploitation éhonté en lieu et place de l’eldorado qu’ils recherchaient.

FDF 10-12-2011
 



Grève des agents de sécurité du port

Les travailleurs agents de sécurité du port affiliés à la CGTM et la CSTM  ont observé un mouvement de grève pour obtenir l’application d’un accord sur les salaires, qu'ils avaient  signé 8 jours plutôt avec leur employeur.  L’employeur refusait d’appliquer l’augmentation de salaire prétextant qu’il s’était trompé sur le document signé.
Les travailleurs ont bloqué les accès du port pour faire entendre leur revendication.
Des négociations se sont entamées immédiatement  le 7 décembre et les travailleurs ont eu gain de  cause  dans la  journée.
Les travailleurs  ont obtenu une augmentation du taux horaire  qui passe de 9,013€ à 12,09€, ce qu'il réclamait.
Les accès du port ont été immédiatement libérés.

FDF 10-12-2011

Protocole d'accord


Des associations de pwofitè volè à la recherche de subventions municipales

En mai 1848, des esclaves révoltés de Saint Pierre et du Prêcheur obtiennent leur libération par la force de leur conviction. Malgré la volonté des gouvernements colonialistes qui se sont succédé pour tenter d’étouffer cette vérité historique, le 22 mai 1848 s’est ancré dans nos consciences de classe laborieuse comme le jour où les esclaves de la Martinique ont gagné leur liberté sur leurs tortionnaires.
 Aujourd’hui encore, les pwofitè volè sont encore plus arrogant et méprisant que leurs ancêtres. Certains de nos compatriotes sont partisans de l’oublie car disent-ils, les choses se sont passées il y a bien longtemps, le temps doit tout effacer. C’est nier que les pwofitè volè ont largement bénéficié du travail gratuit de la masse laborieuse et qu’ils continuent d’en tirer profit. Ils ne veulent surtout pas entendre parler de la réparation du préjudice causé à des milliers de travailleurs et du génocide causé par leurs pères. Ils poursuivent en Martinique une vie parallèle à celle de tous les autres migrants qui se sont intégrés dans notre société. C’est véritablement une forme d’apartheid qui ne dit pas son nom.
 
C’est dans ce contexte que depuis une dizaine d’année, des associations se sont constituées pour une sorte de pardon global sans remettre en cause les fondements de la société inégalitaire créée par les pwofitè. Ils  réclament tous de la même communauté, du même creuset, de la même communion humaine dès lors que leurs privilèges ne sont pas contestés. C’est s’octroyer un pardon sans contrition, sans mea culpa et surtout sans réparation.
 
Ainsi, ces associations poussent l’audace à se réclamer du 22 mai, à investir cet espace de liberté nègre et surtout à demander à l’ensemble de la population sa contribution par le biais de subventions sollicitées auprès de collectivités territoriales pour organiser la fête. Il faudrait leur demander de quel côté ils étaient et de quel côté ils sont encore. De réparation, il n’en est point question.
 
Nous mettons donc en garde les élus des collectivités sollicitées sur le sens des subventions qu’ils accorderont aux pwofitè volè pour qu’ils fassent leur fête. Ils ont suffisamment de riches sponsors dans leurs rangs. Par contre, la population pauvre victime des inégalités sociales générées par l’esclavage et les pwofitations qui se poursuivent, a un droit légitime et prioritaire aux aides des collectivités.



Le smic avance à pas de fourmi

Le SMIC et le minimum garanti sont revalorisés de 2,1 % le 1er décembre 2011. Le taux horaire du smic passe de 9 euros à 9,19 euros bruts et le minimum garanti passe de 3,36 à 3,43 euros. Le taux horaire du SMIC est porté au 1er janvier 2012 à 9,22€ brut  soit 1398,37€ brut par mois pour 151,67h de travail.
C’est la politique de la portion congrue qui continue, alors même que rien que les prix et les services ont connu des augmentations bien plus importantes en Martinique.
Ici, plus de 50% de salarié est concerné par cette augmentation mensuelle qui permettra tout juste de survivre.
Donc le compte n’y est pas !
Mais pour la suite, ce seront les luttes unitaires, répétées et déterminées qui permettront de faire entendre une autre chanson à ces gens du gouvernement et du patronat.
 
FDF 04-12-2011



Sida : vers la fin de l’épidémie si l’on s’en donne les moyens (Extraits du Journal Viva)

L’espoir d’une fin de l’épidémie de sida prend forme, trente ans après l’apparition des premiers cas. On sait maintenant comment empêcher la transmission du Vih. 6,6 millions de personnes sont sous traitement dans le monde d’après le rapport d’ONU sida. La couverture par les antirétroviraux a augmenté de 20 %. Les personnes atteintes du Vih vivent plus longtemps grâce aux traitements dont l’accès est aujourd’hui plus facile.
Mais en cette période de crise qui dure, la stratégie de prévention stagne faute de volonté politique.
Il faut donc une volonté politique avec des moyens conséquents si l’on veut voir disparaître l’épidémie car le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dernièrement a dû annuler sa 11e campagne de financements faute de fonds nécessaires, les Etats donateurs, dont la France, n’ayant pas décaissé les sommes promises.
Les associations demandent aux dirigeants de respecter leurs engagements et interpellent les candidats à la présidentielle. Car les financements accordés à la lutte contre le sida diminuent ou augmentent trop faiblement.


FDF 4-12-2011 

Lire le Rapport ONU sida


L’Aract Martinique fête ses 10 ans.

Il y a 10 ans de cela, suite aux conflits Toyota et Roger Albert (en 2000), la CGTM avait contribué à inscrire l’Aract (Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) dans l’environnement du travail en Martinique.
Ce besoin se faisait sentir du fait que dans la plupart des entreprises, c’est l’employeur, par l’entremise de ses propres experts, qui décidait seul des dispositions d’innovation ou de réorganisation dans l’entreprise.
Aujourd’hui, du fait que les missions de l’Aract lui sont assignées par le Code du travail, ces prescriptions facilitent l’intervention des élus du personnel de l’entreprise qui en sollicitant l’intervention de l’Aract, de ce fait sont informés et consultés sur les propositions d’évolution des méthodes de travail dans l’entreprise, ce n’est qu’un petit coin du voile qui est levé, mais c’est appréciable à plus d’un titre.
 
Mais bien que l’Aract ne soit qu’un éclair dans la nuit noire, il y a lieu aujourd’hui, de s’interroger sur son avenir puisque l’Etat qui participe au financement des Aract vient de décider de réduire sa subvention dédiée, ce qui risque de porter un sérieux préjudice à l’équilibre financier des structures et à leur avenir.
C’est là un fait important, car c’est bien de ce mode de financement que les Aract tiennent leur indépendance vis-à-vis des officines ou organisations patronales.
 
Cela étant les raisons de se battre sur le champ des conditions de travail ne manquent pas.
 
Il faudra faire face : aux conséquences de la réforme des retraites qui vont engendrer entre autres l’allongement du temps passé au travail, à l’empoisonnement de l’environnement du travail du fait de l’épandage aérien, aux risques psychosociaux du fait de l’accélération des rythmes de production.
Et quand de surcroit, avec acuité les statistiques témoignent en Martinique, des conséquences de la pénibilité au travail: sur 51.462 retraités, 13.824 le sont au titre de pensionnés pour inaptitude au travail, il n’y a pas seulement lieu de s’indigner, mais d’agir au quotidien pour faire reculer cette barbarie.
 
Et bien entendu, dans ces combat là, si l’Aract peut être un point d’appuie pour débattre et s’éclairer sur les solutions, elle ne pourra en aucun cas remplacer l’action et la mobilisation des salariés.
 

FdF 4-12-2011



Guéant remet une couche contre la dite fraude des travailleurs étrangers


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Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, chassant sur les terres du Front National, a déclaré dimanche, sur Europe 1, vouloir s'attaquer aux "fraudes sociales" imputables aux étrangers.
Il a notamment annoncé son intention de "connecter", dès le 1er janvier 2012, "les fichiers des étrangers résidant en France et les fichiers de Sécurité sociale". Une façon d'avoir "des moyens plus efficaces pour lutter contre ces fraudes spécifiques" dit-il.
D’ailleurs il a déjà mis en test un dispositif "pilote" de coopération entre la police et la Caisse d'allocations familiales dans le département du Val de Marne, expérimenté depuis le mois de septembre.
Il promet de mettre en place tout un dispositif de contrôle sur la « régularité de séjour » ou encore sur les « faux papiers ». Il veut cibler dit-il ceux qui font « l’aller-retour » ou encore qui «, touchent des allocations pour des enfants qui ne vivent pas en France ».
La posture de Géant est haineuse et raciste, car il ne cherche ni plus ni moins à engager une battue contre les émigrés et les sans papiers, mais puisque l’on parle de 156 millions d’euros ne serait-il pas bien inspiré déjà de récupérer les 90 millions de doses HA1N1, puisque ce n’était là qu'une belle escroquerie, ou encore lorgner du coté des 210 Milliards d'Euros de dividendes versés aux actionnaires en 2010 ?
Plus évidemment encore se conviendrait-il pas de mettre en place un arsenal identique pour bloquer l’évasion fiscale des entreprises ce qui correspond à des  centaines de milliards d’euros perdus tous les ans.
Non, c’est plus dans le sens de la politique en faveur des riches de promulguer des mesures d’austérité fiscale, de réduire les services publics, de diminuer les salaires et pension et pour finir s’attaquer aux populations émigrées qui sont les plus exposées.
 



fdf 4-12-2011
 



ESAT de Bellefontaine : des négociations dans l’impasse


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Après près d’un mois de grève, de vraies négociations ont enfin débuté ce samedi 27 novembre entre les représentants du personnel, la direction de l’établissement en présence  de la Direction du travail. Mais après 9 heures de discutions, aucune avancées n’a été constaté et  force est de constater que la présidente du conseil d’administration Mme Annie RAMIN, loin de reconnaitre les nombreuses erreurs et insuffisances de la directrice qu’elle a mise en place, semble décider à la défendre bec et ongle. Les négociations ont repris ce dimanche matin et se poursuivent encore au moment ou nous diffusons…Nous vous tiendrons informé de la suite du mouvement et de la signature éventuelle d’un protocole d’accord.



CGT, CFDT, FSU, Solidaires, UNSA appellent à des manifestations le 13 décembre.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.
L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.
Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales.
Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.
 



Quand Sarkozy nous parle de « fraude », c’est rien de plus qu’une makakri qui sert à justifier les mesures d’austérité !

Aujourd’hui il ne se passe un jour sans que soit livrées aux auditeurs ou aux téléspectateurs les fameuses accusassions de Sarkozy sur la « fraude » aux allocations ou à l’Assurance maladie. Et complaisamment, les médias reprennent à leur compte ces propos. Ce fut le cas lors de l’émission du 21 novembre d’ATV « 3 questions sur l'actualité », où le journaliste Jean-Marc Pulvar recevait Frantz Léocadie l’actuel directeur de la CGSS. Le journaliste ce jour là, s’y est mis de bon cœur, en cherchant à faire dire au directeur de la CGSS, que certainement ses fichiers cachaient des « fraudeurs ».
Ces temps nouveaux que nous vivons, font que les discours initialement porté par le patronat, sont aujourd’hui, sans vergogne, relayés par monsieur Nimporteki dans des médias aux ordres, et ce, assez gentiment.
 
Ces gens là se livrent donc à une véritable curée à chaque pseudo débat, pour stigmatiser l’assuré social, l’« étranger » ou le malade, et ceci, sans jamais se préoccuper du fait que dans le fond ils participent comme le souhaitent les initiateurs de ces discours, à remettre en cause le financement de la protection sociale basé sur le versement des cotisations des employeurs.
 
Il est évident qu’aujourd’hui, le discours sur la « fraude » sert d’additif aux discours récurrents des patrons qui ont toujours stigmatisé le versement des cotisations à la Sécurité sociale comme des « charges insupportables »
 
De plus ce discours sur la fraude aide à justifier les mesures supplémentaires d’austérité prisent pas le gouvernement, qui pilonnent et stigmatisent principalement les salariés, les retraités, les chômeurs et les plus démunis. C’est ainsi, qu’on a vu au fil des ans, l’assuré social devenir un «client» et puis ensuite «un potentiel fraudeur ».
 
Il est inadmissible de laisser entendre que les déficits de la Sécurité sociale seraient causés, entre autres, par les arrêts maladie abusifs des salariés, alors que nombreux sont ceux des assurés qui disent devoir renoncer aux soins, notamment au regard du reste à charge, faute de ne pas pouvoir se payer une complémentaire santé.
Il faut savoir qu’en Martinique (chiffre CGSS 2009) sur les 128.665 assurés qui bénéficient de la CMU, 20.000 d’entre eux n’ont pas la couverture complémentaire (CMUC).
 
Alors la vraie fraude est ailleurs !
C’est le travail non déclaré par le patronat qui est le premier poste de fraude sociale. Selon l’Insee, il représente soit 55 milliards d’euros, ici en Martinique, la fraude au travail dissimulé représente 2,7 millions d’euros, soit deux fois plus que le chiffre évoqué pour l’assurance maladie.
 
Les exonérations de cotisations patronales, qui représentent en France un manque a gagner pour la Sécu qui s’élève à près de 30 milliards d’euros, en Martinique ces exonérations faite aux entreprises (Exo Lopom : plus de 300.000.000euros) soit plus de 200.000.000 fois la dite « fraude » à l’assurance-maladie !
 
Alors, il vous appartient aussi aux médias de rappeler ces statistiques là et d’en faire des sujets de débat sur la vraie fraude!



Une rencontre internationale en hommage à Frantz Fanon du 06 au 09 décembre 2011

« Ne m'obligez pas à vous dire ce que vous devriez savoir, Monsieur. Si tu ne réclames pas l'homme qui est en face de toi, comment veux-tu que je suppose que tu réclames l'homme qui est en toi ? » (Frantz FANON)
 
     En 1982, le MEMORIAL INTERNATIONAL FRANTZ FANON, initié par son ami Marcel MANVILLE, avait eu pour ambition de faire apparaître l'impact de la pensée de Frantz FANON dans les luttes de libération . Ce fut  une invitation faite au peuple martiniquais de s'approprier sa pensée .
 
     En cette année 2011, nous voulons à nouveau inviter le peuple martiniquais  à une redécouverte de l'utopie de FANON  dans sa  vie et de son œuvre , utopie mobilisatrice  pour l'avènement d'une humanité nouvelle, fraternelle .
 
    L’université des Antilles et de la Guyane et le CERCLE FRANTZ FANON de la MARTINIQUE ont décidé de s'associer pour organiser cette RENCONTRE INTERNATIONALE afin que soit évalué l'influence de FANON et de savoir si aujourd'hui encore sa pensée est actuelle.
 
     Des penseurs, chercheurs, des intellectuels venus de tous les continents témoigneront de l'actualité de FRANTZ FANON  dans le monde et livreront leur interprétation d'une pensée fanonienne toujours vivante . La réflexion devrait s'agencer autour des questions suivantes :
–        Par quels mécanismes les hommes et les femmes d'aujourd'hui sont-ils réduits à l'état de chose ? Où se cache l'inhumain, où se dissimulent les aliénations ? Où en est la réflexion sur la prise en charge psychiatrique ? Comment penser les intégrismes, le racisme, la violence, les exclusions...? Qu'en est-il du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ?
–        A l'heure où l'Amérique Latine s'interroge sur les processus d'indépendance commencés il y a deux siècles, qu'en est-il de l'émancipation de ses peuples ?
–        Dans le contexte du cinquantenaire des indépendances en Afrique, où en est la décolonisation ? Peut-on encore se référer à FANON sur ces problématiques ?
–        Enfin, pour nous Martiniquais, qui sommes aussi les héritiers de FANON, lesquelles de ses paroles font écho à nos misères, nos déchirements, nos errements, les exploitations dont nous sommes victimes mais surtout à la profonde volonté d'émancipation de notre peuple ?
 
 
       La RENCONTRE INTERNATIONALE comprendra donc :
                            Un colloque qui se déroulera du 07 au 09 décembre 2011, sur le Campus Universitaire de SCHOELCHER et à la Bibliothèque Frantz Fanon de RIVIERE PILOTE  (le 08).
 
                           Une rencontre-échanges avec les habitants du PRECHEUR et des environs le 9 décembre à 18 heures.
 
                           Des manifestations artistiques et culturelles les 6, 7 et 8 décembre à l'ATRIUM DE 18H30 à 20H30.
 
                           Une exposition d'oeuvres de plasticiens martiniquais du 1er au 15 décembre dans le hall de l'ATRIUM .
 
                                                                    Pour le CERCLE FRANTZ FANON,                                                                                                                                                                                                                       ,                              Gérard Bouhot, Wilfrid Fontaine, Victor Permal, Roger Ebion, Bernard Mazarin
 

TéléchargerDocument joint reçu de Victor Permal
Taille : 105 ko - Dernières modifications : 25/11/2011
 
Programme


Après Arnold Schwarzenegger c’est au tour de Bernard Hayot, à quand Hulk !

B. Hayot vient d ‘être décoré à son tour de la médaille de chevalier du mérite, mais de quel mérite s’agit-il bon sang ?
Bien sur c’est du mérite d’avoir empoché par le biais de ses entreprises la coquette somme de …2 milliards d’euros au titre du chiffre d’affaire de l’année 2011, et d’avoir crée moult entreprises pour faire travailler des nègres à son profit !
Ceci, qu’alors que de l’autre coté de la médaille, des travailleurs, des jeunes, des chômeurs, des retraités sont à tirer le diable par la queue pour essayer de joindre les deux bouts ?
Alors « héros national » dites vous ? Il faut savoir qu’il suffit d’évoquer son nom aux jeunes salariés de son entreprise Monsieur Bricolage, (salarié embauché avec bac + 3 mais payé à 900 euros/mois) pour qu’ils aient un haut le cœur ?
Héros médaillé de leur monde à eux, oui, mais c’est sans doute pour avoir su exploiter, laminer, briser durant des années des travailleurs, pour que dans le même temps, ils s’enfoncent quotidiennement dans une misère noire !
Dans leur monde à eux, ils sont reconnus pour ces mérites, et ça leur vaut une médaille, quant à nous rendons plutôt  honneur à celui qui a dit de cette distinction : « que la légion d’honneur c’est comme les hémorroïdes, n’importe quel cul peut l’avoir » !



Oui il faut mettre fin à la violence faite aux femmes !

C’est en décembre 1999 que la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes a été proclamée. Mais les militants en faveur des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25 novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef de l'État, Rafael Trujillo (1930-1961).

La CGTM s’associera ce 25 novembre 2011, à toutes les actions de mobilisation et de préventions dans les entreprises où se manifesteront les associations militantes de femmes.
Car nous considérons que le monde du travail est au même titre que les espaces publics ou la cellule familiale, un lieu où les femmes sont exposées aux violences sexistes et sexuelles de certains hommes.
Dans l’entreprise, la salariée est dans une situation de subordination, et dans ce contexte particulier, les violences portent atteinte non seulement à ses droits fondamentaux mais également à son droit à l’égalité professionnelle et plus largement à son droit au travail.
Les violences à l’encontre des femmes dans le milieu du travail recouvrent notamment : les discriminations sexistes, les violences physiques, le harcèlement sexuel, la dégradation sexiste des conditions de travail (la femme enceinte), la notation bloquée, la mutation d’office, le refus de promotion, la mise au « placard », la déqualification (la faute... au congé de maternité).
Nombreuses sont les femmes dans les entreprises qui souffrent de dépression et développent des sentiments d’angoisse, de méfiance, de perte de confiance et d’agressivité envers les autres, toutes ces situations se répercutent sur leur vie de famille. Car sur le plan familial, ces femmes en proie aux difficultés souvent culpabilisent de ne plus être disponibles pour leurs enfants ou leur compagnon, et souvent vivent l’enfer de pleurer devant eux.
Aujourd’hui, dans l’entreprise, plusieurs lois récentes renforcent les moyens de combattre les discriminations :
La loi du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. 
La loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.
La directive du 23 septembre 2002 (charge de la preuve, discrimination indirecte) et par l’ouverture de nouveaux droits (congé de maternité, harcèlements, etc.).
L’accord national interprofessionnel du 1er mars 2004 relative à l’égalité
La loi sur le harcèlement (moral et sexuel).
Alors bien entendu, il ne suffit pas de le dire, Car c’est dans la lutte de tous les jours qu’il est possible de faire reculer la barbarie qui règne. C’est aussi par ce combat pour l’application des droits que peut naitre un espoir d’aller plus loin et dépasser les entraves pour une émancipation totale.
Le 19 novembre 2011



Diminuer les indemnités journalières, c’est ni plus ni moins s’attaquer au pouvoir d’achat des malades.

A peine ont-ils décidé la mise en œuvre du Plan de Financement scélérat de la Sécurité sociale pour 2012, qu’ils s’attaquent de nouveau mais cette fois ci sans vergogne aux droits des salariés malades.
Le gouvernement a décidé de l’instauration d’un quatrième jour de carence qui va être appliqué aux salariés du privé en arrêt maladie, et par «  souci d'équité » annonce t-il hypocritement, il sera aussi institué un jour de carence dans les trois fonctions publiques.
Cette mesure qui rapportera une économie de 200 millions d'euros à l'Assurance maladie sera payée plein pot par les travailleurs les moins protégés. Car c’est surtout ceux qui ne bénéficient pas de subrogation dans les très petites entreprises, qui iront directement de leurs poches.
Dans le même temps, dans un communiqué ces gens là précisent également que les actions de contrôle des arrêts de travail, de courte et de longue durée, vont encore se renforcer.
Ce sont là des signent qui ne trompent pas. Pour les fonctionnaires, l'instauration d'un jour de carence dans les trois fonctions publiques est une première, mais il faut se rappeler que chaque fois que ce gouvernement a voulu s’attaquer aux Services Publics, il a commencé par s’attaquer au contenu du contrat de travail des fonctionnaires. C’est ainsi qu’ils annoncent déjà ils n’en resteront pas là !
Alors le message est clair, les tenants du pouvoir vont poursuivre leur buts, ces intentions consistent à nous faire payer la crise tout en évitant soigneusement les nantis les privilégiés et les culs cousus d’or.
A nous maintenant de ne plus consentir à être cocus, battus et contents !
 



Les fraudeurs aux cotisations sociales : kabrit bwè mésé mouton ki sou !

Nicolas Sarkozy, lors de sa visite le mardi 15 novembre à la CAF de Bordeaux, a annoncé que la lutte contre la fraude sera l’un des grands débats de la campagne électorale de 2012.
Et pour se lancer, et donner le fiel de ses arguments il a lâcher quelques petites phrases crades du genre : "La fraude, c'est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l'esprit de 1945 » « C'est la fraude qui mine les fondements même de la République sociale" ; ou encore  "Frauder, que dis-je, voler la Sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français", c’est clair son camp ce n’est ni celui des travailleurs, des pauvres ou des déshérités. D’évidence ces phrases lancés à la volée, sont sans aucun doute destinées à l’électorat du Front National.
Mais il faut aussi voir qu’il y a là de l’idée puisque, il y a une semaine, avant lui, Xavier Bertrand n’était pas, lui non plus, allé avec le dos de la cuiller, traitant carrément de « voleurs » tous ceux (les travailleurs et les pauvres), selon son propos, qui abusent du système de protection social.
Mais que recherche ces gens là, car d’évidence il y a de la calomnie dans l’air. En France comme en Martinique la population ne se soigne pas autant qu’ils veulent bien le dire. D’ailleurs, avec toutes les politiques de déremboursement qui sont menées depuis des années par les pouvoir qui se sont succédés, le réflexe du pauvre c’est d’abord d’éviter de se soigner car il y va pour sa poche.
En examinant les chiffre, en France sur 223 milliards d’euros de dépenses de santé, la dite fraude s’élève nous dit-on à 156 millions d'euros soit à 0,06% environ.  En Martinique pour la branche maladie, la fraude qui est annoncée s’élève à 1,5 millions d’euros, pour un montant total de dépense de plus d’1 milliards d’euros, soit en pourcentage 0.1%. Donc là n’est pas le problème.
Par contre fasse aux difficultés de la Sécu comment ne pas évoqué le fait que les prélèvements supporté par les entreprises ont fortement baissés toutes ces dernières années. Ces prélèvements sont passées dans les deux dernières décennies de 33% à 4,48%. Baisse de cotisation imputable aux mesures d’allègements de charges sociales aux entreprises.
Pour bien comprendre, il faudrait également rapprocher ce chiffre de la « fraude » de 1,5 millions d’euros au montant des exonérations faite aux entreprises exo Lopom : soit plus de 300.000.000 euros.
Chercher l’erreur ?
En fait, le fond de cette campagne de dénigrement et de ces propos orduriers de Sarkozy et de ses amis à l’intention des travailleurs et des pauvres, c’est de faire passer l’idée, de l'expérimentation d'ici la fin de l'année, dans 11 départements en France, d'une obligation de travail de 7 heures pour les bénéficiaires du RSA sous la forme d'un contrat unique d'insertion.
Aujourd’hui, en France le chômage explose et face à cela le gouvernement, impuissant, car ne voulant rien faire pour contrarier les riches parce qu’il est à leur service, mais s’attaque volontiers  aux travailleurs et aux plus démunis, l’idée n’est pas nouvelle, il reste que pour ne pas être des victimes consentant, il nous faudra rapidement montrer les crocs.
Samedi 19 novembre 2011



Un rapport accablant !

Le rapport annuel du Secours catholique, publié ce mardi 8 novembre montre que les jeunes de 18 à 25 ans sont aujourd’hui les plus touchés par la pauvreté.
En Martinique, la situation des jeunes est certainement pire, d’autant que le taux de chômage des jeunes représente 62% dans les statistiques de l’Insee, et pour beaucoup de ceux-là qui ont la chance de travailler, ces jeunes salariés sont confrontés à des emplois précaires ou à de bas salaires.
D’ailleurs selon des chiffres publiés récemment par Eurostat les départements français d'outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane) sont les régions de l'Union européenne ayant enregistré les plus forts taux de chômage depuis 2007.
Lire le rapport

les jeunes en situation de pauvreté


Des chiffres qui mystifient, mais rassurez vous, les grands planteurs se portent bien merci !

Pour faire état du dernier recensement agricole publié par la direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF), c’est avec un titre sulfureux que France Antilles dans son édition du 12 novembre titrait : « Une chute vertigineuse du nombre d'exploitations agricoles », en somme un titre à vous couper le souffle.
Et notre journaliste poursuit, car nous avons droit à des chiffres sans appel : « en 10 ans, la Martinique a perdu 22% de terre agricole » ! Et on apprend que c’est là l’expression de « mauvais pressentiments » !!!

Si en 10 ans, la surface agricole utile (SAU) a perdu 22% de sa valeur soit 7000 hectares de terre autrefois cultivées, ces chiffres sans appel, ne doit pas faire ignorer tout de même les faits qui se sont réellement déroulés dans cette période.
A titre d’exemple comment oublier que par des manœuvres douteuses des grands exploitants agricoles dans le secteur du Nord caraïbe ont fait disparaitre entre janvier 2004 à mars 2005, 7 exploitations bananières ont été mises en redressement judiciaire, 12 exploitations ont connu un plan de restructuration, 21 exploitations ont été liquidées. Sur un total de 1108 salariés, 747 ont été licenciés.
L’effondrement organisé ou pas de la Cobamar (société de production bananière des Fabre-Domergue) a entrainé dans la ruine des centaines de petits planteurs.
Dans la foulée, c’est bien le gouvernement qui s’est employé, par le biais d’un Plan social, à faciliter la rétrocession des terres des petits agriculteurs vers d’autres propriétaires.
Aujourd’hui encore on assiste à la transformation des terre agricoles en terre d’habitation c’est le cas au Vauclin à Syggy où poussent actuellement comme des champignons des villas et des HLM.
Il n’empêche que malgré tous ces dégâts organisés, on est encore bien loin de la morosité affiché et la catastrophe annoncée par le quotidien France-Antilles.
Car bien que le nombre d’exploitation ainsi que la surface agricole utilisée diminuent on observe également que pour les exploitations de plus de 20 hect la surface exploitée, elle, reste stable, ce qui signifie tout simplement qu’il y a là un phénomène de concentration des terres agricoles (pour moins de planteurs recensés autant de surfaces exploitées).
Secundo il n’est pas non plus anecdotique de constater que pour les activités bananières la production est passée de 2007 à 2008 de 140.625 à 203.982tonnes. Là l’explication se trouve dans l’exploitation du travail humain qui à fait progresser le rendement à l’hectare en une seule année de 22,87 à 37,43 tonnes/ha, ce qui est considérable (source Agreste).
Alors pour ceux qui voudraient nous faire verser des larmes de crocodiles sur la triste situation des planteurs, hé bien c’est raté !
 



Un plan d’austérité scélérat !

Le plan bis d’austérité (rabotage budgétaire du mois d’aout) de François Fillon vise une fois de plus à faire acquitter par travailleurs, par les chômeurs, par les jeunes et par les retraités les effets de la crise conséquences des politiques capitalistes.
Outre les coupes budgétaires dénoncées par tous les observateurs de la politique du ministère de l’Outre-mer, car toutes les dépenses de l’état ont connues des coupes sombres, le tout récent Plan de Financement de La Sécurité Sociale a décliné un catalogue complet de réduction des politiques publiques que les plus démunis vont payer.
Que cela soit les dépenses s de santé, les allocations familiales et l’aide au logement ; augmentation du taux réduit de la TVA (un impôt que payent au même niveau les chômeurs et les millionnaires) ; l’attaque contre les mutuelles, l’accélération de l’application de la contre-réforme des retraites : ce sont les plus fragiles qui seront les premiers touchés. Concernant particulièrement les travailleurs étrangers (Haïtiens et Saint-Luciens), ils auront un accès plus restreint à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), car la condition de résidence préalable est portée de 5 à 10 ans.
En Martinique, nombreux sont ceux au sein de la population, qui disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts. Les retraités dont le niveau de vie est indubitablement en chute libre, 60% d’entre eux vivent des minimas de la Sécu.
Les jeunes au chômage (le taux de chômage des jeunes de 15 et 25 ans représente 62 %). Les travailleurs pauvres qui sont la conséquence de la précarité du travail (CDD, temps partiel, contrat d’insertion etc…) et les chômeurs permanents puisque la courbe ascendante de la crise correspond à l’évolution du chômage, dont le nombre de demandeurs d'emplois cette année passée s'est accru de 12,7%.
Pour se convaincre de la pauvreté grandissante il suffit d’observer que les dossiers de surendettement ont vu leur dépôt s’accélérer très sensiblement en 2010 de 26%.
Alors ce nouveau plan de rigueur ne fera qu’aggraver la situation de la population, déjà en grande difficulté en Martinique.
Par contre on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions du genre : à quant des mesures de taxation du capital ? ne faut-il pas s’attaquer à l’ensemble des dispositifs d’allègements fiscaux dont bénéficient les grands capitalistes ? C’est tout de même 170 Milliards d'exonérations et aides qui vont aux entreprises, alors que les effets attendus du plan FILLON n’envisagent de réduire que d’un milliard 500 millions d’euros les dépenses !
D’ailleurs, Fillon nous explique que d’ici 2016, le gouvernement envisage une économie de 100 milliardsd’euros. A l’observation, ce ne sont donc pas ces quelques millions de coupes et d’impôts supplémentaires que le gouvernement devra trouver dans nos poches, mais bien davantage. Alors on est tous prévenus, travailleurs jeunes et retraités car nous savons ce qui nous attend.
Ce plan d’austérité annoncé lundi n’en est qu’une pichenette le plus gros reste à venir, alors allons nous laissez faire ?
Alors que tout manque: des salaires corrects, de l’emploi durable, des logements décents et en quantités, de meilleures conditions de travail, de transports publics, des écoles et des livres, des hôpitaux bien équipés avec des médicaments, ils veulent, et ils nous disent vouloir nous ramener à des conditions de vie des années de guerre de l’époque de l’Amiral Robert !
Il serait scandaleux que nous nous laissions réduire ainsi à la pauvreté la plus totale. Toute soumission à cette politique vouée aux marchés nous sera que fatale. Alors ne restons pas les bras croisés mais engageons nous dans une politique hardie de luttes massives et déterminées où nous nous donnerons les moyens de contraindre ces gouvernants et ces patrons à nous respecter. Il est grand temps pour nous de prendre les choses par le bon bout pour que demain nous ne soyons pas les victimes passives de la mise en œuvre d’un autre… nouveau plan d’austérité beaucoup sans doute plus grave encore.

FDF 13-11-2011
 



La fraude, dites-vous ? Une mystification scandaleuse de Xavier Bertrand et des siens.

L'Assemblée nationale a adopté le mercredi 2 novembre 2011 le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 (PLFSS), ce texte consacre un déficit du régime général de 13,9 milliards d'euros.
Ce plan comporte des mesures qui s’attaquent aux travailleurs étrangers non communautaires, en effet ils auront un accès plus restreint à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), car la condition de résidence préalable est portée de 5 à 10 ans. Ou encore la hausse de 3,5 % de la taxation sur les contrats d’assurance santé complémentaire responsables qui porte atteinte à l’existence des Mutuelles. Mais cette loi  de financement de la sécurité sociale, par la volonté du gouvernement, va encore plus loin dans sa soi-disant lutte contre la fraude.      De quoi s’agit-il ?
Selon Xavier Bertrand le ministre du travail et de la santé  l'ensemble des fraudes sociales détectées a progressé de 19 % en 2010. A titre de démonstration il a cité que pour La branche maladie la fraude repérée s’élève à 156 millions d'euros concernent le travail dissimulé ce bilan s’évalue à 185 millions d'euros et pour la branche famille, à 90 millions d'euros tout ça pour l’année 2010.
Ici en Martinique pour mener la chasse aux fraudeurs, il a été constitué un Comité Opérationnel départemental Anti-fraude (CODAF) composé du directeur de la CAF, du procureur de la république, du directeur de la CGSSM, du Préfet, et du chef du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale.
Mais quels sont en Martinique les montants de la fraude constatée et qui font monter aux créneaux nos vaillants chevaliers blancs ? Pour la branche maladie le montant s’élève à 1,5 millions d’euros, le travail dissimulé à 2,7 millions d’euros (source Yodi Mag  Magazine de la CGSS Martinique de septembre 2011) et pour la branche famille à 1,3  millions d’euros (source Magazine vies de famille de la CAF Martinique de septembre 2011).
Si on devait comparer ces quantités aux données statistiques nationales il est aisé de constater que ce risque représente en moyenne de 1% des chiffres présentés.
Poursuivons la comparaison quant au poids de la fraude au regard des prestations versées. Pour un montant de plus de 900.000.000 euros de prestations Assurance maladie, la dite fraude ne représenterait que 0,16% du montant des prestations versées !
Autre comparaison, si on rapproche la dite fraude aux exonérations de charges sociales consenties au patronat, le montant total de la dite fraude soit 5,5 millions d’euros représente 1,8% du  montant des exonérations faite aux entreprises (Les exo Lopom : plus de 300.000.000 euros) !
 
Voilà pour les chiffres et quand est-il de la philosophie ?
D’évidence, pour seulement 0,16% de fraude, un tel raffut ne serait pas bien raisonnable si cela ne cachait pas autre chose ?
Bien entendu, car pour ces gens là il s’agit avant tout d’accuser pour culpabiliser les pauvres et les plus démunis, c’est cela la ficelle de la manipulation et elle est bien grosse, mais que cela ne tienne.
Pour faire passer la pilule des moyens sont prévus. C’est à grand coups de slogans « la fraude c'est le vol!",  que l’on verra afficher dans les lieux d’accueil des organismes sociaux, que l’allocataire, l’assuré ou l’étranger (Saint-Lucien ou Haïtien) considéré potentiellement comme un « profiteur » ou un « fraudeur », sera stigmatisé.
C’est aussi une offensive entamée contre les travailleurs puisqu’il faut se rappeler que le gouvernement  a d’abord tenté (sans succès) de taxer les indemnités journalières en faisant passer de 50% du salaire brut pour les indemnités maladie et de 60% pour les accidents du travail, à 60% du salaire net.
Mais ne doutons pas que cette campagne n’est que mystification ! 
Car la vraie fraude est ailleurs, c’est celle de ce Gouvernement qui conjugue quotidiennement subventions, aides ou exonérations aux grands patrons.
C’est la politique des grandes lois d’orientation, faite sur mesure pour le patronat des Antilles-Guyane, (LOOM, LODEOM LOPOM, LODEOM Hôtellerie etc…) qui fraude la règle des charges sociales en dégrevant les plus riches.
C’est :
- Les 170 Milliards d'exonérations et aides aux entreprises.
·         -Les 750 Milliards dédiés au fond européen de sauvetage des systèmes financiers !
·         -Les 210 Milliards d'Euros de dividendes versés en 2010
Alors, la réalité c’est celle là, et toutes les tentatives désespérées d’un Xavier Bertrand n’y changera rien. La lutte qu’il y a à mener c’est celle dirigée contre les parasites du genre humain qui sont les bienheureux du système.
C’est ce combat, mené jusqu’au bout, qui permettra que soit restituées ces sommes aujourd’hui détournées vers les coffres fort des nantis et qui manquent cruellement au système de protection sociale mais aussi à l’amélioration de nos conditions de vie.



La rédaction du site CGTM a reçu de Gérard Filoche le communiqué suivant :

Le tribunal correctionnel m'a relaxé ce jour dans l'affaire dite Guinot. c'est évidemment une victoire juridique et politique. Pas seulement pour moi, mais pour toute l’inspection du travail, qui, au-delà de ma modeste personne, était visée. Cela dit, ce procès n’aurait jamais du avoir lieu. On s’interroge encore sur la combinaison entre un patron délinquant de l’entreprise Guinot, le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle, qui a poussé à fond l’accusation, et le ministère de la justice qui a relayé avec un improbable « réquisitoire supplétif » cette affaire qui aurait dû être classée sans suite dés le premier jour.
L'avocat de Guinot, Me Varaut a annoncé son intention de faire appel : ce patron de combat, condamné un nombre incalculable de fois pour de nombreux délits, s'acharne. Pourtant la salariée concernée depuis 2003 a gagné 12 procédures sur 12 et, elle a été réintégrée en 2010 par la Cour d’appel du tribunal administratif. C’est la Cour d’appel qui, par un jugement devenu définitif, a établi que la salariée avait été discriminée, et qui a cassé les décisions de ma hiérarchie (le DDTE de Paris Ricochon, le directeur général du travail Combrexelle) et rétabli les miennes comme étant juridiquement fondées. La salariée a dû subir 7 ans de procédure à cause de la façon dont l’administration s’est montrée incompétente et de mauvaise foi, ne reconnaissant pas la validité de mes interventions et décisions. Guinot a été obligé de concéder une transaction très avantageuse pour les 7 années d’injustice vécues par cette déléguée syndicale CGT, discriminée à son retour de congé maternité. De ce côté-là, justice est faite. Pas encore suffisamment réparée cependant, car les patrons de chez Guinot ne sont pas jugés comme il l’aurait fallu, alors qu’ils ont continué d’empêcher tout fonctionnement indépendant des institutions représentatives du personnel, toute action syndicale, et, entre autres, de ne pas payer les heures supplémentaires (ils font faire 41 h à leurs salariés payées 35 h sur le bulletin de paie…)
Le parquet a établi en 2008 un « réquisitoire supplétif » commutant l’invraisemblable plainte initiale du patron Guinot pour « chantage envers le CE » en « entrave au CE ». On se demande comment un tel réquisitoire aussi invraisemblable a pu surgir.Ou bien on ne se le demande pas, si on lit la non moins invraisemblable lettre d’accusation rédigée par Jean Denis Combrexelle et envoyée au procureur : elle m’accuse d’avoir manqué a toute règle professionnelle, à toute déontologie, le matin du 24 juillet 2004 où j’étais pourtant venu, dans le strict cadre de mes missions, rétablir l’ordre public social dans une entreprise où une femme de retour de congé maternité était victime d’une troisième demande de licenciement monté de toute pièce, sur un complot démonté depuis, mise à pied sans salaire, discriminée et harcelée !  En fait, Combrexelle est désavoué, il a fait preuve d’incompétence en cassant mes décisions fondées, d’arbitraire politique en ne me défendant pas face à un patron délinquant, en m’accusant et en me refusant de m’accorder une légitime protection fonctionnelle.
Autant que le patron Guinot, Jean-Denis Combrexelle et le procureur qui a cru bon de le suivre, doivent s’interroger sur leur propre déontologie dans cette affaire qui me persécute depuis 7 ans et me poursuit même en retraite.
J’ai une pensée pour tous mes collègues, en gagnant ce procès, j’ai le sentiment de les défendre encore dans leurs difficiles missions de faire respecter l’état de droit dans les entreprises. J’adresse un grand merci à chacun de celles et ceux qui m’ont soutenu, les 40 000 signatures de la pétition, les milliers de messages émouvants, à tous ceux qui ont eu la gentillesse et la solidarité de m’adresser des chèques de soutiens bienvenus et encourageants, aux huit témoins qui sont intervenus à l’audience du 6 juillet, à ceux qui se sont déplacés au tribunal et… à tous les militants de toute la gauche qui m’ont appuyé.
Gérard Filoche, mercredi 12 octobre 2011, 16 h 



MAYOTTE : première réunion de tous les acteurs de la crise sociale

La grève commencée le 27 septembre à Mayotte contre la vie chère continue. Les négociations pour obtenir la baisse des prix aliments de première nécessité n’ont pas satisfait les travailleurs et la quasi-totalité des syndicats, sauf FO qui  accepté de signer l’accord proposé par la ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard.
Pour exemple : Le prix de la bouteille de gaz, il est de 31 euros à Mayotte contre 21 euros à la Réunion, alors même que les salaires sont nettement inférieurs à Mayotte et qu’une grande partie des prestations sociales et familiales n’y sont pas appliquées.
Ce n’est qu’après  6 semaines  de manifestations que tous les protagonistes de la crise sociale qui secoue le pays ont participé jeudi à une première véritable réunion de travail sous l’égide de Denis ROBIN (ex préfet), négociateur désigné par le gouvernement.
L’intersyndicale a annoncé à l’issue de cette réunion le maintien de la grève dans l’attente de la nouvelle réunion prévue ce lundi matin. Elle a posé comme préalable à la réunion de lundi la non-participation de FO qui avait signé le 17 octobre avec le MEDEF et la grande distribution un accord sur la baisse des prix de 9 produits de 1ere nécessité. Les autres syndicats continuent à réclamer entre autre une baisse des prix de 30% sur le prix de la viande.
Le gouvernement français  n’est toujours  pas pressé d’appliquer les lois sociales françaises dans ce nouveau département, il se montre beaucoup plus réactif quand il s’agit de mater la population. Il a ainsi envoyé sur place pas moins de 400 gardes mobiles venant de France et de la Réunion !
Protéger, y compris par la violence, les intérêts des capitalistes de la grande distribution et de l’import-export voilà la tâche que s’est fixé le gouvernement de Sarkozy. Mais la mobilisation, le courage, la détermination et la solidarité dont font preuve les travailleurs et la population de Mayotte devraient leur donner gain de cause.



L’entreprise à l’Université version Bernard hayot.

Depuis quelques temps déjà et de manières publiques, le groupe Bernard Hayot et ceux du clan qu’il rassemble, se montrent pressant aux portes de l’Université Antilles-Guyane.
Cette offensive du groupe GBH s’est traduite d’abord en 2009 par la mise en place de la Fondation partenariale UAG-GBH « Agir ensemble pour la formation et l’emploi », destinée à œuvrer pour un véritable rapprochement du monde de l’université et de celui de l’entreprise.
Ensuite en 2010 ce partenariat s’est traduit par la mise en place d’un « Diplôme Universitaire Manager de Rayon » (DUMAR), de niveau Licence (Bac+3) et puis tout récemment, le 29 octobre 2011, par le forum des métiers ; voulu comme des rencontres nous dit-on destinées à faire se retrouver étudiants, enseignants de l’UAG et cadres d’entreprises.
Comme on dit dans la restauration « chaud devant » !
Quelle peut être la motivation de cette entreprise ? De l’avis même du groupe Bernard Hayot cette main mise sur l’Université et ses jeunes élites est à coup sur un coup gagnant, surtout parce qu’il se félicite d’avoir réuni lors des forums des métiers près de 1500 jeunes sur les Antilles-Guyane, dont 560 pour la seule Martinique
Pour ce qui est de ses intentions douteuses, GBH nous avoue sur son site internet, que cette démarche est utile pour les patrons car elle suscite par ce biais, des réflexions chez les enseignants sur l'adaptation des formations aux besoins des entreprises.
Ainsi on peut se demander, s’il n’est pas en train de réécrire progressivement les programmes scolaires destinés aux jeunes élites aux besoins des seules entreprises, en utilisant comme appât un illusoire petit boulot qu’il réserverait à nos futures élites.
Hier, il faut se souvenir que c’était Charles Beigbeder, président de la commission Entrepreneuriat du Medef, et par ailleurs secrétaire national de l’UMP, qui dans un entretien accordé à Educpros (site internet de l’actualité sur l’éducation), demandait «que s’instaure un réel dialogue, régulier, entre les enseignants et les chefs d’entreprise, notamment au sein de la commission des programmes, contre la vision négative de l’entreprise qui transparaît dans certains manuels».
Ces velléités du patronat de se « rapprocher » de l’école pourraient paraître anodines, si certains n’avaient pas cherché à faire disparaitre des programmes le thème du chômage, ce qui serait fait si des protestations ne s’étaient pas élevées.
D’ailleurs n’a-t-il pas été constaté dans les programmes de SES en seconde que l’entreprise est présentée uniquement comme un agent économique, lieu central de production de richesses, d’investissement et d’innovations. Mais, au prétexte de distinguer clairement économie et sociologie, l’enseignement n’entend plus, dorénavant, parler des relations sociales dans l’entreprise.
En Martinique, l’idéologie patronale construit sans doute son itinéraire à petits pas. Bien que la réalité est tout autre car la quasi-totalité des étudiants qui souhaitent effectivement trouver un emploi à l’issue de l’Université, à cause de s pratiques des employeurs locaux, devaient s’expatrier, et ce le plus souvent dès le second cycle.
Alors, il va falloir au groupe Hayot, incarnation du capitalisme néolibéral local, faire fort et en payant le prix pour redorer le blason du clan. Car rappelons-nous, que ces gens là, pour leurs besoins de recrutement ont depuis des décennies eues pour habitude d’aller racler les fonds de tiroirs des bureaux de l’ANPE dans l’hexagone plutôt que d’embaucher local.



Edito: Un réseau de lobbying aux frais du contribuable Martiniquais

Le patronat local ne se gêne plus de pwofiter des fonds de la Collectivité.  Ainsi à peine avoir donné naissance au « Réseau Entreprendre Martinique » au mois de juillet, voilà que nos patrons inventifs de « Contact Entreprise », officine du Médef, récidivent et nous accouchent d’un nouveau née qui à pour appellation « Audace-Martinique ».
Rappelons que dans un article précédent, nous faisions écho aux déclarations de monsieur Jock l’actuel Président du MEDEF, où celui-ci déclarait : que les patrons réfléchissaient en ce moment à la meilleure piste possible pour la rentabilité des entreprises, et il disait que cette opération devra passer nécessairement par la mobilisation de dispositifs d’aide de la Région sur le développement et sur le fonctionnement des entreprises pour la création de fonds propres.
Alors sus aux fonds de la Région ! Tel est le mot d’ordre et ces messieurs passent de la parole aux actes en se constituant leur réseau de lobbying aux frais du contribuable Martiniquais.
C’est ainsi, qu’au mois de juillet dernier, ils nous ont présenté la création du « Réseau Entreprendre ». Tout droit sorti de l’univers patronal, ce réseau est chargé nous dit-on, « d’aider aux lancements de projets d’entreprises ». Quel paradoxe, puisqu’ils l’annoncent précisément au moment où ils crient tous aux difficultés de la crise !
Mais ne nous trompons pas, ils se la jouent à se présenter comme des créateurs, car pour cette brochette de chefs d’entreprises présents ce jour là, il suffisait de les observer pour comprendre que c’était surtout pour eux l’occasion de se congratuler, de se serrer la pince et de boire un coup.
Aujourd’hui, soit trois mois après, un nouvel exploit est sorti du chapeau de « ces chefs éclairés » : « Audace-Martinique ». Cette fois on nous indique que la structure aura pour mission de former les cadres pour l’entreprise (sic). Des cadres sans doute, mais pour la circonstance, gageons qu’ils seront tamisés aux concepts et aux règles « no-limit » du patronat actuel. Car rien ne nous empêche de penser que ces gens là auraient pu se satisfaire, pour leurs entreprises, de la flopée de jeunes diplômés formés par l’Université Antilles-Guyane ?
Mais pour l’avenir, ce qui parait risquer dans cette affaire, c’est que cela nous montre que des complicités se nouent entre le patronat local que nous savons sans scrupules et les politiques qui sont « aux affaires » et qui les aide dans leurs entreprises. Car ces spécialistes de l’argent facile, passent régulièrement par la case subvention régionale pour réaliser leurs objectifs.
C’est ainsi que pour formater à leur tout dernier projet, ils ont obtenu de Daniel Robin, l’élu régional chargé de la formation professionnelle, la coquette somme de 60.000 euros qui leur a été offerte sur un plateau, et ils s’en vantent !
Pour ces gens là elle n’est pas belle la vie ?
Mais qu’est-ce que tout cela nous révèle ? On comprend qu’aujourd’hui comme hier, pour obtenir des subventions, on n’a pas à faire la preuve que l’on développe, ni que l’on crée des emplois. Non aucune contrepartie n’est exigée pour palper la collecte des impôts, prélever notamment sur les plus pauvres, et en cela rien n’a change, même si les hommes du pouvoir politique ne sont plus les mêmes, c’est il n’empêche la même politique.
C’est la politique d’un régime basé sur le privilège, qui nous vient direct du vieux droit médiéval qui accordait de manière exclusive des avantages qu'aux membres d'un groupe défini.
Aujourd’hui, le mot de passe est « entreprise », et il suffit de le prononcer pour créer de l’illusion et faire s’ouvrir les portes. Ainsi vont les choses, en Martinique point besoin d’être vertueux, que nenni, il suffit simplement d’être du sérail et cela nos bons vieux « compère lapin » du patronat l’ont bien compris depuis fort longtemps.



Donnez votre avis ... au plus tard le 07 novembre 2011 : préfecture (Reçu de SBEF)

Adhérents et Sympathisants du S.M.B.E.F
L'épandage aérien (arrosage pesticide des plantations notamment de bananes par hélicoptère ou avion) est interdit en FRANCE, mais il y a une demande de dérogation de deux ou trois ans supplémentaires déposée pour les ANTILLES.

C'est vrai, au S.M.B.E.F, notre voix n'est pas la plus autorisée, mais chat échaudé craignant l'eau froide (nos Pays étant déjà pollués par la chlordécone, nous gagnerons à nous saisir de ce sujet EN ALLANT DONNER NOTRE AVIS A LA PRÉFECTURE. 
> Pour les raisons invoquées ci-dessus, le S.M.B.E.F vous recommande d'émettre un AVIS NÉGATIF, d'autant que l'épandage aérien ne s'arrête pas sur les plantations, ça pollue les rivières, les toitures ... et l'air que nous respirons >>> c'est un problème de SANTÉ PUBLIQUE qui est posée.
>
> PS :
> Nous présumons qu'on peut se rendre aussi dans les sous-préfectures




Les forces françaises tuent à Mayotte.

Un manifestant Mahorais de 39 ans est tombé sous les coups d’un tir de flashball mercredi 19 octobre 2011. La répression sanglante à donc commencé et on peut d’ores et déjà se demander quant elle s’arrêtera.
Il faut se rappeler que c’est légitimement qu’un mouvement populaire a été lancé dès le 21 septembre contre la vie chère. Depuis c’est de barrages en manifestations que la population et les syndicats font entendre leurs revendications.
 
Les prix des produits de premières nécessités sont trop chers disent les habitants de l’ile. Que cela soit le poulet, le beurre, ou la bouteille de gaz, les gens n’en peuvent plus de subir la flambée des prix de ces produits de premières nécessités.
 
Alors en face, et pour toute réponse, polices et gendarmes, les bras armés de l’autorité publique, font usage des méthodes habituelles pour intimider ou décourager la population Mahorais, mais c’est peine perdue car les manifestants sans relâche occupent la rue et crient leur colère.
 
Et le pouvoir central pour montrer sa morgue, déjà, dès les premiers jours de cortèges, Marie-Luce Penchard avait indiqué qu’il fallait que la population rentre chez elle et attende. Selon la ministre aux ordres, les manifestations ne feront qu’aggraver les choses, et notamment le développement du chômage. Selon madame, la solution c’est d’attendre le déblocage du RSA à la population et cette mesure ne pourra voir le jour que dans les premiers mois de l’année.
 
Bien que les revendications des Mahorais soient légitimes, et malgré les tentatives de concertation, la population reste toujours confrontée à la même attitude du pouvoir : « silence radio » !
 
« Nous sommes déçus même si nous ne nous attendions pas à grand-chose. Le préfet a juste pris note une nouvelle fois de nos revendications. Il n’y a rien eu de plus » a commenté Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT Mayotte. Et il ajoute : « Il faut absolument que l’État admette que les Mahorais en ont plus qu’assez d’être traité comme ils le sont »,
 
Alors oui, les grèves, les barrages  et les manifestations vont continuer et même confronté aux dangers et aux violences policières, les Mahorais sont persuadés que c’est peut être encore pire que de crever de faim en silence !
 
 



Honneur et respect pour les héros martiniquais face a la scélératesse du l’ordonnance du 15 octobre 1960

Il y a  50 ans le pouvoir coloniale  frappait quatre martiniquais an les mutant d’office hors de la Martinique, par une ordonnance  qui visait les fonctionnaires des seuls Département d’Outre-mer dont le comportement serait jugé « de nature à troubler l’ordre public » sur appréciation entièrement discrétionnaire du Préfet.
Ces quatre Martiniquais, Georges MAUVOIS, Armand NICOLAS, Walter GUITTEAUD et Guy DUFOND, dirigeants du Parti Communiste à l’époque  ont refusant de quitter leur pays,  et du coup perdait leurs emploi.
Le 16 octobre 2011, un hommage leurs était rendu dans une salle  a l’Atrium de Fort de France, chacun de nos héros ont pu s’exprimer et nous donner une leçon de lutte et ont décrit la solidarité qui s’est mise en place.
Après 14 ans de lutte acharnée, les quatre ont été réintégré,  mais aucun d’eux n’ont perdu les sens du combat et encouragé la salle archicomble à continué pour l’émancipation de notre peuple.
La CGTM rend hommage particulièrement à Guy DUFOND qui à ce jour milite activement au sein de notre organisation  et qui est revenu sur l’idée que du fait de son engagement politique depuis longtemps, il était dans le collimateur des autorités coloniales et que plus que jamais le combat pour une Martinique Martiniquaise est à l’ordre du jour, il affirme que sa poursuite est un  « nécessité » historique
Aussi nous n’oublions notre regretté  Walter GUITTEAUD décédé mais qui a particulièrement marqué l’histoire de notre Syndicat et a été membre fondateur de la CGTM-PTT
Woulo bas sé ero nou-an



Émeutes populaire à Fort de France


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  Mardi soir de violents affrontements se déroulés à Sainte-Thérése jusqu'à très tard de la nuit.
A l’origine de ces faits, une décision des autorités de la ville et de l’Etat de fermer un commerce dans ce quartier de la Ville de Fort de France, et cette décision, ni les jeunes du secteur ni la population pauvre ne l’ont accepté et se sont donc opposés physiquement à cette fermeture.
Les évènements vont vite se déroulés, en à peine deux heures, des regroupements vont se constituer au carrefour menant à Pointe des carrières autour du marché et dans la partie du boulevard se prolongeant vers la Cité Dillon. Pour montrer leur colère, les manifestants mettront le feu aux poubelles. La tension va monter d’un cran, lorsque la police, arrivée sur les lieux sur le coup de 18h, sans crier gare, va étaler sa violence habituelle en réprimant brutalement et en faisant usage de jet de gaz lacrymogène.
 
Plus tard dans la nuit, l’opposition entre habitants du quartier et policiers va dégénérer car d’autres jeunes viendront en renfort des quartiers de Châteauboeuf et de Dillon notamment, et bien entendu mieux organisés, ces jeunes vont faire jeu égal aux forces de police, en déployant de leur coté une violence égale à celle de ceux qui tentaient de les refouler.
 
Un peu plus tard sur la scène, apparaitront quelques « Zélus » (conseillers généraux entre autres) rendus sur place pour faire « sa médiation » et calmer la foule. Mais c’était peine perdue car ceux-ci ne vont pas l’entendre ainsi. Ils feront savoir à leurs interlocuteurs qu’ils sont les victimes permanents d’un système où le chômage les installent dans l’oisiveté, et qu’il leur faut aujourd’hui autre chose que les pseudos « plan Marshall pour l’emploi » ou « plan ambition jeunes » qui ne sont que des mots creux des programmes électoraux sans lendemain. Fin de la conversation !
 
Alors face à ce « pas grand-chose » que leur propose les « zélus », comment s’étonner que la population des quartiers défavorisés, de guerre lasse, fasse le choix d’actions de violences isolées juste pour mettre en lumière « par le feu aux poubelles »leur situation insoutenable !
 
Pour ce qui est de l’avenir, la situation va sans doute être difficile pour que les « promesses d’emploi » ou de « meilleure cohésion sociale des quartiers » restent des discours crédibles. Au-delà du « flan » habituel, il va falloir que les édiles agissent vite, car les gens qui vivent de plus en plus mal, acceptent de moins en moins que ca soit toujours les mêmes qui fassent des sacrifices, quand d’autres se repaissent.
 
L’image de ces violences urbaines, c’est celle d’un ras le bol des populations des quartiers défavorisés, et à ce ras le bol, la société des pwofiteurs est incapable des donner des réponses concrètent.
 
Alors se passera se qui devra se passer, cette situation va encore et encore se reproduire, et c’est bien ainsi, car c’est le signe salutaire que l’on ne plus laisser impunément la situation des jeunes et des plus pauvres se dégrader et sans des solutions durables pour l’avenir.




Massacre des Algériens du 17 octobre 1961 : « un crime contre un peuple et la France en est coupable »

Le 17 octobre 1961 , des manifestants algériens, pacifiques, ont été victimes d'une répression sauvage dans les rues de Paris par les forces de l'ordre , aux ordres de Maurice PAPON préfet de police de le Seine. On parle de 12000 interpellations, de 2000 blessés et de peut-être 300 tués : on n'a jamais pu déterminer le nombre de morts... Morts par coups de crosses, morts par balle, morts par noyade dans la Seine, morts retrouvés pendus dans le Bois de Vincennes le lendemain.
Ces manifestants protestent contre la décision discriminatoire prise le 05 octobre par le même PAPON d'instaurer un couvre-feu qui interdit aux « travailleurs maghrébins et à leurs familles de circuler dans les rues de Paris de 20h30 à 05h30 sous peine d'être interpellés ». Cette décision est un épisode de plus dans l'escalade de répression raciste dont sont victimes les Algériens en France . Dans cette soirée du 17 octobre ,c'est quelques 30000 hommes,femmes, enfants, sans armes, dans leur plus beau linge, qui ont quitté leurs bidonvilles de la banlieue pour défiler dans les beaux quartiers de la capitale.


Ils sont heureux et fiers car ils manifestent aussi pour l'indépendance de leur pays, l'Algérie. Ils ont répondu à l'appel de la Fédération de France du F.L.N. (Front de Libération Nationale) . Ils affirment leur solidarité avec le G.P.R.A. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) qui mènent à Evian depuis le début de l'année 1961 des négociations âpres avec le gouvernement français . De Gaulle, alors président de la République, s'est incliné devant la réponse positive de 75% des Français au référendum sur l'autodétermination des Algériens. Papon aurait-il pu décider de la répression féroce d'octobre 1961 sans l'accord du gouvernement français et du Général de Gaulle ? Négociation à Evian, répression à Paris . L'année 1961 a été terrible pour les Algériens.


Les Accords d'Evian seront conclus en mars 1962 . Et l'indépendance de l'Algérie sera proclamée le 5 juillet 1962 après une guerre de libération de huit ans....


Les événements du 17 octobre 1961 ont été minimisés – voire dissimulés à l'opinion publique . Ce crime d'Etat n'a été évoqué qu' en 1998 , lors du procès de Maurice Papon pour son implication dans les persécutions contre les Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale : notre compatriote Marcel MANVILLE s'apprêtait à plaider la cause des victimes algériennes quand il est décédé subitement .. Certains Français aujourd'hui demande que soit reconnue « officiellement la tragédie du 17 octobre 1961».


Nous, travailleurs martiniquais, nous nous souviendrons de  ces ouvriers et de ces ouvrières algériens , venus travailler dans les usines, les ateliers, sur les chantiers de France . Ils sont partis « manifester pour leur indépendance, eux qui vivaient dans un climat d'insécurité, qui ont eu des morts dans leurs familles, dans des conditions atroces, et n'hésitaient pas à s'exposer encore pour leur pays . » (Nicole Rein, ancien membre du collectif des avocats du F.L.N.),



Edito: Mayotte la lutte lancée conte la cherté de la vie se poursuit vaillamment.


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Cette grève engagée par plusieurs centrales syndicales à Mayotte révèle bien  le profond désarroi de la population face à la crise économique mondiale qui sévit dans le monde, mais qui frappe d’autant plus fort dans les pays les plus pauvres.Aujourd’hui, cette île de Mayotte, qui est située dans le canal du Mozambique, à 400 km de l'Afrique et à 300 km de Madagascar, et qui fait partie de l'archipel des Comores attire toutes les attentions. Les communiqués de soutient affluent et reconnaissent la légitimité de la lutte que mène les Mahorais, et c’est très encourageant pour l’avenir de ce combat.
Les manifestations continuent de se dérouler dans l’ile, les travailleurs pour se faire entendre du pouvoir, manifestent quotidiennement.
Du coté des forces de répression, c’est dans même Mayotte que se mène de véritables chasses à l’homme orchestrées par les forces de police et de gendarmerie. Vendredi dernier un gendarme a fait usage de son flash-Ball et a blessé gravement un petit garçon à l’œil.
Dans ce contexte il est évident que la situation ne peut que dégénérer. Le Préfet Thomas Degos, représentant du pouvoir, n’envisage aucune solution acceptable par les manifestants à part donner de la matraque et des lacrymogènes.
Mais les manifestants sont plus que jamais motivés et continuent leur combat, conscient qu’ils sont que la situation peut très vite se dégrader et se terminer, comme dans d’autres colonies, dans un véritable bain de sang.
Alors oui, il est donc grand temps que les autorités entendent les voix qui s’élèvent et les protestations qui viennent de toutes part et qui exigent que s’engagent de véritables négociations dans l’ile.


Communiqué de la CGT Française
Engagée depuis le 27 septembre dernier, la grève contre le prix de la vie à Mayotte a suscité de violentes réactions des forces de l’ordre aux différentes manifestations organisées sur l’ile. Le climat demeure tendu et c’est un bien mauvais calcul que de jouer la carte du pourrissement du conflit social : la grève générale se renforce chaque jour davantage par le soutien actif de la population.
Sur ce territoire, le niveau de développement connaît un retard important par rapport à celui observé en métropole. Le SMIC mahorais ne représente que 85% de sa base en métropole, les allocations familiales sont plus basses que dans les autres pays d’Outre-mer, et le RSA n’existe pas encore. En parallèle, ici comme dans d’autres pays d’outre mer, des situations monopolistiques privées pour la grande distribution, une opacité totale sur la formation des coûts et des prix
Il est temps que s’engagent de réelles négociations et que les représentants de l’Etat français cessent de soutenir les positions du patronat et de la grande distribution pour trouver une issue favorable aux revendications des salariés et de la population mahoraise. D ans ce cadre la CGT renouvelle l’expression de sa totale solidarité aux organisateurs de ce mouvement et notamment à la CGTMa.
Montreuil, le 12 octobre 2011
 



Suicide de Béziers: Assez de déni, de délit, de mépris ! (CGT-FRANCE)

La tentative de suicide d’une enseignante du lycée Jean Moulin de Béziers a provoqué la stupeur au delà des murs de l’établissement. Ce drame qui a une résonance médiatique forte pourrait-il, comme les suicides à France Télécom, lever le voile sur un phénomène d’une ampleur méconnue parce que déniée par le ministère de l’Education nationale ?
En effet, selon la Fédération CGT de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture, quelques 40 à 50 suicides ont lieu tous les ans sur le leu de travail dans l’Education. Tous ne font pas, loin s’en faut l’objet d’une reconnaissance en accident de travail.
"Se donner la mort, sur son lieu de travail, n’est jamais anodin et les réponses institutionnelles qui commencent à fuser sont indignes, inacceptables", proteste la FERC-CGT dans un communiqué. "Combien faudra-t-il de morts au travail, visibles, médiatisées (quand nombreuses sont passées sous silence) au sein de l’Education nationale, pour que le plus mauvais employeur, l’Etat, reconnaisse enfin ses responsabilités en la matière ?
Ce qui est en cause n’est pas, ne sera jamais un conflit avec des élèves. Ce qui est gravement en cause, c’est la façon dont les enseignants doivent exercer leur travail au quotidien : intensification, explosion du travail gratuit, valse des réformes, inadéquation des moyens pour remplir les missions, dialogue social aux oubliettes, sous effectif chronique, précarité généralisée, classes surchargées, mépris, non reconnaissance du travail, hiérarchie de plus en plus absente des réalités de terrain, engluée dans la prescription du chiffre, de la rentabilité...
Les établissements sont devenus des lieux de délit : violences, harcèlement, absence de sécurité, de médecine de prévention, mise en danger régulière de la vie d’autrui… Et dans ce contexte, il est plus que curieux qu’un procureur de la république se permette, avant toute enquête, de dégager toute responsabilité de l’employeur en affirmant qu’il n’y a pas d’infraction pénale ! C’est faire fi de l’obligation de sécurité, de moyens et de résultat pour protéger la santé physique et mentale des personnels !
Ce dont les personnels ont besoin de toute urgence, ce n’est certainement pas de la compassion du ministre, du déni de réalité de l’institution mais d’autres conditions de travail, des moyens de répondre aux enjeux de formation, aux besoins des usagers.
La FERC CGT s’assurera que l’employeur mette en œuvre toutes ses obligations. D’ores et déjà, elle appelle, partout les personnels à se réunir, à discuter de leur travail réel, de critères du bon travail pour mieux en défendre les conditions d’exercice, porter des exigences sociales."
 



Publicité négrophobe et grossophobe : le JDP sanctionne l’étudiant, young & rubicam et la ratp


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Cette victoire fera jurisprudence : pour la première fois, le Jury de déontologie publicitaire (JDP) sanctionne une publicité négrophobe et grossophobe.
Le 7 juillet, une coalition associative emmenée par le collectif «NON À GUERLAIN ! NON À LA NÉGROPHOBIE !», ALLEGRO FORTISSIMO, la fédération TOTAL RESPECT et OMEAVE portait plainte devant cette instance ... Lire le communiqué commun ci-dessous.

le communiqué


Le MEDEF à la pêche aux fonds publics.

Dans une interview au journal local cette semaine, Philippe Jock nouveau président du MEDEF, sans doute plus à l’aise à étaler des « intentions » que de vrais actions, s’est encore illustré à parler de ses « priorités ».
C’est ainsi qu’il dévoile que l’un des centre d’intérêt actuel du MEDEF c’est comment faire pour rafler les fonds publics et donc de vivre, aux crochets de la collectivité locales régionales.
Et voilà qu’il nous explique sans perdre son sang froid ce monsieur, le mécanisme de la « pompe à subvention » nouvelle version. Il nous dit que les patrons réfléchissent en ce moment à la meilleure piste possible pour la rentabilité des entreprises, et dit que cette opération devra passer nécessairement par la mobilisation de dispositifs d’aide de la Région sur le développement et sur le fonctionnement des entreprises pour la création de fonds propres.
En somme il s’agit pour le président du MEDEF de nous dire que la Région-Collectivité devra désormais servir de banquier à ces morts de faim que sont nos patrons locaux.
Monsieur Jock nous installe là en plein paradoxe, car il faut se rappeler qu’il y a peu, c’est Cyril Comte son prédécesseur, qui nous racontait dans France Antilles du 30/05/2011 « tout le monde est conscient qu'une page a été tournée depuis quelques années et que l'emploi public, qui a joué le rôle d'ascenseur social, ne peut plus le tenir. Pour une simple raison : il n'y a plus d'argent ». Mais il faut se souvenir qu’à l’époque, cette logique défendait une autre noble cause qui était la pérennisation des avantages fiscaux qui sont eux du ressort de l’Etat.
Mais c’est bien ça le patronat, une bande d’opportunistes notoires, du scotch double face où dans la traduction l’on gagne à tous les coups, tantôt on nous dit la chose ou tantôt son contraire, avec l’agilité de retomber à chaque fois sur ses deux pieds.
En tout cas nous, nous allons nous contenter de nous rappeler il y a peu de cela soit le 26 juillet dernier, dans la variante « patronat bombant le torse », 9 000 chefs d’entreprises, en créant le Réseau Entreprendre Martinique (accompagné des plus grandes banques locales) se réjouissaient de la possibilité offerte par ce réseau, d’un soutien financier de plusieurs milliers d’euros disponibles aux nouveau venus du monde patronal.
On est aujourd’hui tenté de leur dire, puisque la source n’est sans doute pas encore tarie, messieurs passez Aux Actes !



Lutte des travailleurs contre la vie chère à Mayotte.


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Comme en 2009 aux Antilles, c’est dans un combat contre la vie chère que se sont engagés les syndicats : CGT, la CFDT et FO à Mayotte, et paradoxalement, c’est par un impressionnant dispositif policier, usant de la matraque et de gaz lacrymogène, que l’Etat français a répondu à ces légitimes revendications des travailleurs mahorais. Une fois de plus, manœuvre désespéré pour tenter pour briser la mobilisation, plusieurs manifestants seront été arrêtés à Mamoudzou (chef-lieu), de l’ile.
Déjà, il y a un an, les travailleurs Mahorais étaient descendus dans les rues contre les Total et compagnie, pour manifester afin d’obtenir des augmentations de salaires et notamment le relèvement du Smic qui était à 927 euros brut, alors que partout ailleurs le montant minimum s’élevait à 1324 euros.
Aujourd’hui, alors que la grande île de Mayotte est paralysée (depuis le mardi 27 septembre), le mécontentement qui se développe a gagné depuis le mercredi 5 octobre la Petite terre (la plus petite des îles mahoraises). Pour montrer leur détermination, les travailleurs ont dressés des barrages routiers et le service de transport maritime, vital entre les deux terres, est jusqu’ici fortement limité.
Du coté des autorités, c’est le wait and see ! les négociations entamées le 30 septembre entre le préfet Thomas Degos, les représentants du patronat et l’intersyndicale CGT, la CFDT et FO n’ont guère évolué. Marie Luce Penchard toujours en retard d’une guerre, appelle quant à elle à l’apaisement, mais propose aux travailleurs d’attendre la mise en application d’une loi en…2012 !
Mais ceux-ci ne l’entendent pas ainsi. Il faut savoir que le pouvoir d’achat des salariés Mahorais, le SMIC ou le RSA se trouve en dessous du niveau de ces mêmes dispositifs dans les autres départements français, et que le salaire moyen à Mayotte est inférieur à 1 000 € lorsque par ailleurs, les produits de première nécessité sont trois fois supérieurs pour le porte monnaie mahorais.
Symbole du mécontentement, le prix des ailes de poulet, plat quotidien, est l’un des enjeux des négociations : 10 kg d’ailes de poulet valent 26,90 €. Les syndicats veulent aussi des baisses du prix du gaz (qui coûte 31 € la bouteille de 13 kg), mais également de la farine, des sardines, du riz. Les syndicats veulent comme en Martinique et en Guadeloupe « un engagement par écrit sur une baisse des produits de première nécessité »,
C’est aussi pour ces raisons de vie chère et de bas salaires que beaucoup de travailleurs fondaient des espoirs sur la départementalisation qui est intervenue en début d’année 2011. Mais rien n’y fit, car rien n’a réellement changé à Mayotte.
Aussi les centrales syndicales locales réclament l’ouverture de réelles négociations permettant la mise en place d’un véritable encadrement des prix sur l’ile, les dispositions législatives actuelles permettent de réglementer les prix en absence de concurrence tout en protégeant et développant la production et la consommation des produits locaux.
Visiblement l’Etat français qui fait la sourde oreille n’a sans doute pas tiré les enseignements des mouvements sociaux qui ont secoués La Martinique et la Guadeloupe en 2009 sur le thème de la vie chère, du pouvoir d’achat, de l’emploi… Mais ce n’est pas surprenant, car l’état Sarkosien est coutumier de cette morgue qui caractérise la politique de l’état Français dans ses ex-colonies.
Qu’il prenne garde, car si faire l’impasse sur les revendications des travailleurs Mahorais ça marche un temps, plus difficile sera pour l’Etat de s’en sortir si la lutte des travailleurs se renforce, et se développe alors les conditions changeront et ce ne sera plus la même chanson !
Pendant qu’il est encore temps, l’Etat français doit ouvrir les négociations et répondre aux revendications des travailleurs.
Dans ce combat là, la CGTM apporte tout son soutien aux travailleurs mahorais.



Edito: Mayotte la lutte lancée conte la cherté de la vie se poursuit vaillamment.


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Cette grève engagée par plusieurs centrales syndicales à Mayotte révèle bien  le profond désarroi de la population face à la crise économique mondiale qui sévit dans le monde, mais qui frappe d’autant plus fort dans les pays les plus pauvres.Aujourd’hui, cette île de Mayotte, qui est située dans le canal du Mozambique, à 400 km de l'Afrique et à 300 km de Madagascar, et qui fait partie de l'archipel des Comores attire toutes les attentions. Les communiqués de soutient affluent et reconnaissent la légitimité de la lutte que mène les Mahorais, et c’est très encourageant pour l’avenir de ce combat.
Les manifestations continuent de se dérouler dans l’ile, les travailleurs pour se faire entendre du pouvoir, manifestent quotidiennement.
Du coté des forces de répression, c’est dans même Mayotte que se mène de véritables chasses à l’homme orchestrées par les forces de police et de gendarmerie. Vendredi dernier un gendarme a fait usage de son flash-Ball et a blessé gravement un petit garçon à l’œil.
Dans ce contexte il est évident que la situation ne peut que dégénérer. Le Préfet Thomas Degos, représentant du pouvoir, n’envisage aucune solution acceptable par les manifestants à part donner de la matraque et des lacrymogènes.
Mais les manifestants sont plus que jamais motivés et continuent leur combat, conscient qu’ils sont que la situation peut très vite se dégrader et se terminer, comme dans d’autres colonies, dans un véritable bain de sang.
Alors oui, il est donc grand temps que les autorités entendent les voix qui s’élèvent et les protestations qui viennent de toutes part et qui exigent que s’engagent de véritables négociations dans l’ile.


Communiqué de la CGT Française
Engagée depuis le 27 septembre dernier, la grève contre le prix de la vie à Mayotte a suscité de violentes réactions des forces de l’ordre aux différentes manifestations organisées sur l’ile. Le climat demeure tendu et c’est un bien mauvais calcul que de jouer la carte du pourrissement du conflit social : la grève générale se renforce chaque jour davantage par le soutien actif de la population.
Sur ce territoire, le niveau de développement connaît un retard important par rapport à celui observé en métropole. Le SMIC mahorais ne représente que 85% de sa base en métropole, les allocations familiales sont plus basses que dans les autres pays d’Outre-mer, et le RSA n’existe pas encore. En parallèle, ici comme dans d’autres pays d’outre mer, des situations monopolistiques privées pour la grande distribution, une opacité totale sur la formation des coûts et des prix
Il est temps que s’engagent de réelles négociations et que les représentants de l’Etat français cessent de soutenir les positions du patronat et de la grande distribution pour trouver une issue favorable aux revendications des salariés et de la population mahoraise. D ans ce cadre la CGT renouvelle l’expression de sa totale solidarité aux organisateurs de ce mouvement et notamment à la CGTMa.
Montreuil, le 12 octobre 2011
 



Les retraités ont battus le pavé par milliers dans les grandes villes de France.

À Paris, à Marseille, à Toulouse, à La Rochelle, à Bordeaux, à l’appel de leurs organisations syndicales, les retraités ont exprimé leur mécontentement.
Ils ont manifesté pour l’augmentation des pensions, dont le pouvoir d’achat ne cesse de se dégrader, et leur revalorisation indexées sur les salaires, ainsi que pour un minimum de retraite à la hauteur du SMIC. Ils ont dénoncés la hausse des dépenses contraintes, en particulier sur la santé et les mutuelles.
Ils ont également manifesté pour la création d’un nouveau droit pour l’aide à l’autonomie, qui relève de la Sécurité sociale, condamnant le gouvernement qui renvoie la loi aux calendes grecques.



Marie-Luce Penchard : retournée comme une crêpe

La ministre de l'Outre-mer, en visite en Martinique, reçue sur le plateau de RFO au journal télévisé, n’a pas passé un bon moment aux dires de tous ceux qui ont vu sa prestation. En claire, elle aurait mieux fait de rester tranquillement à son hôtel 4 étoiles installée sur le sofa à regarder un film.
Pourtant, bien qu’un peu coincée dans son tailleur des grandes occasions, armées de son rouge à lèvres Rouge Allure Chanel et de sa mise en plis impeccable, face à la journaliste, elle semblait être prête pour le grand show.
Mais elle va très vite manquée d’air. Et elle va apparaitre comme emportée dans un tourbillon de questions qu’elle n’avait pas préparées. Il est vrai que la journaliste de service au 19/30, donnait l’impression de jubiler de voir ainsi son invitée haut de gamme si désarmée.
Profitant de cet ascendant, elle ne fit pas le moindre geste pour rassurer Madame ni pour l’aider à retrouver ses moyens. C’était sans doute déjà dit, ça allait être son interviewe kimafoutiésa !
La journaliste, très incisive dès le départ, elle va alors affirmer que c’est elle qui mène la danse. En effet, elle va démontrer qu’elle n’était pas venue pour jouer au jeu habituel des questions pour lesquelles on a déjà les réponses. D’ailleurs, aussitôt lancée, elle va installer la Marie-Luce sur le grill chaud des questions touchant à la hausse des prix faisant même allusion à la grande mobilisation de février 2009.
Ensuite, suivront les questions de la hausse du carburant, des prix du tarif des transports aérien (pour lequel plein de promesse avaient été faites), et pour finir, une question d’une perfidie profonde, qui va concerner l’échec des troupes UMP aux sénatoriales de Guadeloupe.
C’était là son menu, en somme la journaliste, pour une fois, avait tout prévu pour gâcher une soirée que la Marie-Luce voulait belle.
Les téléspectateurs qui n’ont pas boudé leur plaisir, ont trouvé la Marie-Luce pathétique dans son exercice, car elle dû même quitter la scène, sans avoir à placer un mot de la fin. En somme ce soir là, elle n’a pas su faire le métier et peut être que ça lui en coutera ?.



Les Prud'hommes deviennent payants, c’est un sale coup porté aux plus démunis.

Ca y est ils ont franchi le pas, Le décret d’application de l’article 54 de la loi de finance rectificative 2011, portant sur l’instauration de la taxe de 35 € entre en vigueur à partir du 1er octobre.
Les recettes de cette taxe inique, selon le gouvernement, permettront de financer le coût de la réforme de la garde à vue, estimé à 158 millions d'euros.
Par ailleurs, le gouvernement cherche à faire croire que cette décision va encourager les résolutions de conflits à l'amiable et désengorger les conseils des Prud'hommes. Mais c’est totalement faux !
 
Les choses s’annoncent au contraire difficiles pour les travailleurs. Désormais lorsqu’il faudra traduire son employeur devant les Prud'hommes, il faudra payer ! Alors que les sanctions des employeurs sont souvent frapper de faute grave, ce qui prive le salarié d’indemnités de rupture.
 
Devoir s’acquitter du versement de ces 35 euros pour toute procédure engagée, est d’ores et déjà un frein pour décourager le salarié à poursuivre son employeur indélicat.
 
Cette décision scandaleuse ne fait pas l’affaire des travailleurs, car de plus en plus de travailleuses et de travailleurs n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Cette nouvelle taxe injuste vient frapper les plus démunis alors que ce sont ceux là qui ont le plus besoin que justice leur soit rendue.
Mais il ne faut pas lâcher l’affaire, c’est pourquoi une pétition circule sur le net pour que cette juridiction continue à être gratuite.
Alors signez-la !



Les patrons du bâtiment militent pour ne pas payer leurs charges obligatoires.

Philippe Eadie, ancien président de Cobaty Martinique et nouveau président Fédé des Métiers de la Construction récemment invité dans décryptage sur RFO, n’est pas allé de main morte en exigeant que pour que le secteur du bâtiment sorte la tète de l’eau, il faut que l’état exonèrent les patrons du paiement de leurs dettes sociales et fiscales.
Bien que tout nouveau venu dans le cercle des patrons du BTP, Philippe Eadie, cet ancien ingénieur de centrale, ancien dirigeant de la Sémaff, emboite déjà le pas de ce qu’il y a de plus réactionnaire dans le paysage martiniquais.
En fait, ce discours qui n’est pas nouveau reprend l’éternelle revendication patronale, qui consiste à vouloir s’exonérer du paiement de l’impôt ou des charges au prétexte que ce sont la les freins déclarés au développement des entreprises.
Pourtant les entreprises du BTP n’ont toujours eu à se plaindre de la situation. Voilà un secteur qui des années durant (avant le début de leur propre crise en 2008) a vécu en profitant de marchés, sans le crier sur les toits, avec des montants de chiffre d'affaires allant de 600 à 800 millions d’euros selon Bruno FABRE grand patron dans le secteur des matériaux de construction (France-Antilles du10/09/2009).
Alors aujourd’hui le goût amer des temps difficiles fait ressurgir cette vieille obsession de l’effacement des dettes, mais pour des gens qui s’imposent comme des dépositaires de la morale, ne se posent-ils jamais aucune question ?
A quoi servent les cotisations sociales qu’ils ne veulent plus payer ?
-A rembourser médicaments les consultations et les visites médicales
-A payer les journées d’hospitalisation
-A payer les prestations versées par les Caf
-A faciliter l’aide au logement
-A aider la petite enfance
-A verser la minimum vieillesse aux retraités pour lesquels les patrons n’ont pas cotisés
-A payer l’aide ménagère à domicile
 
Et concernant la fiscalité qui sert à financer les Dépenses publiques et à Orienter l’Économie, on peut comprendre que monsieur Philippe Eadie ne sache plus vraiment à quoi cela sert puisque ces dernières années concernant les patrons dont il défend les intérêts le système fiscal a été plus que généreux :
-Le taux d’Impôt sur les sociétés est passé de 50 à 33%
-Le Taux Marginal de l’Impôt sur le Revenu de 65 à 40%
-La Taxe professionnelle a été allégée
-Le nombre de Tranches a diminué de 13 à 5
-Le nombre de dérogations a augmenté : ce sont les niches fiscales
 
Alors monsieur Philippe Eadie que la situation des entreprises soit difficile, nul ne l’ignore, que les chiffres du ciment, du béton, et des matériaux de construction soient en baisse tout cela concerne le mode de fonctionnement de la société que vous patrons et dirigeants avez choisi comme modèle.
Pour ce qui est des travailleurs, ils considèrent que vos méthodes ont suffisamment provoquées de dégâts en termes de disparition d’emplois (5000 rien que pour le BTP) pour que vous cibliez aujourd’hui ce qui protège encore un peu les plus démunis de l’horreur, c'est-à-dire l’existence des Services publics ou de la Protection sociale.
Vos craintes sont sans doute légitimes (carnets de commandes vides), mais agiter comme vous le faites la menace que les entreprises, s’ils ne sont pas exonérées, vont se mettre en liquidation, c’est encore utiliser un vieil épouvantail et faire usage de chantage en vous servant du malheur de ceux que vous menacés ainsi de licenciements.
En vous exprimant comme vous l’avez fait, vous avez attirez l’attention sur vos vrais valeurs défendant sans scrupules vos intérêts de patron et c’est sans doute ce que retiendront les travailleurs qui vous ont entendu ce jour là et soyez en certain, qu’ils se souviendront de vous !
Samedi 1er octobre 2011


 



Monsieur Christian Paul, les travailleurs Martiniquais ont de la mémoire !

Arrivé dans la semaine en Martinique, dans le cadre de la campagne des primaires du parti Socialiste, Monsieur Christian Paul n’a pas hésité un instant à faire sa déclaration politique stigmatisant la situation politique et sociale.
Il a d’autant fait fort, ce monsieur, qu’il est en précampagne pour le parti socialiste qui compte sur les voix des électeurs dans les DOM pour assurer sa victoire aux élections futures.
C’est ainsi qu’il a déclaré dans le journal local : «  qu’il faut une réponse exceptionnelle de l'Etat, en Martinique et en Guadeloupe puisque dans ces iles les situations exceptionnelles » il a ajouté : « L'Etat doit donner un peu d'oxygène. Il doit reprendre toute sa place. Il a des responsabilités dans le domaine de l'emploi, des salaires et il doit pouvoir agir » !
C’est là une prise de position qui risque de faire mouche dans les foyers Martiniquais. En effet quel aplomb que de dire les mots qu’il faut. Car pour séduire ses électeurs rien ne vaut mieux que de le caresser dans le sens des poils.
A son avantage, il faut reconnaitre qu’il a de la suite dans les idées car déjà en février 2009, il nous avait gratifié d’une déclaration de la même veine sur la question du pouvoir d’achat. Il avait déclaré en 2009 à l’époque de la grande mobilisation qu’il était« particulièrement surpris par l'ampleur de la dégradation de la situation et plus précisément par celle qui touche le pouvoir d'achat ».
Mais dans son empressement à exprimer son soutien aux Martiniquais, Christian Paul, l'ancien secrétaire d'Etat à l'outre-mer n’a-t-il pas la mémoire courte ?
Faut-il pour cela lui rappeler qu’il fut ministre des DOM TOM d'août 2000 à mai 2002. Et qu’à son époque les augmentations du prix de l’essence et du gas-oil n’étaient moins scandaleuses qu’aujourd’hui ?
A son époque et sous le gouvernement de Lionel Jospin s’était-il jamais distingué par une quelconque politique hardie en faveur des travailleurs et particulièrement des salariés et des chômeurs ?
Le bilan du gouvernement auquel il a participé a été aussi désastreux pour les travailleurs que l’est aujourd’hui celui de Madame Penchard ! Les salaires n’augmentaient pas, le chômage ne régressait pas, le travail précaire ne diminuait pas, et quand aux 35 heures, ce sont les patrons qui ont reçu des milliards de francs de l’époque, mais les salariés eux n’ont récolté  que de l’annualisation ou de la flexibilité dans la plupart des cas.
A l’époque ou il doucinait les lambris de la République, il fallait les mobilisations des travailleurs dans les hôpitaux, le bâtiment, ou l’agriculture, pour que ceux-ci fassent valoir leur mécontentement.
C’est encore le gouvernement qu’à servi Monsieur Paul qui a été à l’origine de la loi du PARE (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi). C’est cette loi qui à obligé le chômeur à répondre positivement à une offre d’emploi, même si le salaire proposé est moins élevé que celui que touchait le salarié avant d’être mis au chômage, faute de quoi, il risque de voir ses allocations supprimées.
Voilà quelques unes des «idées de gauche» que Christian Paul a mises en pratique pendant qu’il était au gouvernement. Aujourd’hui dans ses habits VRP du PS voilà qu’il se présente comme un homme «de bien» prêt à servir la population de Martinique dit-il mais qui peut y croire ?
Ne dit-on pas dans l’adage que : « Avan tiraj tout lotri bèl » !
CGTM le 1er octobre 2011



Les emprunts toxiques bancaires polluent aussi en Martinique.


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La crise financière est de plein pied en Martinique elle sévit et va souffler tel un cyclone de toutes ses forces dans les budgets du CHU de Fort de France ainsi et que dans celui de certaines Collectivités.
Les banques Françaises n’ont pas attendus longtemps pour agir contre l’intérêt public, après avoir bénéficié de la manne gouvernementale, elles ont vite fait de vampiriser les ressources publiques avec des méthodes qui n’appartiennent qu’à elles.
Pour cela elles ont trouvé des proies faciles que sont quelques responsables financiers de nos administrations trop naïfs et trop crédules qui ont cru au bobard de l’argent facile et pas cher en prêtant l’oreille au doux chant des sirènes. Et en fait d’argent facile et pas cher, ces administrateurs ont engrangés des produits toxiques des banques, soit pour n’avoir pas su se méfier par les temps qui courent de l’indélicatesse des banquiers ou encore, soit parce qu’ils ont cru eux-mêmes un peu trop aux vertus du système financier.
Le résultat c’est qu’aujourd’hui, c’est au tour des Collectivités locales de payer la facture des produits toxiques que leurs ont vendu ces banquiers sans scrupules. Ces Collectivités locales, en besoin de financement, se sont laissées aller à se confier aux traders et se sont exposées aux emprunts structurés des ces banques, dont certains de ces emprunts sont révélés toxiques. Par manque de précaution, les maires ont semble t-ils signé sans trop le savoir, des emprunts aux conséquences financières encore inconnues du fait de la tourmente financière actuelle.
Dans le hit parade local des meilleurs dindons des banquiers sont : le Maire de la ville de Sainte-Marie, celui du Lamentin et le Directeur du CHU de Fort de France. Pour le CHU sur les 38.000.000 d’euros de prêt va générer des intérêts qui s’élèveront pour l’instant à un taux chiffré au-delà de 17%.
Que s’est-il passé ?
En fait nos emprunteurs aveuglés, plutôt que d'emprunter avec la bonne vieille formule du prêt à taux fixe (exemple : taux à 4 % sur vingt ans), ont pour leurs communes, communautés de communes ou hôpitaux, cédé au charme d’un taux beaucoup plus alléchant. Mais ces produits plus attrayant, ont un fonctionnement différent du modèle prêt à taux fixe, ils sont à double détente.
Cela veut dire que dans un premier temps, la banque propose à son client (gogo) un produit au taux, bien inférieur pendant les premières années soit d'environ 2 %, et survient la deuxième détente, le taux d'intérêt indiqué va faire le yoyo, car adossé à différents indices fluctuants des marchés financiers que sont : les taux longs et taux courts, le franc suisse, le cours des matières premières, ou encore la parité yen-dollar, ces indices des marchés étant en constante variation.
Mais l'imagination financière étant devenue sans limites, le système empêche tout retour en arrière du montant de remboursement, et cela même en cas d'amélioration de l'indice de référence ! C’est donc un taux variable toujours à la hausse en quelque sorte.
Dexia, le leader du marché des prêts auprès des Collectivités Locales et autres hôpitaux, mais également Calyon une filiale du Crédit Agricole, la caisse d’Epargne, toutes ces banques étaient à peu près les seules à connaître les risques mais surtout les marges masquées, mais très confortables qui sont engendrées à leur profit.
En sommes nos « élites » gestionnaires, ont signé en aveugle des contrats aux conséquences financières très préoccupantes, pour les victimes la note risque d’être plus que salée, « La bonne affaire » c’est juste que pour Dexia, les banques et leurs filiales, mais c’est une toute autre histoire. D’ailleurs Philippe Richert, le ministre des Collectivités territoriales, estime à 7 milliards d'euros le montant des emprunts toxiques des collectivités locales sur un endettement global de 120 milliards d'euros. Avec la crise financière, certains taux sont montés à 25 ou 30 % annonce t-il !
La chute de l’histoire de ces emprunts toxiques est donc terrible pour les Collectivités, et certains s’accordent à dire qu’en définitif ce sont les contribuables qui paieront les errements de ces « élites financière » en mal d’inspiration.
La question qui se pose est donc bien celle d’un véritable contrôle de la population sur la gestion de ces institutions publiques. Aujourd’hui plus que jamais l'intérêt public local et la bonne gestion de ces services, doit être confié à ceux la même dont la vie en dépend.
Qu’ils portent leurs pas ailleurs ceux qui entendent s’amuser à la roulette russe des marchés boursier. Les temps approchent où le peuple devra dire à ces messieurs, sinon à en faire les frais. Game over ! L’argent des contribuables ne doit plus participer à la loterie qui se déroule sur les marchés douteux des banques!
 



Beaucoup d’argent public pour « sauver » les hôteliers et autres patrons du tourisme.

« La Martinique vise un million de touristes supplémentaires d'ici 2020 et 625 millions d'euros de recettes contre respectivement 621 000 vacanciers actuellement et 282 millions de recettes », c’est une belle perspective financière pour le patronat du secteur que ce nouveau leitmotiv récemment déclaré par la muse de la politique de la Région en matière touristique.
Oui mais, pour atteindre ces objectifs la collectivité régionale engage un vaste projet de réforme qui doit permettre à l'île de devenir une destination touristique. Pour cela rien n’est trop beau ni trop chère. Ainsi qu’elle a eu à l’annoncer récemment, Karine Roy Camille la conseillère Régionale en charge de ce dossier, affirmait qu’elle va consacrer un budget de 43 millions d’euros à son opération de rénovation du tourisme local.
Et c’est dans ce schéma d’avenir qu’a été lancé à Paris la toute nouvelle Maison de la Martinique qui a été inaugurée par Serge Letchimy lui-même. Cette toute fraiche coquetterie qui coute en investissement  la bagatelle de 200 000 euros, va consommer un budget de fonctionnement de 680 000 euros par an.
En termes d’investissement, c’est donc bien partie pour notre égérie du tourisme. On imagine sans difficulté, elle qui est patronne d’une agence de voyage, qu’elle va déployer des trésors d’idées pour satisfaire les opérateurs du tourisme, idées, qui couteront beaucoup d’argent public. Alors la question qu’il y a lieu de se poser puisqu’il s’agit d’argent public, quelles sont les études d’opportunités qui ont été menées ? Ont-elles été rendues publiques ? Et que révèlent-elles à propos des retombées de cette politique auprès de tous ceux qui vivent du tourisme en termes d’emplois et de revenus ? 
Les travailleurs des établissements, les taxis, les petits commerces, les artisans, n’ont pas encore de réponses concrètes à ces questions. Par contre concernant ceux qui sortiront en premier leurs marrons du feu, la couleur est annoncée car au sein de la Maison de la Martinique sera installé un « pôle économique à la manière d'un centre d'affaires, qui permettra de tisser des relations avec les clubs d'entreprises, les institutionnels et scientifiques et les étudiants ». Ainsi, les « affaires » sont donc bien sur les rails et madame Roy-Camille donne un signe fort à tous ceux qui entendent engranger les premières retombées du tourisme.
Pour les travailleurs par contre, l’heure Régionale n’a pas sonnée et n’est pas non plus  à exiger des patrons de l’hôtellerie et de la restauration qu’ils respectent  les règles liées aux obligations sociales, en contrepartie du  bénéficie de l’argent public.
Par conséquent à tous ceux et toutes celles qui aspirent à un renouveau de la pratique sociale dans ce secteur « surprotégé » de l’hôtellerie et de la restauration, il faudra continuer par les luttes et à exiger des représentants patronaux qu’ils respectent le droit des travailleurs, et bien entendu à commencer par celui de l’obligation de la négocier chaque année les salaires et les conditions de travail dans la  branche.



Commission exécutive du mercredi 28 septembre 2011

Cette commission exécutive intervient après une période de vacances pendant laquelle nous avons tendance à baisser notre vigilance. Cette période est profitable au gouvernement pour faire passer ou mettre en application des mesures néfastes aux travailleurs. L’économie mondiale est de plus en plus fragilisée par des spéculateurs de tout genre et les nombreuses réunions internationales pour tenter de réparer les dégâts ne proposent que des solutions qui visent à faire payer davantage les masses laborieuses.
Dans le même temps, la presse se focalise sur des histoires de mœurs, d’élection présidentielle et de guerres néocoloniales. C’est dans ce contexte de crises et d’incertitudes que nous faisons notre rentrée.
Nous devons nous mettre dans la tête, et  dans nos revendications,  que les travailleurs ne sont pas responsables de ces crises et donc ne doivent pas en payer les conséquences.
 
La CGTM devrait s’adresser bientôt aux masses laborieuses et à l’ensemble de la population sur la situation économique critique : Comment se protéger ? Comment agir ?
 
C’est aussi dans ce contexte que nous préparons les élections professionnelles dans la fonction publique. Nous devons aussi garder en ligne de mire la préparation de notre 11ème congrès, moment important dans la vie de notre confédération. 



LU POUR VOUS DANS VIVA

Comment expliquer le scandale du Mediator  ?
Interview d’Irène Frachon, pneumologue à Brest, qui a révélé l’histoire dans un livre, « Mediator, 150 mg. Sous-titre censuré » (éd. Dialogues, 15,90 €).
Comment une telle affaire a-t-elle pu se produire ?
Les experts sont souvent des gens très compétents, mais ils ont des liens d’intérêt avec les firmes pharmaceutiques importants et permanents. Même quand ces liens ne reposent pas sur des questions d’argent mais sur de l’amitié, il ne peut pas y avoir d’indépendance de jugement, ni de «  bonne foi  » présumée.
En novembre 2009, au moment où le Mediator allait être interdit en France, j’ai entendu un cardiologue, leader d’opinion, affirmer devant une commission de l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qu’on pouvait continuer à le vendre. Il était consultant pour le laboratoire Servier, qui commercialisait ce médicament.
Mais d’autres éléments ont joué : si on avait su en lisant la notice du médicament ou dans le Vidal que le Mediator appartenait à la même classe que l’Isoméride, un coupe-faim également commercialisé par Servier et interdit depuis 1997, il n’aurait pas fallu six mois pour qu’il soit retiré du marché. Mais encore fallait-il que l’Afssaps contrôle les informations données par Servier, qui affirmait l’inverse. Ce qu’elle n’a pas fait. J’ai été frappée aussi par la crainte exprimée par les autorités de santé vis-à-vis des éventuels recours et pressions du laboratoire en cas de décision de suspension.
Comme si la crainte du lobby pharmaceutique était plus importante que celle de laisser un produit dangereux sur le marché.
A quels obstacles vous êtes-vous heurtée lorsque vous avez décidé d’alerter sur la dangerosité du Mediator ?
A l’inertie, à la culture du secret et du cloisonnement. J’ai dû aller six fois à l’Afssaps avant qu’elle ne réagisse. On savait depuis 1998 que le Mediator était potentiellement dangereux. L’Afssaps détenait des informations très importantes, qu’elle n’a pas jugé bon de diffuser. C’est pourtant dans ses prérogatives de prévenir des risques.
Ce qui me frappe aussi, c’est la condescendance avec laquelle les quelques médecins – je n’ai pas été la première – qui ont donné l’alerte ont été traités. L’Afssaps a tardé à prendre en considération nos observations, puis elle nous a demandé de faire études sur études alors que nous arrivions avec des évidences et que d’autres pays avaient déjà retiré le Mediator du marché. C’était démentiel. Mais c’est apparemment souvent ainsi que ça se passe même si ça paraît invraisemblable.
Comment rendre l’expertise plus efficace 
Il faut peut-être imaginer avoir un avis filtré par des experts indépendants qui soient des fonctionnaires de l’Etat, très bien formés sur le plan de la méthodologie, avec des règles de déontologie très strictes, notamment concernant les liens avec l’industrie.
Il faut que la transparence sur les experts liés aux laboratoires soit totale, que l’on sache avec qui ils travaillent, ce que les firmes leur versent personnellement, combien leurs unités de recherche touchent…
Actuellement, les déclarations sur les conflits d’intérêt ne sont pas contrôlées, la mise à jour est irrégulière, on ne connaît ni les montants versés, ni les détails. Il faut également que les expertises rendues puissent être consultées, tout comme la base des cas indésirables notifiés, sinon c’est la porte ouverte à des catastrophes comme celle du Mediator.
 



la crise de la dette ou la crise bancaire frappe
t-elle déjà à nos portes ?

C’est le moins que nous quidams puissions dire, on est au stade du jeu poker - menteur  … toute position exprimée aujourd’hui ne pourrait être que spéculation, présomption, estimation, éventualité, virtualité.
En effet, entre les gens d’en haut, les gens du CAC, depuis quelques mois, ils n’arrêtent pas de se quereller, de jouer dangereusement et inhumainement avec les nerfs des Grecs et autres pays européens aussi endettés,  jusqu’à déclasser, déclarer tel pays ou telle banque en faillite et le lendemain, se raviser,
Et si - au moyen de cette basse et périlleuse partie de poker menteur - ces messieurs d’en haut  chercheraient à nous envoyer un signe, nous mettre en garde quant à la faillite généralisée du système financier mondial et pour ainsi dire quant à la déchéance du système économique capitaliste ultra libéral, depuis un certain temps,sous perfusion !!! ..Lire la suite dans le Billet ci-dessous

Billet SMBEF du 19 septembre 2011


Différents aspects du projet de loi portant réforme des ports d’outre-mer.

C’est au tour des ports ultramarins d’entrer dans la réforme initiée déjà en France par la loi du 4 juillet 2008 sur la réforme des ports maritimes en France.
La loi nouvelle, selon ses propres termes emporte l’idée d’une adaptation de la gouvernance des ports d’Outre-mer, qui du fait de cette nouvelle proximité, devrait en conséquence accroitre leur compétitivité.
Aussi la gestion des ports ainsi que l’exploitation de l’outillage qui étaient laissées en concession aux Chambres de Commerce et d’Industrie des différents pays, sera désormais l’affaire d’un conseil de surveillance de 17 membres et d’un directoire.
Désormais les Collectivités Territoriales, la Région et Département seront appelés à jouer un rôle central pour le fonctionnement et le développement stratégique de ces ports qui sont rebaptisés établissements publics nationaux.
Les dispositions de la loi, sans doute pour ménager la transition, laisse pour l’instant aux nouveaux gestionnaires la responsabilité de l’exploitation des l’outillages publics, les fonctions de sécurité, la gestion des dessertes terrestres et l’aménagement et la promotion des ports. Mais à terme sans doute dans un proche avenir, la réforme visera à privatiser les activités de manutention: les personnels concernés (grutiers et portiqueurs principalement) qui seront employés par des sociétés privées, comme l'armateur CMA-CGM le principal intervenant sur le port de Fort de France.
Au sein du conseil de surveillance outres les représentants des Collectivité, des personnalités qualifiées, des élus de la Chambre de Commerce et de l’Etat, les représentants du personnel sont au nombre de trois. Une question se pose, puisque ces représentants seront désignés par les organisations syndicales du port, quid des conditions de désignation car pour trois postes rendus disponible par la loi, il y a 6 organisations syndicales intervenantes sur le port de Fort de France ? Pour l’instant, il faut savoir que toutes les organisations syndicales participent aux discussions mise en place par l’autorité régionale sur un projet de fonctionnement du port !
Que cache l’idée de compétitivité accrue ?
C’est d’abord que cette réforme permet aux gestionnaires de se lancer en projet pour concurrencer les ports de la zone Caraïbes dans la perspective de l’ouverture du canal de Panama. L’objectif étant pour faire des « affaires », d’accueillir désormais les bateaux sortant des chantiers navals et transportant entre 14.000 et 18.000 containers, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
L’autre idée c’est bien sur une forte transformation des processus de production d’activité. Dans les fait, de meilleurs rendement du travail qui seront introduits par le déploiement de « systèmes de transport intelligents », propos dissimulés qui visiblement veut dire qu’à des fins de réductions des coûts et de compétition économique, la gestion des transport va vite introduire des dispositions de contrôles sous supports de nouvelles technologies (gps, utilisation de navigateurs, capteurs vidéos, technologies sans fil etc…). Avis aux salariés des entreprises de transport terrestre.
Un deuxième aspect de cette « compétitivité accrue » est déjà mise en œuvre par les réunions de «  concertation » initiée par le Conseil Régional. Cette démarche consiste à trouver les voies de la « pacification » des rapports sociaux sur le port de Fort de France. Le but est sans doute de faire intégrer l’idée patronale de « sanctuarisation du port » où passe toutes les marchandises du grand commerce, ou encore l’autre idée patronale qui consiste à exiger la mise en place « d’un service minimum » comme pour se préserver les bonnes affaires même en cas de conflit sur le port entre les dockers et leurs employeurs. Avis aux salariés dockers qui n’auront qu’à bien se tenir !
Voilà en substance pour ce qui concerne les salariés, ce qui sera remis en cause. Pour l’instant tout le reste, textes lois et directives européennes ne sont que littérature.
C’est en arrière plan de tout cela, que se livre une bataille d’influence à distance entre les grands commerçants des Antilles pour s’octroyer les juteux profits des marchés et des marges que leur confère transport la livraison et de la vente des marchandises. Et si pour engraisser tout cela il y a aujourd’hui la nécessité que soit prise en charge directement par les Collectivités les commandes pour de meilleurs investissements et donc de meilleurs rendement sur le port de Fort de France, et bien c’est tout bénef pour ceux qui sont au bout de la chaine, c'est-à-dire les gros patrons du commerce.
 



De plus en plus de retraités en Martinique, vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Un constat édifiant
Aujourd’hui les chiffres publiés par la caisse Générale de Sécurité Sociale sont édifiants car ils établissent sans contestation, que le niveau de vie des retraités est indubitablement en chute libre.
En Martinique la pauvreté des retraités, à l’observation, va chaque année en s’accroissant car de plus en plus de retraités disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts circonstance qui fait le succès des fourneaux des associations caritatives qui veulent bien leur ouvrir leurs portes.
Récemment présent en Martinique, le directeur de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse monsieur Pierre Mayeur a révélé quelques chiffres très éloquents.
Au 31 décembre 2010, la Martinique comptait 53 130 retraités. Parmi eux, 16 113 sont bénéficiaires du minimum vieillesse, 13. 967 du Fonds national de solidarité, 2 146 titulaires de l'Allocation de solidarité des personnes âgées soit : 32.226 allocataires qui vivent des minimas de la Sécu soit encore plus de 60%.
Et pour bien mesurer cette monstruosité de cette statistique, il faut la rapprocher des chiffres relevés en France. Sur 15 millions de pensionnés, seulement 4,5 % ayant 65 ans ou plus sont au minimum vieillesse soit 600.000 personnes.
Du RMI au minimum
Une telle situation tient au chômage endémique et aux patrons peu scrupuleux qui sont légion en Martinique. De fait ces allocataires, bien qu’ayant pour la plupart travaillés, soit n’ont pas eu une carrière professionnelle complète ou encore ils n’ont pas toujours été déclarées par leurs employeurs, durant leurs périoces d’activité.
Ainsi toute leur vie, ils auront connue le dénuement et les jours difficiles. Tous ou presque pendant des années d’inactivité ils n’ont eu pour survivre que le bénéfice passent du Rmi (450 euros par mois) pour qu’au jour de leur départ en retraite, soit à 65 ans, devoir quémander l’avantage du minimum vieillesse soit une allocation avoisinant les 630 euros.
Ce sont ces chiffres implacables qui expliquent que de plus en plus de retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté qui se situe à 954 euros par unité de consommation
Les effets de la pauvreté qui plongent dans la honte et l’humiliation
Les conséquences de cette indigence est qu’aujourd’hui, on rencontre de plus en plus de personnes âgées confrontées à de réelles difficultés pour se nourrir et se maintenir décemment en vie.
Certains de ces retraités, ne peuvent plus assumer la location de leur logement, avec le prix des loyers qui ne cesse de grimper.
 
Il arrive aussi que des retraités refusent de bénéficier de certaines aides sociales quand ils apprennent que ces aides sont récupérables sur les successions ou leurs descendants.
Cette pauvreté est accentuée par la hausse des prélèvements, des prix de l’alimentation et des médicaments, ou encore des cotisations de la complémentaire santé, car bien qu’il soit en dessous du seuil de pauvreté, le retraité pauvre, dépasse le plafond de ressources permettant d’obtenir la complémentaire santé de la couverture maladie universelle (Cmu).
Et ceci alors que juste à coté, pour les plus aisés, en revanche le niveau de vie en France d’une manière générale a progressé : + 0,7 % en 2009 pour les 10 % les plus riches avec un revenu de plus de 35 840 euros mensuels par unité de consommation.
Conclusion
Alors si le constat est que plus on est pauvre, plus on s’appauvrit et que plus on est aisé, plus on s’enrichit, la situation dégradée des retraités n’est donc pas prêt de s’inverser.
De plus avec la réforme des retraites de juillet dernier (relèvement à 62 ans de l'âge légal, relèvement à 67 ans de l'attribution automatique du taux plein, et l’indexation des pensions sur l’inflation) c’est de plus en plus de personnes âgées dans les mois et les années qui viennent qui auront à recourir aux associations caritatives ou pires aux privations !
C’est donc bien un abyme sans fond qui s’offre aux nécessiteux en Martinique, s’ils restent à observer sans agir que s’accroissent les inégalités dans ce pays.
 



LE BILLET HEBDO DU S.M.B.E.F: Cadres autochtones … attention à votre comportement !

Il nous revient de plus en plus que certains Cadres Autochtones, de différents Établissements Financiers, se comporteraient très mal envers le Personnel d’en bas.
Aux prétextes de crise économique, de concurrence exacerbée, d’instabilité de la clientèle et évidemment, d’exigence de résultats, de production, de démultiplication de la pression, certains secomporteraient en véritable cravache, en véritable tourmenteurs, en véritable maître du Petit Personnel.
Entendons-nous bien, sachant que chaque expression du S.M.B.E.F est scrutée à la loupe (à l’instar des contradicteurs du Fils de l’Homme qui se sont perdus à Lui chercher des motifs de condamnation) nous voulons dire simplement OUI il faut de la pression, il faut de la production, il faut des objectifs, il faut des résultats, mais le S.M.B.E.F ne saurait accepter que cela se fasse dans l’excès, dans l’inhumanité.
 
˜ Nul - Salariés et Direction - ne détient le monopole de la défense des intérêts supérieurs des entreprises.
 
Si ces maîtres-persécuteurs aimaient tant « leurs » entreprises, pourquoi alors à chaque nouvelle proposition de postes, ils s’adonnent dans les bureaux feutrés à de la surenchère …  de l’argent, de l’argent et de l’argent en plus, rien que pour eux mêmes s
 
¿ Outre ces mauvais comportements d’ordre général, il nous paraît de la plus haute nécessité de dénoncer, de démasquer le cas de certains Cadres Locaux qui assistent « leurs » chefs, lors des réunions des Instances Représentatives du Personnel : CE / DP / CHSCT / NAO…
 
Pour faire croire qu’on se démarque des Compatriotes Syndicalistes, pour faire croire qu’on ne verse pas dans le favoritisme lors des embauches, des promotions … certains Assistants - des Cadres Locaux - font montre d’un zèle, d’une férocité, d’une opposition farouche … surtout aux positions des Militants du S.M.B.E.F.
 
Et pourtant, nous mettons quiconque au défi de nous contester cette Vérité >>> c’est grâce au combat du S.M.B.E.F qu’il y a aujourd’hui autant de Cadres Locaux … à la sous direction des Banques & Établissements Financiers de la Martinique.
 
Pour ceux qui ont la mémoire sélective, il nous plait de rappeler que c’est le S.M.B.E.F qui, en 1995, au vu et au su de tous, a posé comme principe fondamental « ANTILLANISATION ET RESPONSABILISATION  DE  L’ENCADREMENT ».
 
 
 
En effet, comment peut-on oublier qu’à l’époque, quasiment tous les postes de direction et aussi de sous direction étaient détenus, confisqués, réservés aux détachés en provenance de l’Outre-Atlantique !!!
 
Nous - Dirigeants du S.M.B.E.F - sommes toujours animés de la même volonté de nous battre pour la promotion, la responsabilisation, le respect de l’Encadrement Antillais, mais force est de constater qu’à cause du comportement excessif de certains, nous éprouvons de plus en plus de mal, à faire partager cet idéal, à nos Militants de base.
 
U U U   Un p’tit conseil aux carriéristes :
Le S.M.B.E.F n’est pas fondamentalement opposé au carriérisme, au contraire, le S.M.B.E.F encourage les Jeunes et Moins Jeunes qui ont de l’ambition, car la Martinique a besoin de TOUS ses Enfants, il faut que la Martinique soit, un Jour, gérée par elle-même !
 
Pour autant, le S.M.B.E.F dit simplement aux carriéristes : « Dans ton ascension fulgurante, n’oublie pas, ne méprise pas ceux que tu dépasses en chemin … dans ta chute vertigineuse, tu auras besoin d’eux, pour t’ouvrir le parachute ».
 
S’il en était besoin, prenons l’exemple mondialement incontestable, celui du Jeune trader de la Société Générale, Jérôme KERVIEL … c’était le chouchou de la haute Direction … sous le regard du PDG & Cie, il engageait la banque comme si la banque leur appartenait … le jour où le vent a mal tournéil a été lâché sans aucun sentiment par le PDG et autres de la haute Directionil s’est retrouvé seul dans le box des accusés >>> non plus, aucun Salarié d’en bas n’a levé le petit doigt car ce carriériste n’avait peu ou prou de considération pour le Petit Personnel.



Sondages de contact-entreprise ou opération de promotion du patronat

Les résultats du sondage ont été présentés ce lundi à l'occasion de la réunion de rentrée de l'association patronale. Selon ce sondage, 82% des personnes interrogées disent avoir une bonne opinion de leur entreprise et 78 % déclareraient que l'ambiance est bonne au sein de l'entreprise.
Nous apprenons que ce sondage a été réalisé auprès de 300 personnes. Qu’elles sont-elles ? Comment ce sondage a-t-il été effectué ? Qu’elles sont les questions ?
A la CGTM nous ne partageons pas cette opinion car la réalité est tout autre,
-          Pourquoi autant de salariés s’organisent-ils dans les syndicats ?
-          Pourquoi autant d’emplois précaires ?
-          Pourquoi toujours autant de conflits avec intervention des médiateurs ?
-          Pourquoi le patronat ne met-il pas en place les IRP dans la majorité des entreprises ?
-          Pourquoi les NAO aboutissent-elles régulièrement à des conflits ?
-          Pourquoi les recours auprès du Conseil des Prud’hommes sont-ils de plus en plus nombreux ?
 
En cette rentrée 2011 le patronat Martiniquais veut taper fort et utilise tous les moyens pour continuer sa manipulation mentale.
 
Au travers de ce sondage son message est en réalité le suivant : continuons à exploiter les masses laborieuses, a les piétiner, à leur verser des salaires de misère, a développer les emplois précaires, sans leur verser les bénéfices auxquels ils ont droit, en foulant du pied leur droits, en refusant la mise en place des représentants du personnel.

Personne ne doit se laisser berner. La CGTM dit NON aux mensonges, NON à la manipulation. La CGTM se dressera toujours devant les exploiteurs et profiteurs qui trompent et exploitent les masses laborieuses
 



La hausse des dossiers de surendettement : un reflet de la pauvreté des martiniquais qui s’amplifie avec la crise !

La profondeur de la crise qui ne se dément pas, remet au goût du jour le débat sur l’endettement des ménages. Aujourd’hui nul ne peut ignorer ses effets, ni non plus ceux qui subissent d’avantage les conséquences c'est-à-dire les plus démunis.
Ce sont d’évidence les retraités (35% de retraités vive avec le minimum vieillesse soit 610 euros), les jeunes au chômage (entre 15 et 25 ans, ils représentent le chiffre de 62 %), les travailleurs pauvres qui sont la conséquence de la précarité du travail (CDD, temps partiel, contrat d’insertion etc…) et les chômeurs permanents puisque la courbe ascendante de la dette correspond à l’évolution du chômage, dont le nombre de demandeurs d'emplois cette année passée s'est accru de 12,7%.

Pour s’en convaincre il suffit de se pencher sur les récentes études publiées par l’IEDOM, qui informent amplement sur la situation de l’évolution de l'endettement en Martinique. L'institut note en effet une hausse singulière des dossiers de surendettement et des interdictions bancaires pour l’année 2010.
Dans les faits cette dégradation de la situation des ménages se traduit par une hausse de 26,5% des suppressions de cartes bancaires en 2009, et par une évolution notoire des dossiers de surendettements. Ces dossiers ont vu leurs dépôt s’accélérer très sensiblement en 2010 de 26%. Accélération qui s'est ressentie dès 1er novembre 2010, et qui s'est ensuite poursuivie depuis de +33% au premier semestre 2 011.
La situation est donc grave !
Le fait est également qu’en Martinique, très peu de dossiers sont recevables pour aboutir en plan conventionnel entre le débiteur et ses créanciers, démontre que la situation des ménages concernés par l’endettement est irrémédiablement compromise, et que dans ces familles on ne dispose plus de revenu disponible.
Les chiffres de l’IEDOM indiquent par ailleurs que les employés, ceux qu’il est convenu d’appeler les « nouveaux pauvres », représentent la part la plus importante des surendettés (41% contre 34% en France) devant les chômeurs (37%).
L’étude observe également que les dettes liées à la consommation comme étant le facteur constant, car ces dettes sont présentes dans la plupart des dossiers qui sont soumis à examen, et cela est un réel constat de l’évolution de la pauvreté.
Dans le même temps et à coté de nous, il y a ceux qui se repaissent. Ceux des chefs d’entreprises qui s’affranchissent du paiement des charges sociales, et qui entrainent les difficultés constantes des institutions de la protection sociale. C’est également, eux qui profitent de l’explosion des dividendes versés aux actionnaires qui passent de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % du PIB en 2007. Ce sont ceux dont le salaire est indexé sur le cours de l’action en bourse, et que la logique actionnariale pousse à augmenter sans cesse leur niveau de profits.
C’est là que se situe le mécanisme qui nourri l’évolution de la pauvreté et qui organise l’exclusion de plusieurs milliers de personnes !
Alors oui si le constat, est que l’évolution constante de l’endettement des ménages est un véritable carcan qui sert de plus en plus l’endetté jusqu’à lui rompre le cou, il devient par conséquent de plus en plus évident que pour s’en sortir, le seul recours possible c’est bien celui de la lutte contre les bas salaires et le chômage qui en sont les principales causes.



La Martinique aussi est concernée par les coups de rabot sur les niches fiscales

Le plan d’austérité de 12 milliards d’euros décidé par le gouvernement Sarkozy-Fillon pour tenter d’enrayer la crise  financière capitaliste s’applique à l’ensemble des « DOM ».
« François Fillon a annoncé mercredi un nouveau coup de rabot de 10% sur les niches fiscales pour 2012. Il s'ajoutera à celui du même taux voté pour 2011.
Pour s’en convaincre il suffit de se pencher sur les récentes études publiées par l’IEDOM, qui informent amplement sur la situation de l’évolution de l'endettement en Martinique. L'institut note en effet une hausse singulière des dossiers de surendettement et des interdictions bancaires pour l’année 2010.
Dans les faits cette dégradation de la situation des ménages se traduit par une hausse de 26,5% des suppressions de cartes bancaires en 2009, et par une évolution notoire des dossiers de surendettements. Ces dossiers ont vu leurs dépôt s’accélérer très sensiblement en 2010 de 26%. Accélération qui s'est ressentie dès 1er novembre 2010, et qui s'est ensuite poursuivie depuis de +33% au premier semestre 2 011.
La situation est donc grave !
Le fait est également qu’en Martinique, très peu de dossiers sont recevables pour aboutir en plan conventionnel entre le débiteur et ses créanciers, démontre que la situation des ménages concernés par l’endettement est irrémédiablement compromise, et que dans ces familles on ne dispose plus de revenu disponible.
Les chiffres de l’IEDOM indiquent par ailleurs que les employés, ceux qu’il est convenu d’appeler les « nouveaux pauvres », représentent la part la plus importante des surendettés (41% contre 34% en France) devant les chômeurs (37%).
L’étude observe également que les dettes liées à la consommation comme étant le facteur constant, car ces dettes sont présentes dans la plupart des dossiers qui sont soumis à examen, et cela est un réel constat de l’évolution de la pauvreté.
Dans le même temps et à coté de nous, il y a ceux qui se repaissent. Ceux des chefs d’entreprises qui s’affranchissent du paiement des charges sociales, et qui entrainent les difficultés constantes des institutions de la protection sociale. C’est également, eux qui profitent de l’explosion des dividendes versés aux actionnaires qui passent de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % du PIB en 2007. Ce sont ceux dont le salaire est indexé sur le cours de l’action en bourse, et que la logique actionnariale pousse à augmenter sans cesse leur niveau de profits.
C’est là que se situe le mécanisme qui nourri l’évolution de la pauvreté et qui organise l’exclusion de plusieurs milliers de personnes !
Alors oui si le constat, est que l’évolution constante de l’endettement des ménages est un véritable carcan qui sert de plus en plus l’endetté jusqu’à lui rompre le cou, il devient par conséquent de plus en plus évident que pour s’en sortir, le seul recours possible c’est bien celui de la lutte contre les bas salaires et le chômage qui en sont les principales causes.



Le SMBEF appelle a la réunion de la commission locale paritaire de la banque

La prochaine CLP était - d’accord partie - fixée au 29/09/2011, le patronat a souhaité déplacer la réunion jusqu’au … 27/10/2011, mais malgré ce très grand écart cela n’arrangerait pas certains.
Pour nous S.M.B.E.F, nous dénonçons le peu de crédit accordé à la CLP … force est de constater que ces messieurs ne tiennent les CLP que par obligation et de surcroît, lorsqu’ils n’ont rien d’autre à faire.
Saur erreur ou omission, à ce jour, aucune date n’est clairement arrêtée pour la CLP.
Eh oui, cela fait déjà 1 an que le S.M.B.E.F a demandé et se bat pour une véritable réunion de la CLP, avec 11 points à l’appui >>> à bon entendeur salut ! - aucune manœuvre, rien ne pourra nous décourager, rien ne pourra altérer notre détermination !
À toutes fins utiles, remettons en mémoire deux ou trois points proposés par le S.M.B.E.F :
¡ Création d’un Observatoire de l’Emploi
¡ Orientation de la Formation Professionnelle
¡ Sécurité et conditions de travail : agences et sièges
¡ Revalorisation des salaires
¡ Dispositions à prendre contre les incivilités
¡ Mises à disposition d’un Psychologue du Travail
 



La Martinique aussi est concernée par les coups de rabot sur les niches fiscales

  Le plan d’austérité de 12 milliards d’euros décidé par le gouvernement Sarkozy-Fillon pour tenter d’enrayer la crise  financière capitaliste s’applique à l’ensemble des « DOM ».
 
 « François Fillon a annoncé mercredi un nouveau coup de rabot de 10% sur les niches fiscales pour 2012. Il s'ajoutera à celui du même taux voté pour 2011.
Selon le ministère de l'Outremer, comme l'année dernière, le logement social sera épargné. Bercy estime que les 500 niches fiscales ont fait perdre 72 milliards d'euros à l'Etat en 2010. Concernant l'outre-mer, la loi de finances pour 2011 avait prévu que la défiscalisation au nom de l'investissement productif (construction d'usine, achat d'avion...) serait de 800 millions d'euros, celle pour le logement social de 300 millions d'euros et celle au nom de l'impôt sur les sociétés des entreprises qui investissent en outre-mer de 300 millions d'euros. Les Départements d'outre-mer seront mis à contribution via le coup de rabot mais aussi sur l'impôt sur les sociétés. L'abattement de 30% sur le bénéfice imposable des entreprises dans les DOM va être supprimé à compter du 31 décembre 2011. Bercy prévoit que cette mesure permettra à l'Etat de percevoir 100 millions d'euros de recettes supplémentaires. En revanche, les particuliers ne devraient pas voir leur abattement d'impôt de 30% dans la limite de 5 100 euros remis en cause. Le coût est estimé à 300 millions d'euros.
Les taux de TVA (8,5% taux normal, 2,1% taux réduit) en Guadeloupe, Martinique et de la Réunion, inférieurs à la métropole, ne bougeront pas. Elle coûte pourtant 1,9 milliard d'euro à l'Etat. Une exception est toutefois à signaler pour les sodas, la TVA passera de 2,1% à 8,5%. En revanche, comme le vin, le rhum ne sera pas touché par la hausse de la fiscalité et des prélèvements sociaux sur les alcools forts.
Selon Le Figaro, un proche du premier ministre Michel Bouvard (UMP, Savoie) veut en finir avec les retraites dorées des fonctionnaires d'Etat en outremer. L'ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a étalé dans le temps leur extinction, mais elles pèsent toujours sur le budget de l'Etat. En revanche, l'indexation des fonctionnaires n'est pour l'instant pas visée.
François Fillon a indiqué que 500 millions d'euros de dépenses prévues en 2011 sur le budget total de l'Etat devront être annulés. Le montant sera de 1 milliard d'euros en 2012. Le ministère de l'Outre-mer aura sa part à fournir. Il sera amené à trancher dans les semaines à venir sur les dépenses qu'il annulera.
Selon la rue Oudinot, le train de vie du ministère a déjà baissé. Le budget de fonctionnement aurait diminué de 10%, les voitures seraient de moindres cylindrées. » (Source France-Antilles)
 
Les catégories modestes et des classes moyennes  qui subissent depuis plusieurs années les effets des restrictions des dépenses publiques imposées par la révision de politiques publiques et de la réforme de retraite, les voila une fois de plus appeler à porter l’essentiel du fardeau des 12 milliards d’euros de réduction des déficits dont ils ne sont pas responsables.
 
 
 



Le Gouvernement va devoir admettre l’impact de la réforme des retraites sur le chômage.

Michel Abhervé Professeur associé à l'université de Paris Est
Alors que contre toute évidence le Gouvernement prétendait qu’il n’ya avait pas de lien entre le recul de l’âge de la retraite et les effectifs de l’inscription à Pôle emploi, les premiers chiffres confirment ce qui était attendu
Leïla de Cornamond dans un article du 12 Août 2012 ” Retraites : premier impact de la réforme sur les chômeurs âgés” le confirme, à partir d’une étude de l’UNEDIC, semble-t-il non publique Les effets réels du passage à 60 ans et quatre mois de l’âge minimal légal, qui prend effet au 1 Juillet 2011,  seront connus début 2012, mais l’assurance-chômage s’est livrée à une extrapolation des données 2010. Sur cette base, elle chiffre à 8.720 le nombre de chômeurs contraints à prolonger leur inscription à Pôle emploi. Près des trois quarts continueraient à percevoir des allocations chômage, mais 1.480 personnes (soit 17 %) devraient voir leur indemnisation interrompue, du fait de l’épuisement de leurs droits.
Ces chiffres pourraient atteindre pour 2012  27 000 dont 4 500 sans indemnisation, en raison de la décision du Gouvernement de supprimer, le plus discrètement possible, l’Allocation Equivalent Retraite, l’AER, qui permettait d’atteindre l’âge effectif de versement de la retraite.
A quelques mois de l’élection présidentielle, le Gouvernement devra faire face  au premier effet visible de la réforme, renvoyer des salariés ayant cotisé suffisamment longtemps pour prétendre à une retraite à taux plein vers les minima sociaux, ASS ou RSA, voire les priver totalement de revenu pendant plusieurs mois.
Il devra aussi faire face à l’augmentation des chiffres de l’inscription à Pôle emploi, qui porteront pour l’essentiel sur la catégorie qu’il a choisi de mettre en exergue, la fameuse catégorie A
Nul doute que nous aurons à revenir sur l’impact du recul de l’âge de la retraite sur les chiffres du chômage, mais aussi sur la baisse qu’il induira sur le montant des retraites perçues par ceux qui sont impactés par ce recul.



Un nouveau patron à la tête du MEDEF Martinique ? Circulez, il n’y a rien à voir !

Dans un communiqué de presse, leconseil d'administration du Medef Martinique a élu à l'unanimité un nouveau Président : Philippe Jock, expert comptable et commissaire aux comptes, qui remplacera Cyril Comte.
Dans ce même communiqué, le Medef informe que les orientations du nouveau président « s’inscrira dans la continuité de ses prédécesseurs ». Rien de très surprenant jusque là.
Mais c’est un peu plus loin dans le texte qu’il faut rigoler, car le Medef déclare, sans rire, vouloir « s’impliquer encore plus dans le dialogue social », ou encore de « développer la négociation dans les branches professionnelles » comme s’il l’avait jamais fait jusque là !
 
Faut-il rappeler à ces messieurs que depuis la conclusion des accords de février 2009, aucun suivi n’a été mis en œuvre, pire, c’est au quotidien qu’il faut que les syndicats ouvriers se livrent à des passes d’armes pour faire respecter le droit des travailleurs.
 
Le Medef plus que jamais reste dans sa logique de politique de terre brulée, pour tenter d’affaiblir les syndicats ouvriers. Au moindre mouvement de protestation des travailleurs, le Medef fait agir ses sinécures (Contact Entreprise) pour salir leur combat.
On a vu cette organisation, de près ou de loin animer des Collectifs anti-grèves à l’occasion du combat des chauffeurs de transport de passagers du sud. A chaque mobilisation, notamment à EDF, ou sur le Port de Fort de France, c’est la même stratégie qui prédomine, casser de la grève, alors monsieur Philippe Jock aujourd’hui, hier monsieur Cyril Conte qu’est-ce qui va changer ?
 
Cependant les avis se font entendre sur cette nomination.
 
En marge de la préoccupation principale évoquée plus haut, par réflexe schizophrénique une certaine opinion s’exerce à d’autres réflexions.
C’est ainsi qu’elle se pose la question « sur les marges de manœuvres du nouveau président ». Mais c’est peine perdue puisque ses vice-présidents immédiats ne sont autres que les représentants patentés du groupe Bernard Hayot (Charles LARCHER) et du groupe Fabre (Bruno FABRE).
 
Ou encore du genre : « pour une fois qu'un homme noir prends la première responsabilité au Medef il faut attendre et voir » ? Qu’est-ce que la couleur de monsieur Philippe Jock a à voir avec la question ? Ou encore il faut rappeler à la défaillance des mémoires qu’il y a eu également monsieur Alain Anne. Mais c’est chronique, on n’y peu rien c’est le fameux repli autistique, indicateur de schizophrénie qui là parle encore.
 
Un autre avis établi l’idée que la désignation de monsieur Jock relève d’une stratégie à vocation de renforcer l’organisation du Medef. Elle évoque en effet que monsieur Jok est un transfuge de la CGPME et que son recrutement ainsi que « débauchage » de l’ex- chargée de mission de la CGPME (vers Contact entreprise) participe à un zieutage du Medef en direction des entreprises PME et TPE affiliées à la CGPME.
Alors voilà quelques les avis mis bout à bout qui montrent, si besoin était, que l’on est bien loin d’une quelconque volonté du Medef de « s’impliquer encore plus dans le dialogue social ».
Il faut garder les yeux grands ouverts, le Medef demeure une organisation patronale de combat. Et tous ses communiqués même mâtinés des bons mots de « dialogue sociale » ou de « négociation dans les branches », ne sont qu’illusions destinés à démobiliser les travailleurs et leurs organisations. 
Alors circulez, il n’y arien à voir !



Les grands administrateurs de Conseil Général de Martinique se convertissent à l’adage: kabrit ki pa malin pa gra !

Le SADEM-CGTM dans un tract, a dénoncé largement au personnel, les magouilles d’éminents fonctionnaires, qui se sont jetés sur le patrimoine du Conseil général, comme des morts de faim, alors que la plupart d’entre eux emmargent à 5000 euro par mois. Mais plus scandaleux encore, ce sont ceux-là mêmes qui prêchent au personnel à longueur d’années, les vertus de la privation en matière d’avantages sociaux.
C’est donc une bonne chose que soit rendu publique ces exactions, et puisque les choses sont dites, que ceux qui sont aux responsabilités aillent jusqu’à la saisine des tribunaux pour que ces abus de biens publics ne restent pas sans réponses.
Bien que ces spoliations soient condamnables, aux yeux du grand public, la vie des Collectivités est émaillée au quotidien de ces exemples d’abus de biens sociaux, tant la vie politique en Martinique est gangrénée par des combinaisons en tous genres, par des alliances fabriquées, par ces coalitions sans principes, où c’est seule la population, tôt ou tard se trouve à payer les conséquences.
Mais bien que les choses soient bien dites, les prévaricateurs se défendent en évoquant que les biens acquis sont en mauvais état donc dégradés, alors rien n’établi aujourd’hui que le Conseil général qui se dit « en grande difficulté financièreé pourra récupérer sa mise. Comme l’a si bien dit le sage :pa ayenmennen sépan lékòl, sé fè'y asize ki met !
Lire le tract du SADEM-CGTM……



Grande braderie patrimoniale…tout ou presque devait disparaitre !!

Les récentes déclarations de la Présidente du Conseil Général laissent à penser que la situation financière du Département serait dans une phase critique. Cela confirmerait les bruits persistants qui circulaient bien avant le mois de mars 2011.
Ces informations avaient déjà interpellé le SADEM-CGTM qui sait que très souvent, dans les cas extrêmes, c’est :
-au  personnel de base à qui l’on demande des efforts. Rappelez-vous en 2009, le gel de l’avancement minimum au nom de la rigueur budgétaire ;
-sur les contractuels que l’on fait peser la restriction budgétaire en ne renouvelant pas leurs contrats.
De plus, la pratique l’a démontré, les profiteurs du système ne voient jamais la diminution de leur train de vie.
Le SADEM-CGTM attire l’attention de la nouvelle Présidente sur les points suivants :
 1° / Tout effort financier doit être supporté en priorité par ceux qui profitent de manière outrancière du système. Par exemple, la nouvelle Présidente devrait se pencher sur les conditions de vente inadmissibles de plusieurs logements faisant partie du patrimoine du Conseil Général.
C’est une pratique scandaleuse et ancienne qui constitue une véritable dilapidation des biens. Le SADEM-CGTM en avait déjà parlé dans son journal « SADEM-infos », paru en2009. En effet, La précédente gouvernance, a organisé le 3 mars 2011 une véritable braderie de biens départementaux en vendant à des prix défiant toute concurrence, 7 logements  situés à la résidence « Marigot de Bellevue » à Fort-de-France, et les résidences « Hilaire » et « Union » sur la route de Didier. Parmi ces heureux bénéficiaires, figurent :
-               Le Directeur Général Adjoint chargé des Services Techniques (200m²  habitable et  3000m² de terrain pour 351 000 €) Délibération CP/215-11
-               Le Directeur Général Adjoint chargé des Finances (196 m² habitable et 1700 m² de terrain pour 161 600 €) délibération CP/216-11
-               La Directrice de l’Office Départemental de l’Eau (villa pour 69 788 €) délibération CP/232-11
-               L’ex chef du Service du Logement (logement pour 66 198 €) délibération CP/230-11
-               La responsable du Bureau du courrier (logement pour 93 000 €)-délibération CP/226-11
Pour certains de ces logements, l’estimation du Service des Domaines remonte à 2004 …
Des interrogations existent quant au sort de la villa « Côte de Grâce » occupée par l’actuelle (future ex ?) DGSD et bien d’autres résidences (Résidence les Tourelles……)
Ces acquéreurs ont obtenu une forte diminution du prix aux motifs du mauvais état des logements (SIC !) ou des désagréments causés par la poussière, les vols….Mais ils veulent  quand même acheter ! Un DGA, des Directeurs et des cadres auraient donc habité pendant des années des logements délabrés, insécurisés et bruyants !!
 Pour ces biens prétendument dégradés, le SADEM-CGTM a demandé au Conseil Général que lui soit fournie la liste et le montant des nombreux travaux réalisés sur ces sites.
Le SADEM-CGTM rappelle qu’au prix actuel du marché une villa jumelée de 160 m² habitable  avec un carré de pelouse se négocie à partir de 248 000 €.
2° / les directeurs qui cumulent les responsabilités les plus élevées donc les  revenus les plus hauts de la collectivité devraient être les premiers à comprendre la nécessité des efforts  et  à supporter les effets.
 L’exemple vient d’en haut ….. dit la sagesse populaire, mais pas au Conseil Général de la Martinique. En effet, l’attribution systématique de logements à la haute administration relève de la gabegie. Une telle pratique, justifiée  en France Métropolitaine où les distances sont grandes, est complètement incompréhensible sur un territoire aussi exigu que celui de la Martinique. Ce constat est aussi valable pour  l’attribution automatique de voiture de fonction à tous les  directeurs.
Par contre, il aurait été beaucoup plus équitable d’accorder une prime forfaitaire de transport à tous les agents car la situation du transport en Martinique - embouteillages  donc coût excessif d’essence et routes en fort mauvais état  nécessitant un entretien régulier et coûteux des véhicules- grève lourdement les budgets.
 
Cette dernière phase dans la dilapidation du patrimoine du Conseil Général s’est déroulée lors de l’ultime commission permanente, avant les élections cantonales et le changement de gouvernance. cela nous amene a nous pencher sur une sentence de jean de la fontaine tiree de la fable «La Belette entrée dans un grenier »  :
Vous êtes maigre entrée, il vous faut maigre sortir,
Ce que je vous dis là, l’on le dit à bien d’autres….
SADEM - CGTM



Les algues « sargasses » l’état fait la sourde oreille, et c’est la population qui s’expose !

En Martinique, depuis le début du mois de juillet, la population côtière est aux prises avec une algue blonde à l’odeur nauséabonde, les algues « sargasses ». Cesalgueséchouées sur les plagesdégagent en se putréfiant, un gaz potentiellement toxique.
Pour rassurer, certaines personnes de l’autorité sanitaire ont déclaré que du fait des faibles quantités de gaz libéré dans l’air, pour l’instant la situation ne serait pas dangereuse…
Cependant, bien que ce phénomène dure depuis plusieurs semaines, aucune étude sérieuse n’est engagée, aucun principe de précaution n’est imposé, et il semble bien que l’administration se cache derrière son petit doigt et laisse faire la population inquiète.
Pourtant, la nocivité de ces algues est largement évoquée. De nombreuses personnes, les familles de marins-pêcheurs notamment, qui vivent de la mer et qui sont les riverains des cotes, ont observé que de nombreux poissons ont été retrouvés prisonniers et morts dans les encombrements que forme la densité des algues. Par ailleurs, on évoque également la mise en danger de la tortue marine, dont la ponte n’a lieu qu’une fois par an et à ce moment de l’année et qui est de fait menacée par les quantités d’algues répandue sur les plages.
Devant l’émotion qu’évoque une telle situation, la population a eu droit à la bonne parole de monsieur Yvan Sobesky directeur général du Comité martiniquais du tourisme qui a cherché à tout prix à calmer l’angoisse qui se développait en insinuant: "quil n’y pas lieu d’avoir d’inquiétude particulière" : "il faut faire attention à ne pas dramatiser", explique-t-il. "Quelques plages sont touchées mais pas au point de repousser les touristes et elles seront nettoyées", a-t-il assuré avec cet avis à connotation purement économique.
Quant au conseil régional, il a lui débloqué une enveloppe de 100 000 euros, une somme à dit Serge Letchimy, destinée à enlever ces algues des côtes. Mais il semble que cette obole du Conseil régional ne soit qu’une goutte d’eau au vue des besoins. Car rien que pour la Ville du Vauclin, le maire Raymond Occolier a fait savoir qu’il faudra au bas mot mobiliser une somme avoisinant les 80.000 euros pour le ramassage et l’acheminent vers un centre de stockage. L’aide envisagée par la Région est donc très peu lorsque l’on sait que la concentration de ces algues s’est manifestée sur une quinzaine de sites, concernant autant les cotes des communes dans le sud que celles du nord de l’ile.
Du point de vue de la santé des populations côtières, bien qu’en valeur les émanations de sulfure d'hydrogène (H2S) soient évaluées, bien en-deçà de celles relevées récemment en Bretagne, il n’empêche que pour certaines populations cela risque de poser de sérieux problèmes selon l’Agence régionale de santé. Notamment les personnes sensibles (nourrissons, femmes enceintes, personnes âgées) ou souffrant d’affections respiratoires, surtout les personnes asthmatiques. Et quant à évoquer l’état de précarité des populations côtières (espace des occupants des 50 pas) il ne faut pas être grand grec pour imaginer que c’est surtout ces personnes défavorisées qui vont le plus trinquer dans cette affaire.
Alors, la question qui se pose est bien celle de savoir comment l’état français envisage de venir en aide aux personnes et aux communes en difficultés incapables financièrement de régler seuls le problème ? Car face à une telle situation de catastrophe, l’état n’a encore rien fait, alors qu’il est urgent que soit cernée l’ampleur des enjeux liés à cette pollution : environnemental, sanitaire et économique.
Dans l’immédiat, il parait évident que le trois quart du littoral Martiniquais soit classé en zone vulnérable, et que l’état s’occupe immédiatement à débloquer des subventions à hauteur des dégâts constatés.
Ces fonds permettraient d’organiser le ramassage des algues, pour les acheminer vers des centres de traitement pour éviter qu’elles ne se putréfient et dégagent des gaz toxiques.
Cela permettrait également de développer le ramassage mécanique des algues et concernant les personnels municipaux qui s’en est chargé dans la majorité des cas, leur permettre de recevoir une large information et une formation adaptées afin que leurs expositions soient consignées dans leur dossier médical.
Pour l’instant, face à l’immobilisme des uns et des autres, c’est la population livrée à elle-même qui s’expose.
Chacun a pu voir à l’occasion de l’arrivée du tour des yoles dans la ville du Robert, le  personnel municipal ramassé à même les bras nus des paquets d’algues pour ensuite le charger eux-mêmes dans des camions !
Aujourd’hui au Diamant, c’est une association qui a été sollicitée par la commune pour gérer ce problème en mettant en œuvre un « grand coup de main citoyen », où sur les ondes on appelle la population de se charger elle-même du problème.
Rien de tout cela est acceptable !
Il faudra sans aucun doute un jour, que la population soit vraiment informé sur les origines de cette prolifération des algues Sargasses afin de savoir si ce bouleversement des écosystèmes marins côtiers est de la responsabilité des épandages agricoles comme certains scientifiques le laissent entendre ?
L’urgence voudrait que les élus, qui disent vouloir prendre leurs responsabilités et s’occuper du problème, mettent le même acharnement qu’ils emploient pour occuper leurs postes d’élus et appellent en renfort la population en la mobilisant afin que celle-ci contraignent l’état à assumer ses responsabilités face à une catastrophe, que si on n’en prend garde risque de muter et grimper rapidement sur l’échelle de gravité.
 



Le capitalisme en faillite ( Lutte ouvrière)

Les Bourses sont en chute partout dans le monde. La Bourse de Paris a battu son record de baisse depuis un quart de siècle. Les capitaux s’affolent et se déplacent à la vitesse de la spéculation pour se porter sur les placements qui rapportent le plus. Un vent de panique souffle sur la finance. Les dirigeants politiques, plus paniqués encore, s’agitent, répètent les phrases rassurantes et montrent qu’ils ne maîtrisent rien.

Les têtes pensantes des banques centrales et des organismes économiques internationaux ont fini par réaliser que le plus intelligent à faire est de se taire car la moindre de leurs déclarations peut être interprétée comme une raison supplémentaire d’affolement. C’est un monde fou !Il y a à peine trois ans, à l’automne de 2008, la spéculation avait déjà conduit à une crise bancaire grave. La méfiance des banques les unes vis-à-vis des autres avait entraîné un coup de frein brutal sur toutes les opérations bancaires menaçant d’asphyxie l’économie mondiale. Au lieu de contraindre les grandes banques à assurer le financement de l’économie, les États leur avaient, au contraire, distribué des centaines de milliards au prétexte de leur redonner confiance. Ces milliards, les États les avaient prélevés partout sur les services publics, sur les protections sociales, en punissant partout les classes populaires pour les crimes des groupes financiers. Le budget normal des États ne suffisant pas à financer les sommes astronomiques dépensées pour sauver les banques et, derrière elles, tous les capitalistes spéculateurs, les États s’étaient endettés jusqu’au cou, en empruntant tous... aux banques elles-mêmes !
À peine la crise bancaire est-elle surmontée que la spéculation a repris de plus belle mais à une échelle encore plus grande grâce à l’argent prélevé sur les classes populaires. Cette spéculation plus ample porte sur tout, des matières premières aux monnaies, en passant par le blé, le riz ou le maïs dont les hausses de prix poussent les peuples des pays pauvres un peu plus vers la famine. Mais la spéculation se déchaîne surtout autour de la capacité des États à rembourser leurs dettes.
C’est un gigantesque PMU pour riches où les banques tiennent les guichets et où les parieurs viennent de toute la classe capitaliste, des groupes financiers comme des riches bourgeois. Le prix du ticket se chiffre en dizaines ou centaines de millions et rapporte en conséquence. Le jeu consiste à retirer ses capitaux des États jugés non fiables pour les placer sur ceux qui le sont un peu plus.
Mais à quel État se fier lorsqu’il devient évident qu’il ne suffit pas de crier « haro » sur la petite Grèce, mais que d’autres suivent, de l’Espagne à l’Italie, et peut-être demain la France ? Et que le plus puissant des États, les États-Unis eux-mêmes, semble ébranlé ?
Au-delà de l’avidité des plus riches, les « investisseurs », la classe capitaliste dans son ensemble, ne font plus confiance à leur propre économie. Mais les irresponsables qui possèdent ces capitaux qui se déplacent dans l’affolement poussent toute l’économie vers le précipice. Le seul remède proposé par tous les dirigeants politiques pour arrêter la panique sur la dette des États est d’aggraver les politiques d’austérité et de faire payer encore et toujours plus les classes populaires. Mais ces politiques d’austérité, en diminuant la consommation des classes populaires, aggravent encore la crise et annoncent inévitablement des licenciements, des fermetures d’usines, des baisses de salaire.
La classe capitaliste, conseillée par des armadas d’économistes bardés de diplômes, nous a conduits une nouvelle fois vers une crise dont elle est elle-même effrayée aujourd’hui. C’est un bilan de faillite. Mais il ne faut pas accepter que ce soit les travailleurs qui fassent les frais de cette faillite. S’il y a une crise, c’est aux banquiers, aux industriels, de payer, pas aux travailleurs, pas aux catégories populaires.
Alors, il nous faudra bien nous défendre contre la folie de l’organisation capitaliste de l’économie et contre une classe dirigeante incompétente et irresponsable. Si on la laisse faire, elle continuera à protéger les capitaux en sacrifiant encore plus les classes populaires.
C’est à nous d’imposer la protection des deux choses qui comptent le plus pour les travailleurs : l’emploi et le salaire. Pour défendre l’emploi, il faut imposer la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Pour protéger le pouvoir d’achat des salaires et des retraites, il faut une indexation de ceux-ci sur l’augmentation du coût de la vie.
Par-dessus tout, il faut mettre fin à la dictature de la classe capitaliste sur les entreprises et sur l’économie en en imposant le contrôle par les travailleurs et la population. Cela exige des luttes collectives puissantes, explosives, conscientes. Mais nous n’avons pas d’autre choix : il y va de notre avenir, il y va de notre vie !




Retraite et pénibilité : les textes inacceptables du décret sont désormais applicables !

Afin d’informer largement nos membres et sympathisants, nous mettons en ligne ce diaporama réalisé par l’ARACT sur la reconnaissance de la pénibilité dans le cadre de la réforme des retraites.
Bien entendu ces textes restés inchangés par rapport aux projets qui avaient été publiés et de ce fait restent toujours contestables par l’ensemble des organisations syndicales, car ils durcissent les conditions qui avaient été énoncées dans la loi.
Le gouvernement a donc maintenu son approche médicale, car seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même AT /MP.
Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Ces nouveaux textes intégrés au code du travail, rendent plus que jamais l’action des salariés indispensable pour que soit envisagé leur transformation dans un proche l’avenir.

TéléchargerPénibilité au travail
- Dernières modifications : 08/08/2011


Londres: nuit d’émeutes à Tottenham après le meurtre d’un jeune de 29 ans par un policier

C’est après la mort d’un homme de 29 ans, que Tottenham quartier du nord de Londres, s’est embrasé, des bâtiments en feu, des échauffourées, des voitures de police et des bus incendiés. Ces manifestations ont débuté à la tombée de la nuit pour se transformer en véritables émeutes au fil des heures. Bilan des violences selon la police: 29 blessés: 26 parmi les forces de l’ordre, trois parmi les manifestants, et la police aurait procédé à 42 arrestations.
Pour comprendre ce déchainement de colère contre les magasins de luxe et les hypermarchés qui regorgent de biens de consommation dans Londres, il faut savoir que Tottenham, quartier multiethnique, qui est surtout connu pour son club de football, est principalement un quartier où vivent les miséreux, et  où le luxe et le chic côtoient quotidiennement la pauvreté et l’indigence. D’ailleurs, Tottenham affiche l’un des taux de chômage parmi les plus élevés de Londres.
Selon, un éducateur de Tottenham, la colère contre les contrôles policiers montait depuis quelque temps. « Ce n’étaient pas que des jeunes Noirs qui étaient concernés. C’était des jeunes en général frustrés par la manière dont la police les traite ».
Les affrontements ont éclaté près d’un commissariat de Tottenham, dans la foulée d’une manifestation réclamant que justice soit faite après la mort d’un homme de 29 ans père de 4 enfants. Car le décès de Mark Duggan, tué jeudi lors d’une fusillade impliquait des policiers.
Une amie de Mark Duggan, qui s’est présentée sous le nom de Nikki, 53 ans, a expliqué que des amis du jeune homme avaient organisé une manifestation pour obtenir « justice pour la famille » de la victime. « Ce gars n’était pas violent. Certes, il était impliqué dans des trucs, mais ce n’était pas une personne agressive. Il n’avait jamais blessé personne », a-t-elle affirmé.
Le Premier Ministre David Cameron et son gouvernement loin de porter des réponses concrètes aux protestations quant à la mort de mark Duggan, s’est contenté de condamner les violences urbaines.
Dans le même ton, un député travailliste, a pour sa part lancé un appel au calme, laissant à la justice, selon lui, le soin d’une « enquête équitable » pour comprendre les faits.
Mais les jeunes ne l’entendent pas de cette oreille, car dans cette affaire qui n’est qu’une « bavure policière » de plus, il a déjà été établi que rien ne pouvait justifier les agressions de la police, sinon leur haine naturelle des jeunes des quartiers pauvres de Londres.
Dans ces conditions, ni les arrestations, ni les fouilles permanentes, ni les violences policières ne seront en mesure d’apaiser les colères radicales des jeunes qui pour la plupart sont des émigrés qui viennent des Antilles Anglophone (Trinidad, Jamaïque etc…).
Il semble évident qu’à travers ces révoltes, c’est tout simplement des signes que donnent ces jeunes émeutiers du rejet de cette société où ils ne trouvent pas de place, les riches ne leur laissant comme cadre de vie que l’obscurité des bas-fonds de Londres, qu’ils ont l’espace d’un week-end un peu mis en lumière.



Pierre-Just Marny, la «panthère noire», est mort à la prison de Ducos.

C’est ce dimanche matin 7 août que Marny a été retrouvé sans vie dans sa cellule à la prison de Ducos en Martinique.
Né le 6 août 1943, Pierre-Just Marny venait de fêter son 68e anniversaire dans les murs de la prison de Ducos. Il aura donc passé 48 années derrière les barreaux, pour avoirtué en 1963 trois personnes dont un enfant de trois ans et en blesse grièvement trois autres.
C’est pour ces faits qu’il a été emprisonné depuis 1963 dans divers geôles française, pour ensuite être transféré en 2008 en Martinique au centre pénitentiaire de Ducos.
Il faut savoir que depuis son transfert en Martinique, de nombreuses voix se sont élevées en faveur sa libération. Un Collectif d’avocat s’occupait de l’affaire, différentes manifestations de rue ont été organisées par le « Comité Libérez Marny », un site internet a été consacré à ce combat et une pétition qui appelle à sa libération avait déjà recueillie plus de 1500 signatures. Car il faut dire que malgré son acte contestable, Pierre Just Marny bénéficiait d’un courant de sympathie en sa faveur, au sein de la population Martiniquaise.
Surnommé la Panthère Noire, dès ses premiers jours de cavale en 1965, Marny n'a pas n’était pas vu par une partie de la population comme un vulgaire criminel, mais bien comme l'exemple d'un jeune qui n'a pas eu de chance dans la vie. Et pour bon nombre de jeunes Marny va devenir un symbole de la lutte contre la répression coloniale.
Pourquoi ?
Il faut pour cela se souvenir qu’au début des années soixante, la Martinique change de visage à grands pas. Les usines et les distilleries disparaissent à tour de rôle, et jettent au chômage des centaines de travailleurs et de familles qui quittent les campagnes pour chercher du travail dans la zone urbaine de Fort de France où on voit s'ouvrir à cotés des premiers ghettos les premiers Supermarchés. Le gouvernement colonial de l'époque cherchant à éviter l'explosion sociale met en place le BUMIDOM, bureau d'émigration de la jeunesse vers la France. C'est donc dans une société en pleine mutation qu'éclate, en septembre 1965 l'affaire Pierre-Just Marny. Elle ébranle l'opinion publique.
A cette époque, la misère s’étale sans fard, et c’est aussi l’ère de la télévision qui fait son apparition dans quelques foyers Martiniquais   et qui méthodiquement fait la promotion de l’arrogance coloniale. Cette situation va entraîner une certaine agitation des groupes nationalistes qui font leur apparition. En 1963 l'affaire dite de l'OJAM (organisation de la jeunesse anticolonialiste martiniquaise) avait révélé la répression du pouvoir sur des groupes nationalistes soupçonnés d'action subversive. Mais elle avait aussi révélé l'existence d'une certaine contestation et d'une révolte sourde au sein de la jeunesse. Une fraction de cette jeunesse est alors sensible aux idées anticolonialistes alors que la guerre d'Algérie vient de se terminer et que les effets de la révolution cubaine comme la révolte des Noirs américains marquent les esprits.
C’est dans ce contexte que Marny victime d’une chasse à l’homme déterminée est présenté par la presse comme l'homme à abattre. C’est alors qu’au sein d’une partie de la population il acquiert l'image du justicier qui a cherché à mettre de l'ordre dans un milieu de truands. Quoi qu'il en soit, après son arrestation, alors qu'il se retrouve à nouveau incarcéré à la prison de la rue Victor Sévère à Fort de France, Marny devient quasiment une vedette.
D’ailleurs sa rapidité à se sortir d'une situation, son agilité à échapper à la souricière des gendarmes font qu'un journaliste le surnomme Marny, “la panthère”. Ce surnom devint populaire au point de se transformer en «panthère noire». Il se déplace dans l'île avec des voitures volées, voire en transport en commun, et semble bénéficier d'une certaine complicité puisqu'il se déplace au vu et au su de nombreuses personnes qui le reconnaissent sur les voies publiques et dans les quartiers. Marny bénéficie d'une certaine auréole auprès des jeunes des quartiers pauvres parce qu'il défie ainsi les forces de police.
Lors de son arrestation, alors que Marny se tenait les bras en l'air sans armes et prêt à se rendre, il reçoit des policiers une rafale de mitraillettes dans les jambes, avant d'être embarqué par ces derniers.
C’est alors que dans plusieurs quartiers de Fort de France, des réactions violentes consécutives à l'arrestation de Marny viennent témoigner du fait qu'au delà des meurtres qu'il avait perpétrés, «la panthère» a pu apparaître aux yeux de certains, spécialement des jeunes laissés pour compte par la société coloniale et capitaliste, comme un rebelle, victime de l'injustice. Au-delà de la personne même de Marny, ce sont bien des rancœurs, bien des révoltes contenues causées par le chômage, le racisme, le colonialisme, les réactions partiales des forces de répression dans ces années 60 qui s'étaient exprimées tant en paroles qu'en actes de colère.



Coup double du directeur de la DIECTE qui met à mal le contrat de travail du salarié et le respect des consignes de prévention de la Sécurité Civile.


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Suite aux inondations du mardi 4 août, la déclaration fracassante faites par monsieur Roland AYMERICH directeur de la DIECTE (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)  sur les antennes de RCI le jeudi 4 aout à 13h, a laissé plus d’un dubitatif et révolté à la fois tant le parti prit de ce haut fonctionnaire de l’état en Martinique transpirait dans son communiqué !
De quoi s’agit-il ?

Pour des raisons liées aux conditions climatiques, et du fait que la circulation des personnes était rendue périlleuse, ce mardi 2 août, jour d’Alerte Rouge, de nombreux salariés ne se sont pas rendus à leur travail. Et bien que cela soit du fait des inondations, des routes entravées ou des coulées de boue dans les quartiers d’habitation, ce refus des salariés de s’exposer à des dangers imminents, fut très mal appréciés des employeurs et nombreux sont ceux, peu scrupuleux qui ont cru devoir ce jour là, faire preuve d’intransigeance intimant aux salariés par téléphone par E-mail ou par SMS, de se rendre sur leurs lieux de travail (bureaux, chantiers ou champs) et pour cela, dussent-ils braver les consignes de sécurité délivré par l’autorité administrative et la Sécurité Civile.
Interrogé par la radio RCI sur l’attitude des employeurs qui annoncent : « qu’ils retiendront sur le salaire, ou le salarié devra compenser l’absence par une journée de congés ou des RTT ou encore celui-ci devra récupérer cette journée d’absence ultérieurement », monsieur Roland AYMERICH surprendra plus d’un par ses réponses.
En effet, le directeur de la DIECTE et donc des services de la direction du travail va déclarer sur les ondes que : « les salariés ne peuvent réclamer d’être rémunérés », il ajoute que : « les heures non travaillées ne doivent pas être payées », et s’exerçant à citer le Code du Travail, il explique que : « l’article L.3122-27 répond parfaitement à la question posée ». Et il termine son propos, en invitant employeurs et salariés à : « trouver des modalités de récupérations de ces heures perdues ».
Une telle légèreté est surprenante, vu que ces questions expriment les angoisses du salarié quant à leur sécurité physique mais également met à l’épreuve des préoccupations concernant leurs garanties dans le contrat de travail, cependant, monsieur Roland AYMERICH va s’empresser de répondre mais sans trop réfléchir semble t-il.
D’abord parce il se trompe en laissant entendre que « les heures non travaillées ne doivent pas être payées », car il existe dans le code du travail de nombreux articles ou dispositifs facilitant la garantie des salaires dans des circonstances exceptionnelles. Par ailleurs ces garanties existent également dans certaines Conventions Collectives ou encore dans des accords d’entreprise qui envisagent le maintien de la rémunération du fait de la force majeure.
Son second argument, monsieur Roland AYMERICH, le tire de l’article L.3122-27 du Code du travail. Selon ce monsieur, cet article consacrerait le fait que : « lorsqu’il y a des heures perdues par suite d'interruption collective du travail résultant d’intempérie, la faculté est laissée à l’entreprise de faire récupérer ces heures perdues ».
L’exemple choisi démontre à l’évidence que monsieur Roland AYMERICH n’a pas prit la précaution d’une lecture attentive du texte cité, puisque nous ne sommes nullement dans cette situation !
Dans l’article cité il s’agit « d’interruption collective du travail qui résulterait d’intempérie » (pluie, mauvais temps orage etc.…). Ceci sous-tend que le mauvais temps survient alors que le salarié est déjà au travail et se tient à la disposition de l’employeur qui de ce fait doit lui verser son salaire.
D’autant que la décision d’interruption collective sera à l’initiative de l’employeur qui n’a pas d’autre choix que de verser des salaires d’inactivité. Et c’est pour cette raison que le législateur a donc prévu que ces heures puissent être récupérées, situation qui se conclue au bénéfice de l’employeur.
Après cette bourde du directeur de la DIECTE, que peut-il se passer ?
Il devient évident que se fondant sur les propos de monsieur Roland AYMERICH, les employeurs retors qui ne manquent ni d’imagination perfide, ni de culot scélérat tenteront de s’engouffrer dans la brèche offerte et chercheront à faire travailler en heures récupérées les salariés, suite à une catastrophe naturelle. Avantage est donc donné à l’employeur, puisque des heures non travaillées qui ne relèvent pas de l’obligation de récupération seront exécutées et ne seront pas payées en heures supplémentaires, mais bien en heures normales !
Par ailleurs, lorsque monsieur Roland AYMERICH préconise pour compenser « l’absence » la prise des jours congés payés ou de RTT, mais est-ce bien légal tout ça, d’autant que les dispositions en matière de congé sont d’ordre public social et ne sont pas dérogatoires. N’est-ce pas là une porte ouverte qui autorisera le patron à l’avenir, de passer outre les règles qui fixent la prise de ces congés ? (Impossibilité pour l’employeur d’anticiper la prise des congés payés du salarié ; ou encore le respect par celui-ci du délai de prévenance minimum de 2 mois).
Et puis monsieur le directeur, quant aux salariés qui n’ont ni solde de jours de congés, ni RTT, ils compensent comment ?
En transgressant les consignes de sécurité, la vie d’autrui est mise en danger !
D’autre part monsieur Roland AYMERICH ne fragilise t-il pas la parole de l’autorité administrative sur des questions aussi sensibles que la protection des vies humaines, en prônant la transgression des consignes du service de la Sécurité Civile ?
Désormais quid du respect des règles d’or de prévention prôné par la Préfecture ?  Qui portera la responsabilité de nouvelles victimes dans des situations à haut risque ?
En agissant ainsi le directeur de la DIECTE a fait le choix délibéré d’un parti prit pour satisfaire la voracité de gain des employeurs toujours aussi affamés de profit et ceci, au détriment de la sécurité des travailleurs martiniquais.
Il aurait mieux fait sans doute d’exhorter ces employeurs à s’asseoir à la table de négociation avec les syndicats ouvriers afin que des solutions soient trouvées de manière à compenser, sans perte de salaire, ces jours non travaillés dont les causes relèvent des conditions risques naturels majeurs. Sur cette question, il y urgence de trouver une solution qui rétabli l’équilibre, car nul n’ignore qu’en ce qui concerne les entreprises, la plupart d’entre-elles, souscrivent à des contrats d'assurance qui viennent couvrir les risques et les dommages aux biens ou à la perte d'exploitation.
En tout cas, pour ce qui est de sa déclaration du 4 août, la réponse de monsieur Roland AYMERICH était inapproprié et irresponsable. Sans doute, parce que ce monsieur ignore que l’histoire de la Martinique, a toujours été ponctuée par de nombreuses catastrophes aux conséquences souvent dramatiques pour les travailleurs.
 



Lettre ouverte du Syndicat SMBEF au Monsieur le Directeur Général de la Banque française commerciale « Antilles - Guyane »

Objet :
 STOP à vos agissements injustes, inhumains, humiliants, anti-sociaux et anti-syndicaux
 SOUTIEN du S.M.B.E.F aux différents RDP BFC-AG persécutés, singulièrement à Jacky R.

Lire la lettre


Affaire JET-AVIATION

Lettre ouverte de Félix JEAN-FRANCOIS  à Monsieur Nicolas SARKOZY, président de la république, Monsieur Michel MERCIER, garde des sceaux, Monsieur Laurent PREVOST préfet de la Martinique, Monsieur Claude BERGER, Procureur de la république et à Mesdames et Messieurs et les élus de la Martinique.

Lire la lettre


L’angoisse que suscite la question de l’emploi en Martinique, méritait mieux que les makakri du ministre Bertrand !

Xavier Bertrand en sa qualité de ministre de l’emploi et du travail, nous a fait une excellente démonstration, en nous indiquant par sa visite exécutée en deux temps trois mouvements, tout le désintérêt qu’il accordait à cette éternelle préoccupation qu’est l’emploi en Martinique.
Ce voyageur ne s’est guère embarrassé car c’est avec le mépris habituel de ceux qui nous gouvernent qu’il nous a fait l’annonce de l’aumône de 439 contrats aidés qui devront être mis en place dans les mois à venir, sous la forme de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation. Et en guise de perspective il a fait état de l’actuel Service Public de l’Emploi Régional, alors que cette structure chargée de mettre en œuvre les politiques publiques et mobiliser l’ensemble des acteurs en faveur d’actions de lutte contre le chômage n’est qu’une coquille sans aucun bilan.»
Que ça ! Alors que Pôle Emploi nous indique dans son état des lieux du marché du travail que:
-le chômage des femmes a augmenté de +7,7% sur un an
-le chômage des hommes a augmenté de +16,7% sur un an
-le chômage des demandeurs de 50 ans et plus, soit +24% sur un an
-le chômage des jeunes 61% est préoccupant,
-sur un an et les CDD de 7 à 12 mois ont augmenté de + 35,2%
A coté de ces chiffres catastrophes qui montrent que le chômage ne cesse d’augmenter, et ce, malgré tous les plans bidons de l’Etat (zones franches, exonération de charges sociales, allègements fiscaux, etc…) les licenciements sont quotidiennement annoncés par les entreprises qui par ailleurs bénéficient des effets d’aubaines que sont certaines mesures pour l’emploi : les contrats aidés, les contrats de professionnalisation, les aides Régionales pour l’emploi etc
En fait X BERTRAND nous informe que la situation de l’emploi ne va pas s’améliorer et qu’il n’y aura aucun engagement de l’Etat sur cette épouvantable question qu’est l’emploi.
Alors une fois de plus nous avons eu droit à des makakri d’un ministre de passage, qui nous a montré que si ce n’est avec fantaisie, c’est souvent avec condescendance, mais c’est jamais avec sérieux que ces gens là traite la question de l’emploi en Martinique.
 
 



La production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques en Martinique est-elle une bonne chose pour les travailleurs ?

Le camarade Alain HIERSO a été le rapporteur pour le Conseil Economique Social et Environnemental Régional CESER d’une étude sur l’énergie en Martinique. Nous l’avons interrogé précisément sur la production d’énergie électrique à partir de panneaux solaires qui semble poser problème.
Pourquoi cette étude  et pourquoi s’opposer à la production photovoltaïque d’électricité en Martinique ?
L’Etude elle-même ne s’oppose pas au développement de l’énergie photovoltaïque. Elle se veut consensuelle puisqu’elle est l’œuvre du CESER qui représente la société civile. Elle fait un état des lieux et des propositions à destination prioritairement des décideurs sur le problème de la production d’énergie en Martinique. Une fois publiée, chacun est libre de donner son point de vue. Ainsi vous aurez l’avis d’un syndicaliste de la CGTM.


Quel est cet état des lieux ?
En quelques mots, la Martinique est dépendante à 98% de l’énergie fossile, le pétrole que nous importons. C’est une situation préoccupante. Si nous ne recevons pas de pétrole brut, tout s’arrête. La pénurie est envisageable. Actuellement la consommation progresse de 4 à 5% par année soit 4 à 5 fois plus que celle de la France et les moteurs électrogènes d’EDF Martinique sont vétustes et obsolètes pour la plupart d’où certains délestages que la population, mal informée, ne se prive pas de mettre sur le compte de nos camarades ouvrier d’EDF.


N’est-ce pas une raison pour développer les énergies renouvelables et notamment le photovoltaïque ?

Il faut absolument développer les énergies renouvelables mais aussi éviter certains pièges. Par énergies renouvelables, on entend une énergie régénérée naturellement, indéfiniment et donc inépuisable à l’échelle temporelle de nos civilisations. Ces sources sont plurielles et non uniquement photovoltaïques.           Citons simplement l’énergie que peut offrir l’utilisation de l’eau, le vent, la géothermie, la biomasse. Ce sont des perspectives à exploiter et non se focaliser uniquement sur le solaire.


Que reprocher au développement de fermes photovoltaïques puisque nous aurons besoins de cette énergie ?

De nombreux projets visant à porter la production photovoltaïque à 115 mégawats soit 1/3 de la production installée sont en cours dans notre pays. L’installation des centrales photovoltaïques nécessitera 230 hectares de terres dont la quasi-totalité est classée agricole. Ces projets sont spéculatifs dans la mesure où la location de l’hectare de terre agricole est en moyenne de 100,00 € à 1000,00 € l’hectare par an selon la qualité de la terre. La location pour l’installation de fermes photovoltaïques peut porter le prix à l’hectare à plus de 20 000,00 €. Dans cette optique, certains propriétaires de terres agricoles se bousculent pour mettre leurs terrains à la disposition de promoteurs de  centrales photovoltaïques. L’objectif du SAR de la Martinique de  réserver 40 000 ha aux activités agricoles, déjà largement compromis par la pression foncière, sera vite oublié. Si les exploitants agricoles obtiennent leurs revenus autrement que par l’activité agricole, il n’y aura plus d’ouvriers, plus de production agricole, de nombreux camarades vont perdre leur emploi
 
 
 
Peut-on reprocher aux exploitants de vouloir accroitre  leurs revenus et ne sont-ils pas propriétaires de leurs terres ?
C’est la notion de propriété poussée à l’excès. Ils sont propriétaires quand il s’agit de leurs profits mais quand ils ont des pertes, ils demandent et obtiennent l’aide des collectivités. Par ailleurs, ils ne sont pas propriétaires de l’activité exercée puisque leur travail consiste à produire pour nourrir la population et sur cette base, ils reçoivent des primes et des aides. Enfin, certains propriétaires sont amnésiques. Ils ont oublié comment ils ont obtenu les terres dont ils se disent propriétaires. En effet, dans les années 80 des occupations de terres avec l’aide de militants associatifs ont permis l’installation de jeunes agriculteurs, ceux-là mêmes qui souvent font valoir leur droit à utiliser la terre comme bon leur semble. Plus loin dans l’histoire, n’oublions pas la période esclavagiste qui a fait d’une certaine ethnie les grands propriétaires terriens de la Martinique. Leur fortune repose sur la spoliation et l’exploitation du travail des esclaves
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Le problème c’est bien l’utilisation d’espaces agricoles pour l’installation de fermes photovoltaïque ?
C’est bien cela. Le terme « fermes » est d’ailleurs inapproprié pour dénommer les centrales de production d’électricité. Le vocabulaire français désigne bien  ainsi la location de terres, c’est le fermage. Mais traditionnellement, la ferme c’est un endroit où on fait de l’élevage et de la culture. C’est la volonté de tromper le public. Les panneaux photovoltaïques n’ont rien à voir avec l’agriculture. Bien au contraire, c’est une production industrielle qui risque de faire de très bonnes terres agricoles échapper à l’emprise de la SAFER. Dans l’étude, nous citons une circulaire du  Ministère de l’écologie et du développement durable du 18 décembre 2009 qui précise que :
« Les projets de centrales solaires au sol n’ont pas vocation à être installés en zones agricoles, notamment cultivées ou utilisées par des troupeaux d’élevage.
Dès lors, l’installation d’une centrale solaire sur un terrain situé en zone agricole dite  zone NC des plans d’occupation des sols ou A des plans locaux d’urbanisme, ou sur un terrain à usage agricole dans une commune couverte par une carte communale, est généralement inadaptée compte tenu de la nécessité de conserver la vocation agricole des terrains concernés. Toutefois, l’accueil d’installations solaires au sol peut être envisagées sur des terrains qui, bien que situés en zone agricole, n’ont pas fait l’objet d’un usage agricole dans une période récente. Une modification de la destination du terrain est alors nécessaire. »
 On voit bien que cela pose problème. Nous disons qu’il y a assez d’espaces sur les toitures pour installer des panneaux photovoltaïques mais c’est moins rentable pour les spéculateurs.


La production d’énergie électrique n’est-elle pas une activité propre c'est-à-dire non polluante ?

La encore, c’est tromper le peuple. Les panneaux photovoltaïques destinés à l’installation au sol contiennent des alliages de cadmium dont la toxicité est avérée. Des nanoparticules de cadmium peuvent se retrouver dans les eaux de ruissellement. Qu’adviendra t-il de ces panneaux en fin de vie ? On nous dira qu’il n’ay a pas de danger mais c’était déjà le cas de la molécule de chloredécone. Aujourd’hui, on voit les résultats. Ensuite, en zone tropicale humide, l’herbe pousse facilement entre les panneaux et il faudra  la détruire pour  maintenir la capacité de production. On utilisera des herbicides comme c’est déjà le cas à Ducos et on nous dira encore qu’il n’y a aucun danger. Enfin on fera comme au Lorrain, présenter un projet bucolique avec un développement agricole au côté des panneaux avec des moutons venant paître dans les champs photovoltaïques. L’INRA  émet de forts doutes sur cette possibilité. L’INRA a  proposé de faires de tests sur la faisabilité d’un éventuel élevage sous les panneaux photovoltaïques mais les promoteurs ne sont pas tentés par l’aventure.
 
Que pensent les élus ?
C’est le préfet qui délivre les permis mais ce sont les maires qui rendent l’installation possible en agissant sur le Plan local d’Urbanisme. La réaction des maires est ambigüe. Ces élus votent à l’unanimité une motion au conseil Régional pour interdire l’installation de panneaux photovoltaïques au sol sur les terres agricoles et ensuite ils modifient le Plan Local d’Urbanisme de leur commune pour favoriser ces installations. Le Conseil Général en fait autant. Le peuple n’a aucun contrôle sur ses élus mais il faut que les travailleurs ouvrent les yeux et demandent des comptes.


Quelle conclusion tirer de tout cela ?

Le vol de corbeaux attirés par les primes et les aides de toutes sortes qui s’est posé sur les terres agricoles de la Martinique ne présage que des désastres. Les ouvriers agricoles n’ont rien à gagner dans l’aide qu’ils seraient tentés d’apporter à ces projets présentés de surcroît par leur adversaire de classe.



Ce ne sont pas quelques individus, ni même seulement un régime qui sont incapables mais toute l’économie basée sur le profit privé (publié dans: La voix des travailleurs)

Un an et demi après le tremblement de terre, rien ou presque rien n’a été fait pour construire des logements pour les milliers de familles qui s’entassent dans des camps de toile. Les quartiers populaires restent des champs de ruine. Le choléra sévit, de façon endémique, non seulement dans des communes rurales éloignées de tout centre de soin, mais à Port au Prince, sur la zone industrielle elle-même. Mais comment pourrait-il en être autrement, alors que les fatras s’accumulent, les eaux usées et les déjections empestent les quartiers pauvres, qu’il est impossible de respecter les règles les plus élémentaires de l’hygiène ?   
 
Pendant que les classes pauvres s’enfoncent dans la misère aggravée par les destructions du séisme, s’intensifie autour d’Haïti la sarabande des affairistes grands et petits. La misère elle-même et les pires catastrophes sont transformées en source de profits. La reproduction par le journal « Le Nouvelliste »  d’un discours de Carl Braun, président du conseil d’administration de l’UNIBANK, présenté par la rédaction comme « l’un des plus grands financiers haïtiens des trente dernières années »,  est significative.  Devant ses collègues de la « Banque interaméricaine de développement », ce Monsieur rêve des affaires que l’on pourrait faire  dans l’immobilier avec ce qu’il appelle les « classes moyennes » dont les logements ont subi des dégâts pendant le tremblement de terre. Ce financier ne prend évidemment pas en considération les besoins immenses des classes populaires en matière de logement. Il sait qu’elles ne sont pas solvables et ne le seront jamais. Manifestement, par le qualificatif de « classes moyennes »  Carl Braun désigne ceux qui sont susceptibles de payer sinon aujourd’hui, du moins demain...Lire la suite dans le doc ci-dessous
 

Extrait de la Voix des travailleurs


Procès de Gérard Filoche : l’ex-inspecteur du travail plaide « l’indignation » (extrait du blog)

L’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche comparaissait mercredi en correctionnelle pour « entrave à un comité d’entreprise » dans une salle d’audience bondée. Un procès hautement symbolique qui s’est retourné contre l’accusation. Reportage.
Ému aux larmes, Gérard Filoche s’adresse une dernière fois au tribunal peu avant 18h, ce mercredi 6 juillet. Un instant, l’orateur habile est désarçonné : « Mon histoire et ma vie sont entièrement dédiées à la défense des droits des salariés », plaide l’ancien inspecteur du travail, poursuivit pour « enfreinte à un comité d’entreprise ». « Si je venais à être condamné, ce ne serait pas un drame pour moi, je suis retraité. Ce sont tous les inspecteurs du travail qui seraient condamnés ».


Le PDG des instituts de beauté Guinot poursuit Gérard Filoche pour le « comportement moqueur et agressif » et la « menace de poursuite pour harcèlement moral » qu’il aurait exercé, d’après plusieurs dépositions, le 23 juillet 2004 lors d’un comité d’entreprise. Le CE devait alors se prononcer sur le licenciement d’une salariée protégée par un mandat syndical et Gérard Filoche s’est présenté en compagnie de l’employée concernée.
L’ensemble de la gauche syndicale et politique est présente pour un procès « particulièrement symbolique » qui se retourne rapidement contre l’accusation. L’auditoire s’est massé sur les bancs exigus de la 31e chambre correctionnelle de Paris et réagit à chaque soubresaut du débat. Très peu d’éléments précis ressortent sur les faits. Maître Alexandre Varaut, avocat de Guinot, dans ses petits souliers, n’a aucun témoin à appeler à la barre.
- « Tous les salariés présent à ce CE ont été virés depuis les faits », tance Gérard Filoche.
-« Je n’ai pas estimé judicieux de faire témoigner des personnes qui ne font plus partie de l’entreprise », bredouille l’avocat.
Gérard Filoche a-t-il enfreint les règles du CE, ce 23 juillet 2004, comme l’affirment plusieurs dépositions ? L’inspecteur du travail récuse et dénonce un conseil d’entreprise fantoche monté de toute pièce par la direction pour permettre le licenciement d’un délégué syndical. « En 30 ans d’existence l’entreprise n’avait jamais mis en place de comité d’entreprise avant cette date », dénonce Gérard Filoche. Ce jour-là, le comité d’entreprise réunit dans le bureau du directeur vote à l’unanimité en faveur du licenciement : « Un fait très exceptionnel », d’après un inspecteur du travail appelé à témoigner par la défense.


Un « employeur délinquant »
Assurant longuement sa défense, dans une passe d’arme parfois tendue avec l’avocat de l’accusation et le procureur, Gérard Filoche dénonce la « plainte absurde » du PDG de Guinot. « Je faisais mon travail de mise en garde de l’employeur délinquant », plaide-t-il, pointant une condamnation antérieure de l’entreprise pour entrave à l’exercice du mandat syndical. « Une dizaine de salariés de cette entreprise s’étaient déjà plaints ».
Gérard Filoche décrit aussi les tentatives répétées de la direction de l’entreprise pour licencier sa salariée : recherche d’anomalie de procédure sur une demande de congés, plainte pour « faux en écriture » pour une signature prétendument falsifiée (plainte déboutée en appel). L’ancien inspecteur du travail se défend enfin d’avoir bafoué les procédures arguant que le vote, « décidé d’avance », a eu lieu à bulletins secrets.
Nassera F., la salariée dont le licenciement est à l’origine du litige, raconte à la barre sa « peur de se faire lyncher » lors de sa convocation devant ledit CE. De retour d’un congé maternité en 2003, elle n’avait pas retrouvé son ordinateur et son poste de cadre commerciale chargée du monde arabe avait été réaffecté vers l’Amérique latine. Pour se défendre, elle se syndique sur les conseils de Gérard Filoche, ouvrant un conflit avec la direction qui, dès lors, tente de la licencier par tous les moyens. Suivront trois demandes en ce sens, toutes refusées par Gérard Filoche en sa qualité d’inspecteur du travail, et... douze procédures gagnées par la salariés. « Quand j’entends parler cette femme j’en ai les larmes aux yeux, raconte Gérard Filoche à la barre. Sept ans de procédure pour une femme qui s’est retrouvé seule face à la direction. »


« Chasse aux sorcières »
Parmi la dizaine de témoins convoquée par la défense, Jean Anroux, ministre du travail de 1981 à 1982, est venu dire son inquiétude face aux accusations « politiques » dont fait l’objet le défenseur renommé du droit du travail. Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste, était témoin lui aussi, malgré la contestation de l’avocat de l’accusation :
« Il y a une dégradation des relations salariales dans notre pays, estime-t-il.[...] Bien souvent, le seul contre-pouvoir dans l’entreprise c’est l’inspecteur du travail. [...] Et la situation professionnelle des femmes est particulièrement alarmante : 12 % d’entre-elles observent des déclassements au retour de leur grossesse. »
Gérard Filoche plaidera finalement « l’indignation » face au « patrons voyous » qui mènent partout une « chasse aux sorcières » contre les représentants du personnel. Le procureur, visiblement désappointé par la tournure des débats, a requis une amende de 2000 euros. Le tribunal rendra son délibéré le 12 octobre.



Passage de François HOLLANDE: Rencontre avec les Syndicats de la Santé (Intervention de la secrétaire générale)

En 36 ans les mesures antisociales et anti ouvrières de différents gouvernements de gauche comme de droite ont été nombreuses.
 
Mon propos, c’est de vous demander :
 
Est-ce que vous allez cesser de dépouiller la population au profit des capitalistes ?
 
Est-ce que vous allez cesser d’exonérer le patronat de cotisations sociales soi disant pour développer l’emploi alors que c’est le chômage qui augmente ?
 
Est-ce que vous allez cesser le pillage des ressources de la Sécurité Sociale par le non versement des taxes sur les alcools, les industries polluantes et autres ?
 
Est-ce que l’argent public servira en priorité et essentiellement  pour les services publics utiles au plus grand nombre, Santé, Education, Transport, etc… ?
 
Est-ce que les dépenses des hôpitaux ne serait-ce qu’en matière d’infrastructure seront prises en charge directement par l’Etat ?
 
Est-ce que le coefficient géographique dont on promet la revalorisation depuis 6 ans sera réévalué automatiquement avec la hausse des prix ?
 
La Santé ici a besoin de moyens urgents et immédiats. Dans deux des principaux établissements, la prime de service n’est pas payée (C.H. de Trinité, Centre Hospitalier de Mangot Vulcin).
 
Dans le 2ème établissement, il n’existe pas de moyens pour payer les salariés à compter de ce mois de juillet.
 
Dans le 1er établissement, c’est toute une gymnastique avec les fournisseurs qui ne sont pas payés comme il se doit et arrête à tour de rôle de livrer du pain, des médicaments, des pièces de rechange…
 
Il faut arrêter cette dégradation qui nous amène directement aux anciens établissements de charité.
 
L’Etat Français a trouvé en 2008 340 Milliards comme garantie pour les Banques, l’an dernier a participé aux 750 milliards de cagnotte par rapport au fond de garantie pour la Grèce et autres pays, a donné plus de 300 millions pour la « reconstruction de la Côte d’Ivoire ».
Et pour la mise aux normes parasismiques des Bâtiments Sanitaires, Médico sociaux, des écoles, des lycées, des crèches….il ne trouve pas de l’argent  pour démarrer sans tarder un programme de grands travaux.



Port de Fort de France : la direction de GEMO ne respecte pas le droit des travailleurs.

Ainsi qu’il est convenu dans le CODE  DU TRAVAIL , le secrétaire du CHSCT  de l’entreprise de manutention GEMO  du Port de Fort de France, a fait savoir à l’employeur son intention de suivre une formation au titre d’élu du CHSCT.  La formalité est simple, il suffit de  faire connaître cette intention suffisamment à l’avance  et par écrit à l’employeur ainsi que les dates choisies pour cette formation et le nom de l’organisme formateur agréé pour que la demande soit réglementaire.
Sauf que, pour le représentant de la CGTM au CHSCT, la réponse de l’employeur se  fait attendre. Si bien que, le délai d’opposition de 8 jours que lui accorde la loi  étant écoulé, l’élu revient à la charge  et réclame  à l’employeur son  accord  formel.
Plusieurs semaines durant, celui-ci se dérobe et ne répond pas jusqu’à ces derniers jours, où il fait savoir au salarié élu, qu’il a pris, de sa propre initiative, la décision de l’inscrire dans une formation du même  type mais qui est dispensée  par la CCIM  (la Chambre de Commerce , officine patronale).
Bien entendu l’élu refuse cette décision qui a tout d’une ingérence intolérable de l’employeur (courrier à lire) et qui est contraire à la loi qui précise qu’il appartient au salarié de faire son choix de l’organisme formateur.
Alors cette affaire ne devrait pas en rester là. Car elle est bien significative de l’esprit des patrons, qui montre qu’ils sont capables de manigancer pour qu’un représentant syndical élu par ses pairs, soit contraint d’accepter une formation au titre de l’hygiène la sécurité et les conditions de travail (sujet par définition délicat) dispensée par un organisme formateur contrôlé et dirigé par les patrons eux-mêmes.
Et c’est précisément ce  type d'attitude qui nous révèle une fois de plus, que les patrons n’acceptent les syndicats que seulement si ceux-ci sont domestiqués et inféodés complètement soumis à leur volonté.
C’est également la preuve que les patrons mentent comme i ils respirent lorsqu’ils déclarent leur intention d’engager des discussions respectueuses du droit des travailleurs. Dans  les faits, c’est le contraire qu’ils font, ils ne reculent devant aucun stratagème pour tromper les travailleurs, dussent-ils pour cela enfreindre la loi, et ce n’est pas un hasard si cela se passe sur le Port de Fort de France, car là plus qu’ailleurs l’opposition des intérêts entre travailleurs et patrons est vivace, même  si parfois ce combat prend des allures d’affrontements sophistiqués qui sortent de l’ordinaire.

Lettre du secrétaire du CHS-CT


Signature du protocole des NAO à l’Hôtel Club des trois ilets

Quant on veut on peut ! C’est par cette phrase que se terminait la déclaration des délégués, partie prenante à la négociation d’entreprise, à leurs camarades de travail.
Aujourd’hui et la signature du protocole de la NAO par le gérant de la Sémavil, une semaine après son égarement, leur donnent bien raison.
Cette nouvelle expérience sur la gestion de la posture patronale servira certainement pour l’avenir. Car le comportement patronal était bien la démonstration que ces tentatives de revirements ne sont là que pour éprouver les travailleurs, et pourquoi pas les déstabiliser ! Rappelons que ce qui s’est passé se situe entre provocation et défi. Car c’est après plusieurs rounds de négociations et d’ailleurs juste avant la signature du protocole, que la direction de la Sémavil a décidé de quitter la table de discussion prétextant que la défaillance de l’un de ses partenaires en affaire sera source de difficultés.
Cette attitude, commanderait-il aux délégués salariés, que les infortunes de l’employeur en affaire, prédéterminent le contenu de leurs revendications ?
C’est là un raisonnement purement patronal, car les seuls indicateurs qui décident de la démarche revendicative des salariés, c’est que leur pouvoir d’achat reste au contact des évolutions du coût de la vie.
Or précisément le contexte actuel est sans pitié pour les portefeuilles des salariés. Les prix des produits alimentaires de premières nécessités ne cessent d’augmenter, l’essence qui sert à se déplacer et donc à venir travailler est en évolution constante, le matériel scolaire, les charges de famille sans compter qu’il faut également faire face quotidiennement aux coups dur, c’est tout cela qui conditionne la demande des salariés à négocier chaque année le coup de leur force de travail.
Alors messieurs vos malchances vos petits bobos ou vos infortunes n’ont aucune espèces d’importance sachez le pour aujourd’hui et pour demain !
 



Ouverture des négociations dans le BTP.

Première séance de négociation engagée entre les syndicats ouvriers et le syndicat SEBTAM des patrons du bâtiment.
D’entrée, la partie patronale propose à la discussion un tableau comparatif des entreprises. Le but de la manœuvre, est de conditionner les représentants des salariés aux problèmes que rencontrent les patrons.
La ficelle est donc très grosse ! Il faut savoir que dès l’ouverture d’une NAO et ce, quelque soit le secteur concerné, d’entrée de jeu les patrons mettent sur la table la situation des entreprises qu’ils disent en difficultés.
Lors de la négociation paritaire dans le secteur agricole, ce fut le même scénario. Avant même d’entendre les revendications des travailleurs ces messieurs tiennent à faire étalage de « leurs » problèmes comme pour influencer d’entrée les négociateurs salarié à modérer leur demande.
Mais là pas question ont répondu les représentants ouvriers du BTP. Ils ont donc bien compris que la technique qui consiste à mettre en avant une série de chiffres concernant la masse salariale déclarée à la Caisse des Congés, les évolutions de l’indice du BTP ou encore l’indice du taux de salaire, ne sert en fait qu’à dessiner les contours de difficultés qu’évoquent les patrons pour se protéger des revendications des travailleurs.
Les représentants des salariés du BTP contestent l'ampleur de la crise décrite par les patrons. Ils disent que la baisse de l’effectif salarié est consécutive aux licenciements souvent mis en œuvre au profit du travail clandestin, dont les seuls bénéficiaires sont les patrons eux-mêmes alors peine perdue de continuer sur cette lancée !
Donc du coup, la phase d’intox passé, les représentants ouvriers ont présenté la plateforme revendicative de l’intersyndicale : CGTM ; CSTM, FO ; FSM.
Et c’est cela qui fera l’objet du second round de négociation qui aura lieu le 12 juillet 2011, à l’Hôtel de Région.
- 5 % de revalorisation des salaires, dont 1.2% au titre du rattrapage de 2010, le solde pour le maintien du pouvoir d'achat, compte tenu de la variation de l'indice des prix de 3,1% sur un an
- Prime de transport porté à 65 €
- la reconnaissance dans un protocole des 5 jours de fête martiniquaise (3 jours de carnaval, vendredi saint et 2 novembre)
- indemnité de licenciement portée à 50% de mois par année d'ancienneté
- revalorisation de la prime d'ancienneté (revendication figurant déjà dans la plateforme 2010)
- un engagement du patronat à travailler à relancer l'activité.
 



Actualité Forfait Jour : l’arrêt de la Cour de Cassation tant attendu…rendu mercredi 29 juin 2011

Vu par France Soir
Dans notre précédent article « HEURES SUPPLEMENTAIRES ET FORFAITS JOURS LA FRANCE HORS LA LOI », nous évoquions les décisions rendues les 23 juin 2010 et 14 janvier 2011 par le Comité Européen des droits sociaux du Conseil de l'Europe (CEDS) concluant à l'unanimité à la violation par la France de la Charte Sociale européenne révisée (CSER).
La Cour de Cassation a rendu hier une décision portant sur la validité d’un forfait jours contesté par un salarié du fait de l’absence de suivi régulier des jours travaillés. Pour beaucoup, la date du 29 juin était très attendue, certains annonçant une révolution historique ouvrant la voie à de multiples actions prud’homales. La Cour de Cassation a effectivement donné raison au salarié sans toutefois aborder la question de la conformité de la loi française sur le forfait-jours au droit européen. Dans un communiqué, la Haute Cour a même précisé que "cet arrêt ne remet pas en cause la validité du système du forfait-jours et donne toute sa place aux accords collectifs".
Si en l’espèce, le droit de solliciter le paiement de ses heures supplémentaires a été reconnu au salarié alors qu’il était cadre autonome sous le régime du forfait jours, c’est du fait de l’absence de suivi régulier de l'organisation de son travail et de sa charge de travail, alors que ce suivi était obligatoire pour cette société relevant de l'accord du 28 juillet 1998, sur l'organisation du travail dans la branche métallurgie dont il dépendait.
Il convient en effet de rappeler que pour mettre en place une convention de forfait, il est nécessaire que la convention collective ou un accord d'entreprise le prévoit dans le respect des dispositions du code du travail
Cette règle a également été rappelée par un arrêt de la Cour d’Appel d’Aix en Provence en date du 14 juin 2011. Dans cette espèce, l’employeur prétendait que sa société ne relevait d’aucune convention collective et avait signé un accord d’entreprise prévoyant des conventions de forfait pour éviter de rémunérer les heures supplémentaires. Fort de cet accord, il souhaitait imposer ces conventions au personnel non cadre.
L’Article L3121-39 du Code du Travail dispose que « La conclusion de conventions individuelles de forfait, en heures ou en jours, sur l'année est prévue par un accord collectif d'entreprise ou d'établissement ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche.
Cet accord collectif préalable détermine les catégories de salariés susceptibles de conclure une convention individuelle de forfait, ainsi que la durée annuelle du travail à partir de laquelle le forfait est établi, et fixe les caractéristiques principales de ces conventions. » Or, dans ce dossier, l’accord d’entreprise ne mentionnait nullement la possibilité pour l’employeur de faire signer une convention de forfait avec un salarié ne relevant pas de l’encadrement. Ainsi, notre cliente a pu obtenir le paiement des heures supplémentaires effectuées au delà de 35 heures sur plusieurs années.
Cette décision doit inciter les employeurs à être conseillés lors de la rédaction d’accords d’entreprise pour éviter comme en l’espèce de lourdes condamnations.
De même, les salariés pourront grâce aux conseils d’un Avocat contrôler les dispositions de leurs contrats de travail et la validité des conventions de forfait. Maître ROUVIER DUFAU
 
 
Par le FIGARO
En validant le système des forfaits-jours, la Cour de cassation a ouvert la voie à une multitude de contentieux dans les entreprises et devant les tribunaux qui risquent bel et bien, au final, de mettre à mal ce dispositif dérogatoire aux 35 heures.

Dans un arrêt complexe, et alambiqué, rendu mercredi en début d'après-midi, la chambre sociale de la Cour de cassation a validé le système des forfaits-jours qui concerne environ 1,5 million de cadres Mais elle l'a strictement encadré et donc ouvert la voie à une multitude de contentieux dans les entreprises et devant les tribunaux qui risquent bel et bien, au final, de mettre à mal ce dispositif dérogatoire aux 35 heures. «Notre décision vise à encadrer et à sécuriser le système du forfait-jour», a justifié Marie-France Mazars la doyenne de la chambre sociale qui, fait rarissime, a tenu à commenter publiquement l'avis rendu.
En l'espèce, la plus haute instance judiciaire française a cassé les arrêts des tribunaux des prud'hommes et de la cour d'appel de Caen qui avaient interdit à un cadre commercial au forfait-jour de réclamer le paiement de ses heures supplémentaires. La raison ? Le dit-salarié n'avait bénéficié d'aucun suivi ou contrôle de son temps de travail de la part de son employeur alors que l'accord collectif sur lequel se basait son contrat de travail en forfait-jour le stipulait.
Mais la chambre sociale a décidé d'aller encore plus loin et s'est saisi de la question de la licéité du forfait-jour, sans pour autant la trancher définitivement. Au nom de la protection de la santé et du droit au repos, la plus haute instance judiciaire française juge en substance que toute entreprise appliquant le forfait-jour ne prévoyant pas un contrôle strict et un suivi régulier du temps de travail de ses salariés concernés peut voir les dispositifs mis en place retoqués. Cela pourrait ainsi revenir à dire que l'entreprise devra vérifier que ses salariés au forfait-jour respectent les durées de travail et de repos quotidiennes et hebdomadaires, fixées notamment par le droit européen : à savoir 48 h de travail maximum par semaine et 11 h de repos consécutif. «Il est clair qu'un salarié ne peut pas travailler 78 heures par semaine, il faut garantir le droit au repos et respecter les durées maximales journalières et hebdomadaires, a justifié Marie-France Mazars. L'employeur doit encadrer la durée du travail de ses salariés au forfait-jour». A défaut, les entreprises s'exposeront à être poursuivies devant les tribunaux et condamnées à payer des heures supplémentaires à leurs cadres. « Un salarié au forfait-jour pourra travailler plus de 48 heures par semaine du moment que sa durée du travail reste raisonnable et n'a pas d'impact sur sa santé, interprète quant à elle Stéphanie Stein, avocate associée au sein du cabinet Eversheds. Mais on va gloser sur cette notion de durées maximales du travail qui va donner cours à toutes les interprétations possibles. »
La Cour de cassation recommande ainsi que tous les accords collectifs qui ne sont pas explicites en matière de suivi et contrôle du temps de travail des cadres en forfait-jour soient renégociés par les partenaires sociaux, afin d'éviter la multiplication des contentieux devant les tribunaux. En clair, la cour de cassation n'a pas cassé le forfait-jour mais l'a encadré fortement. Elle demande ainsi que les gardes-fous prévus dans les accords collectifs soient appliqués. A défaut, les forfaits-jours seront nuls et non avenus.
 
Vu par le MONDE
La Cour de cassation a donné raison, mercredi 29 juin, à un cadre qui réclamait le paiement de ses heures supplémentaires en arguant qu'il n'était pas soumis à une convention de forfait-jour, tout en précisant que cette décision "ne remet pas en cause la validité" même de ce dispositif.
Le cadre, débouté aux prud'hommes puis en appel, soutenait que son employeur n'avait pas respecté un accord de branche. Il estimait que la convention de forfait ne pouvait pas lui être appliquée, et qu'il était donc fondé à réclamer le paiement de ses heures supplémentaires. La Cour de cassation a estimé, dans le cas précis de ce salarié, que les "défaillances de l'employeur" privaient "d'effet la convention de forfait en jours conclue avec le salarié".
1,5 MILLION DE SALARIÉS CONCERNÉS
Le forfait-jour, qui permet de rémunérer principalement des cadres en fonction du nombre de jours travaillés par an, sans décompte horaire hebdomadaire, concerne plus d'1,5 million de salariés.
Il a été jugé contraire à la charte sociale européenne par le Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l'Europe à plusieurs reprises en raison d'une "durée excessive du travail hebdomadaire autorisé". Sa remise en cause par la Cour de cassation aurait eu des conséquences énormes, tant financières que juridiques.
 
 



Pour Marie-Luce ni dé poi, dé mizi…

Marie-Luce Penchard, dans son discours, aux Parlementaires, maires, chefs d'entreprise et présidents d'organisations patronales publié lundi 27 juin dans France Antilles expriment aisément ses intentions de bien prendre soins du patronat local.
En effet elle énumère avec application les avantages ainsi consentis aux une et aux autres : « Les garanties d'emprunts distribuées par l'Agence française de développement, médiation du crédit auprès des banques, zones franches d'activité, plus de 300 entreprises ont bénéficié d'un abattement sur leurs bénéfices, avec plus de 42 000 euros par entreprise en moyenne, amélioration les conditions d'accès des TPE/PME à la commande publique, prorogation du dispositif exceptionnel du Plan de relance d'avances de 20% sur les marchés publics pour une durée de 5 ans, la nouvelle défiscalisation qui permet de déduire plus de 6% de leurs revenus!
En somme un beau bilan ! Son seul défaut tient au fait qu’il ne profite qu’aux patrons. Car aucune statistique ne démontre que le chômage a reculé, que l’emploi des jeunes a augmenté, que les salaires croissent, bien au contraire.
Alors puisque ces gens là ne sont qu’au service du patronat et exclusivement à leur service, il ne reste aux travailleurs, dans ce contexte défavorable où les salaires et les pensions baissent et où les prix augmentent, qu’à construire le rapport de force nécessaire à la réussite de la mobilisation interprofessionnelle en vue de relancer la lutte pour leur survie.



NAO BNP PARIBAS MQUE : Bravo au SMBEF/BNP

Malgré les bons résultats de la Banque obtenus grâce aux efforts du Personnel, outre l’augmentation de 1,2 % des salaires (maintien pouvoir d’achat) la Direction rechignait à accorder une prime NAO - 1000,00 € - pour tous.
Le SMBEF a été obligé d’appeler à une grève d’avertissement le 15/06/11 … et la Direction BNP trouva une solution : salaires annuels ≤ 30000 € (1000€)  -  salaires ≤ 40000 (800€)  -  salaires > 40000 (700 €).



Les Députés Européens se votent un salaire qui passe à 22 000 euros par mois.

Les députés européens ont voté en mars 2011 l’augmentation de leurs indemnités. Chaque élu, déjà indemnisé à hauteur de 19 000 euros/mois, dispose de 3000 euros par mois de plus à partir de 2011, pour rémunérer ses secrétaires et assistants parlementaires, et "faire face au surcroit de travail » généré par l’augmentation des pouvoirs du parlement suite au traité de Lisbonne.
Une décision votée par la majorité des élus et rejetée seulement par les écologistes. Ce choix est vraiment significatif de la nature des relations qui existe entre ceux qui décident et ceux qui subissent. Car il faut savoir que de près ou de loin, ce sont ces mêmes personnes qui imposent à plusieurs pays, tels le Grèce, à infliger sacrifices et restrictions à des populations qui aujourd’hui sont au bord du gouffre de la misère !



NAO à l’Hôtel Club des Trois-ilets: Volte de face de la Sémavil !

Les NAO avaient débuté à l’hôtel depuis plusieurs semaines. Mardi dernier, alors qu’il s’agissait de signer le protocole d’accord de fin des négociations, le directeur de l’établissement, représentant l’employeur, nous a déclaré que, sur ordre de la Sémavil et de monsieur Max Tanic le gérant, il arrêtait les négociations engagées avec la délégation des salariés.
Et le fallacieux prétexte évoqué, est que l’accord d’allotement liant l’Hôtel à Nouvelles Frontières a été revu à la baisse par cette dernière.
Surpris, mais pas déconcerté par cette volte face de la Sémavil, les délégués ont tout de suite réuni le personnel, l’informant de ce retournement de situation. L’assemblée générale organisée sur le tas, a tout de suite décidé d’arrêter le travail en guise de réponse, pour faire savoir leur mécontentement à la direction de l’Hôtel.
La réaction de la Sémavil ne s’est pas fait attendre, elle s’est immédiatement rétractée de sa première décision en proposant une nouvelle rencontre à la délégation syndicale pour le mardi 28 juin.
Comme quoi quant on veut on peut !



Les salariés de la Chambre de métiers restent mobilisés.

Le président de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), la Région, et les salariés eux-mêmes, à l'issue d’une réunion qui s’est tenue lundi, semble ouvrir la porte à des solutions pour régler la situation des salariés détachés qui n’ont pas été reconduits dans leurs fonctions.
En effet, la situation est que ces travailleurs sont sans salaire depuis de nombreux mois. Ils sont dix-sept personnes qui avaient été détachées dans les CFA du BTP en 2003, et n'ont pas vu leur contrat reconduit du fait que la CMA n'a plus les compétences en matière de BTP après que le secteur eut fait l'objet d'un transfert. Sur ce nombre, huit étaient en fin de détachement, alors qu’en sera-t-il de leur situation ?.
Car en clair, il s’agit pour eux d’être purement et simplement réintégrer au sein de leur organisme de tutelle. Et pour faire valoir ce point de vu, ils se sont tous mobilisés mercredi devant le siège de Tartenson !
Aujourd’hui, une porte s'ouvre pour les huit d’entre eux qui sont en fin de détachement. Lors de cette dernière rencontre, de lundi, le président de la CMA s'est engagé à exécuter une condamnation du tribunal administratif, à savoir versé, au plus tard le 30 juin, une indemnité de salaire de 6000 euros à trois employés pour lesquels le syndicat CGTM réclamait dans un premier temps la réintégration.



120 délégués de la CGTM ont font le point.

C’est à Rivière Salée que les délégués Des syndicats SGEPEN et de la DDE désormais implantés dans les grandes Collectivités, ont choisi de plancher sur les différentes questions que pose la future fusion des collectivités Conseil Régional et Conseil Général.
Pour ces militants, agents technique et ouvriers, et agents de service, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)qui met en place des évolutions et surtout qui impose une réorganisation des services publics n’a pas été mis en place pour protéger les salariés qui sont actuellement les plus exposés.
La rencontre a permis notamment de mettre en exergue la question de l'effectif particulièrement élevé d'agents non titulaires au Conseil général.
La réunion était également une bonne occasion de faire le bilan des différentes actions entreprises et d’évoquer les avancées obtenues en matière de régime indemnitaire et de titularisation des personnels des deux collectivités notamment.
Les syndicats CGTM (SGEPEN-DDE) entendent appeler salariés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que soient prises en compte toutes les situations équivoques mais également toutes les difficultés qui ne manqueront pas de faire jour dans la perspective de la fusion des Collectivités.



L’ heure des réquisitions (l’ affaire du Crédit Martiniquais)

Après 15 jours d’audience publique, c’est en octobre prochain que les cinq prévenus pwofiteurs : Charles Raimbaud, Guy Cottrell, Laurent Fabre, Pierre Berthé et Brigitte Mockly, tous poursuivis pour abus de bien sociaux, recel de biens sociaux et abus de crédit, connaitront les décisions du tribunal.
Devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France, le procureur de la République a requis jeudi, de la prison avec sursis et des amendes à l’encontre de ces cinq prévenus concernés. Cependant en tête du hit parade des condamnations requis se trouve le marchand de bien propriétaire entre autre de l’habitation bananière Sigy Charles Raimbaud pour lequel le magistrat a réclamé 18 mois de prison avec sursis et 150 000€ d’amende.
Bien entendu, selon les avocats de ces présumés délinquants en veste à queue de pie, les délits ne seraient pas constitués, en gros ces « pwofiteurs » n’ont rien à se reprochés (sic).
En tout cas dans cette « affaire », ce dont il faudra sans cesse se souvenir, c’est que dans toute son histoire, le Crédit Martiniquais a toujours été contrôlé par les acteurs économiques privés de la Martinique, que sont les familles "békées".
Ce contrôle de l'établissement du Crédit Martiniquais par la COFIDOM, (Compagnie Financière) s’est joué dès 1962. La COFIDOM, détenant à ce moment là, plus de 76 % du capital de la banque s’est donc retrouvée naturellement à la direction de la banque avec Michaud représentant les comme principaux actionnaires des grands groupes économiques martiniquais, que sont : Bernard Hayot, Fabre-Domergue, Laguarigue, et Germain MADKAUD.
il faut savoir que c’est ce type de prise de contrôle des békés, qui avait pour effet immédiat que pour un montant global de dépôt de fonds d’environ 70 MF, durant l’année 1996, ces mêmes personnes bénéficiaient en retour de crédit d’un montant de plus 1000 MF, ce qui était pour ainsi dire une très grosse partie del'encours net des crédits destiné à l’ensemble de la clientèle !
D’où ce scandale financier permanent avec ses conséquences désastreuses pour certains, mais pour d’autres, les békés, d’une aubaine considérable, qui par ce truchement du guichet ouvert, ont pu monter des affaires, créer des sociétés, faire du négoce, développer leur business, en fait, pwofiter de tout ce qui pouvait enrichir au détriment de ceux qui faisaient les frais.
Aussi, dans cette affaire, bien qu’il y ait eu un procès, bien qu’il y ait eu 15 jours d’audience, bien qu’il y eu les réquisitions du procureur rien de tout cela n’enlèvera que nous étions là devant l’une des conséquences d’une escroquerie organisée qui est une des règles de la pwofitation mise au point et parfaitement réglée.
Cependant une chose est certaine, c’est que dans l’épilogue de cette l’histoire que l’on veut bien appeler le Monopoly géant du Crédit Martiniquais, aucune des décisions qui risquent d’être prises par les juges ne conduira à la réparation de tous ceux qui ont été les lésés, les floués, les laissés pour compte, en somme les victimes de cette arnaque grandeur nature, tellement il est vrai que ce nouveau scandale n’est qu’une illustration de plus de ce que savent faire ces gens qui nous gouvernent depuis plus de 300 ans.



Une grève du secteur de la Santé

Mercredi 8 juin, en Martinique, l'ensemble des syndicats de la santé ont appelé les travailleurs des hôpitaux, des maisons de retraite et du médico-social à une grève de 24 heures d'avertissement pour exiger du ministère, de l'ARS et des directeurs le respect de leurs engagements sur les points revendicatifs suivants:
- Application sans délai du nouveau coefficient géographique dû aux surcoûts éloignement et à la prime de vie chère à 30,4 %, au lieu des 25 % actuels ;
- Aide exceptionnelle de l'État sur les cinq ans d'attente de cette revalorisation ;
- Respect des plans d'intégration des contractuels signés en mars 2009 pour cinq ans ;
- Maintien des activités dans le secteur public ;
- Mise aux normes sismiques des bâtiments sanitaires et médico-sociaux.
La situation des hôpitaux est en effet très critique. Tous les grands centres hospitaliers ont des déficits allant de 10 à plus de 20 %. Or le ministère, en 2011, a imposé une baisse des recettes de presque tous les hôpitaux et ne respecte pas ses engagements de revalorisation du coefficient.

Aucun des fournisseurs du CHU ne veut lui livrer des médicaments, car non payés depuis un an environ. Résultat, la direction du CHU a dû procéder à du troc entre la Guadeloupe, la Guyane et la France pour avoir certains médicaments. Et ce qui se passe pour les médicaments se passe aussi pour les aliments, pour le petit matériel.

À cela s'ajoutent les restructurations, les transferts d'activités, les suppressions d'activités. Ces modifications sont décidées unilatéralement, sans concertation des professionnels du terrain, et s'accompagnent d'inquiétudes, de stress, d'angoisse au sein du personnel. Ces restructurations, entrant dans le cadre de la loi Bachelot, sont présentées par le directeur de l'ARS comme absolument nécessaires pour faire des économies, mutualiser les moyens du fait de la pénurie de certains professionnels médicaux.

L'objectif de l'ARS est de fusionner les trois principaux centres hospitaliers MCO de la Martinique, en un seul CHU de la Martinique qui devra prendre naissance en janvier 2012. Il sera composé du CH de Trinité (où la chirurgie a été supprimée), de la Cité hospitalière de Mangot-Vulcin, nouveau centre hospitalier qui remplace l'ancien du Lamentin et qui ne devra faire que de la chirurgie programmée, et où l'obstétrique et la pédiatrie ont été supprimées et le CHU actuel.

Cette fusion est prévue pour le premier trimestre 2012 car, aux dires des dirigeants, l'étape intermédiaire devra durer le moins de temps possible. Car la nouvelle ventilation des activités risque de produire des dégâts financiers. La grève d'avertissement du 8 juin sera suivie d'une autre grève à compter du 27 juin, si le ministère ne donne pas de réponses satisfaisantes à la date du 19 juin sur les revendications qui sont de son ressort. C'est en tout cas le sens du préavis déjà déposé.



Mi bel bokantaj popilasyon épi k5f (Extrait du Billet du SMBEF)

Comme convenu, le K5F a démarré sa campagne de « causerie - débat » avec la population au Centre Nautique de Schoelcher, le Vendredi 10 Juin 2011. 
En toute honnêteté, il n’y avait pas foule, mais Grand Dieu Tout Puissant que les interventions furent claires, concises, complètes et de haute intelligence.
 Nous avons eu droit à de très bons exposés des « poto mitan » du K5F, ayant trait aux différents sujets appelés au débat : prix de l’essence et cherté de la vie - prime de 200 € de vie chère - respect des droits syndicaux - situation de la Jeunesse - emploi.
Se sont succédés à la tribune : le Président Léon BERTIDE, Philippe PIERRE CHARLES, Jean Joël LAMAIN … et l’Assistance n’a pas été en reste.
 
Il y a lieu de souligner, une suggestion d’un intervenant, du reste fort applaudie par l’Assemblée, invitant le K5F à investir le prochain débat de l’Assemblée Unique, en préparant quelques questions, d’utilité publique, à poser aux différents partis.
 
Rappelons que le K5F se réunit tous les Jeudi soirs à la Maison des Syndicats et que Christian DORÉ est le représentant permanent du S.M.B.E.F au K5F.

 Prochain BOKANTAJ : 8/7/2011 - Rivière Salée.



Affaire crédit martiniquais : bèf béké en kann béké …( Bulletin du SMBEF)

Á l’instar de toute affaire judiciaire de cette nature, c’est une véritable omerta qui a toujours été observée sur ce dossier … même les profiteurs, pourtant identifiés par les contrôles et autres moyens, se déclarent étrangers à leur affaire >>> serait-on tenté d’aller interroger les morts ? - les héritiers ne sont-ils pas comptables des biens et des dettes de leurs ancêtres.
 
Ne serait-il pas superfétatoire de dire que c’est un dossier complexe, nébuleux, même nous Travailleurs d’en bas de la Banque et/ou de la Profession,  nous n’avions jamais eu connaissance de ces faits, rien ne filtrait, rien ne laissait présager que de tels méfaits se produisaient au dessus de nos têtes, tous ces dossiers ont été soigneusement et secrètement gardés dans les coffres, dont seuls les Dirigeants, et peut être un ou deux Cadres autochtones, possédaient les clés et les codes.
 
En toute objectivité, c’est par l’observation, par l’écoute des plaintes ou lamentations des clients d’en bas, notamment les PME / PMI, les Professions Libérales, les Artisans, les Agriculteurs, les Marins Pêcheurs*, etc. à qui on refusait un prêt, à qui on rejetait les chèques, à qui on dénonçait sans aucune explication les lignes de crédit, que nous nous sommes faits notre propre opinion de ce que le Crédit Martiniquais - comme du reste les autres Établissements Financiers - favorisait, ouvrait les robinets de crédit quasi éternellement, à une caste bien connue de la population … sans aucun chichi, sans même s’assurer du remboursement du crédit.
 
* Dans le cahier de revendications de la grève générale de 1995, le S.M.B.E.F n’était-il pas bien inspiré de poser comme principe fondamental >>> implication des Banques dans l’Économie de la Martinique s
 
Et à l’arrivée du « sauveur - la BRED » sur injonction du gouvernement de l’époque**, le pseudo philanthrope  qui n’a accepté de prendre en compte que les actifs saints, les langues commencèrent à se délier, nous nous sommes laissé dire que de nombreux prêts n’étaient assortis d’aucune garantie sérieuse, de nombreux prêts importants n’ont pas été remboursés.
 
** On pourrait s’interroger quant aux véritables motivations du gouvernement : voulait-il sauver les 250 Salariés du Crédit Martiniquais  -   voulait-il sauver les
 
 
 
 
intérêts de ceux qui ont profité du C.M  - voulait-il sauver l’épargne populaire - voulait-il sauver la « notoriété » de ceux qui ont coulé la Banque s
 
Quand bien même certains contradicteurs soutiendraient que cette caste, qui a coulé le Crédit Martiniquais, donnait du travail à nombre d’entre nous … c’est vrai … mais est-ce une raison pour accorder des prêts avec des garanties nulles, sous le nom de Mr un tel … et puis avant même que cette caste puisse créer des entreprises, elle n’est partie de rien, sans aucun centime, c’est grâce aux découverts cumulés, sans aucun intérêt, du Crédit Martiniquais !
 
Et puis … d’où le Crédit Martiniquais a tiré ses premiers et quasiment seuls fonds propres >>> n’est-ce pas de l’Épargne Populaire Martiniquaise !!!
 
Si la BRED a refusé les dettes, mais où est donc logé le passif du Crédit Martiniquais (comme du reste celui du Crédit Lyonnais) nous, citoyens contribuables innocents, ne serions-nous pas en train de payer les manquements de ces messieurs d’en haut s
 
Bien malin le Juge qui parviendra à la manifestation de la Vérité, d’une part et d’autre part, sera suffisamment libre et courageux, pour que réparation soit faite par les véritables responsables de ces actes abusifs et non pas, par nous, immaculés contribuables.
 
Nous, S.M.B.E.F, nous entendons bien que la justice reproche aux prévenus d’avoir « systématisé une politique visant à fausser les comptes de la Cofidom et du Crédit Martiniquais … » mais la responsabilité des Commissaires aux Comptes ne devrait-elle pas être aussi recherchée s
 
Aujourd’hui, l’artifice favori du patronat c’est de loger des sommes dans la rubrique « coût du risque ».
 
Syndicalement parlant, nous présumons que c’est une nouvelle technique pour ne rien lâcher, lors des NAO ou autres négociations, mais ne serait-il pas judicieux que les autorités de contrôle investissent ce poste s
 
Gageons que le Peuple d’en bas - le contribuable lambda qui n’a bénéficié d’aucune faveur, qui, dans la difficulté, dans les larmes a toujours été contraint par voie du contentieux et/ou d’huissier de justice de rembourser ses dettes jusqu’au dernier centime - ne sera pas le dindon de la farce … ne sera pas invité à payer les actes abusifs de ces messieurs, par l’impôt.



Les agents de l’ONF se préparent à l'action

Les responsables du syndicat CGTM de l’ONF ont réuni les syndiqués en assemblée générale le vendredi 17 juin 2011, afin de préparer la mobilisation sur différents points de revendications dont certains remontent à de nombreuses années.
Ces revendications concernent principalement
Le paiement de la prime de 40% de vie chère à l’ensemble du personnel et non seulement à une partie des agents comme c’est le cas actuellement. Des discussions sont entamées avec la direction de l’ONF à PARIS qui prévoit la discussion seulement  pour 2012 et 2013.
Le non-paiement de la part du conseil régional et départemental concernant la prime RSTA  suite au mouvement social de février 2009.
La discussion sur le NAO avec une revalorisation substantielle des salaires.
Le paiement des cotisations.
La sensibilisation de l’ensemble du personnel est en marche sur l’ensemble de ces points revendications en vue de déboucher sur une action de mobilisation dans les meilleurs délais.



La Halde fait place au défenseur des droits.

Le défenseur des droits est aujourd’hui une nouvelle autorité créé par une loi organique votée en septembre 2009 et publiée au journal officiel le 30 mars dernier,.
Le défenseur des droits est une autorité indépendante qui reprend dans ses attributions celles détenues par quatre entités jusqu'alors autonomes, à savoir : le médiateur de la république, le défenseur des enfants, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (la HALDE) ainsi que la commission nationale de déontologie de la sécurité-(la CNDS).
En Martinique, c'est Hassan Dib, l'ex représentant Antilles-Guyane de la HALDE, qui devient le responsable régional du défenseur des droits. Il devrait être secondé dans sa tâche par les membres de son ancienne équipe de la Halde Nosel et Braillon.
Ce qui est peut être une avancée par rapport aux anciens pouvoir de la Halde, c’set que les textes prévoient que dorénavant, le défenseur des droits pourra exercer son action avec plus d'autorité et de pouvoirs de réquisitions.
Concernant les saisines de sa future mandature, de toute  évidence, ainsi que les récentes statistiques l’avaient démontré, c’est la lutte contre les discriminations qui devra retenir  toute l’attention du défenseur des droits, et plus particulièrement les discriminations dans le domaine du travail, en raison non seulement des engagements syndicaux, mais encore de la dégradation des conditions de travail et de ses conséquences qui entrainent à leur tour la déchéance de l'état de santé, ou encore les humiliations liées à la grossesse ou au handicap.
Aujourd’hui le contexte dans lequel évolue le travail en Martinique, n’est pas prêt de s’améliorer. Le harcèlement, la violence et la souffrance on encore de beaux jours devant eux, car l’horizon où le respect du travail décent fera partie des préoccupations patronales est encore à des années lumières.
Pour toute dénonciation voici le contact utile :- Maison de la cohésion sociale de Schoelcher, Pointe de Jaham - 97233. Tél : 0596.72.72.39.
 



Plan d’action chlordécone: Le rapport Mutadis, un plan d'action tardif de l’Etat.

L’ambition du rapport Mutadis, tel qu’il a été présenté, c’est la réhabilitation durable des conditions de vie dans le contexte Martiniquais, et ceci dans le but de faire face aux conséquences des ravages possibles de la contamination au chlordécone. Mutatis est un donc un  dispositif de surveillance de l’état de santé des populations qui se veut également être un soutien à l’accompagnement des professionnels du secteur agricole impactés.

Concernant l’étendu des dégâts, aujourd’hui, c’est le recensement effectué par les services de l’Etat indique que 14.500 hectares de terre sont polluées et cette catastrophe a té possible par la seule volonté d’une bande de propriétaires terrien pour lesquels seul le profit et la rentabilité comptent.
 
Mais disons le tout net, car il faut bien le constater, la prise en charge de la situation de pollution au chlordécone en Martinique par les autorités est bien tardive.
Des années durant, les syndicats ouvriers du secteur agricole toutes tendances confondues ont eu à dénoncer les conditions déplorables et dangereuses dans lesquelles s’exécutait le travail. Mais cela n’a pas suffit car sans doute que la situation des travailleurs des champs, ne préoccupait pas tant que ça ce beau monde !
 
D’ailleurs, la CGTM est même allée plus loin que la simple dénonciation de cette situation. A l’époque elle a proposé un plan social de grande portée, qui avait pour but la prise en charge des problèmes de santé des travailleurs de la banane licenciés. La Cobamar avait dans la période, jeté à la rue plus de 2000 ouvriers,  rien n’a été fait et les travailleurs ont été laissés pour compte, alors que dans le même temps, les employeurs recevaient des aides de l’état dans le cadre d’un plan de restructuration économique de la filière banane.
 
Alors cette nouvelle étude sans doute mettra en évidence les problèmes  de santé publique et de proposer des mesures proportionnées permettant de réduire l’exposition des populations via une alimentation saine, et pour cette raison aura le mérite d’exister,  mais pour ce qui est de la prise en charge de la santé des ouvriers agricoles qui eux sont soumis de manière quasi permanente à un processus d’empoisonnement depuis des années, eh bien le rapport Mutadis reste muet et c’est sans doute là les limites de ce rapport qui a pourtant mobilisé tant d’experts !
 



BNP PARIBAS Martinique : Le combat d’un cadre local abusivement licencié continue

L’inexactitude volontaire ou involontaire des documents « solde de tout compte » enfin remis par la BNP engendre déjà des difficultés tant au niveau des Assedic qu’en celui du Fisc … alors que le Cadre a été licencié sans préavis, ni la moindre indemnité.
En logeant le paiement des CA, JRTT, JCET dans la rubrique « primes » les Impôts réclament déjà une contribution indue au Cadre Licencié … et les Assedic refusent de prendre en charge le Cadre Licencié, pas avant 70 jours.
Il y a lieu de souligner qu’en 2009, la BNP avait déjà fait un coup quasiment similaire à ce même Cadre Local, en déclarant au Fisc plus que les salaires réellement versés.   [Est-ce un acte de récidive ?].
Le 16 Juin 2011, RDV aux Prud’hommes pour examen de la plainte du Cadre Local sur les fondements suivants: discrimination - harcèlement moral - souffrance au travail - etc.



Un accident sur le port de fort de France, les rythmes de travail sont responsables.

Lundi dernier lors du déchargement du navire Fort Sainte-Marie, un ouvrier docker du port de fort de France à failli perdre la vie en voulant la gagner.
Ce jour là, les ouvriers dockers étaient occupés au déchargement de véhicules neuf du navire vers la plateforme du quai, réservée au stockage de ces véhicules. L’opération somme toute banale consiste à sortir les véhicules du navire. Sauf que ce lundi cette opération ordinaire a failli tourner au drame avec pour seule victime un ouvrier docker.
Les faits se sont très vite déroulés. L’ouvrier docker une fois le dépotage du véhicule exécuté, a roulé vers le parking de stockage et là, lorsqu’il a voulu quitter le véhicule déjà stationné, les quatre portes de l’auto se sont auto-bloquées et il s’est retrouvé prisonnier à l’intérieur de la voiture.
Il faut savoir que le défaut courant de ces voitures neuves qui arrivent au port de Fort de France, est que la batterie du véhicule est souvent à plat et que de ce fait, on ne peut remettre le contact pour retrouver les fonctionnalités de la voiture.
Ce qui a également concouru au drame manqué, c’est que cet ouvrier souffre de difficultés respiratoires, et ne doit son salut, qu’au passage providentiel d’un autre travailleur du port qui l’a vu derrière la vitre s’agitant, suffoquant et très affaiblit.
Bien entendu les dirigeants du port si prompt à montrer du doigt les ouvriers « privilégiés » que sont les dockers ne verront pas là l’ombre de leur responsabilité et se laveront les mains telles des Ponce Pilate. Pourtant il est évident que toutes les précautions d’usages ne sont pas prises du fait que ces patrons sont attachés au rendement du travail donc aux rythmes élevés de production.
D’ailleurs pour enfoncer le clou de la responsabilité patronal, en ce moment même existe un litige entre les membres du CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) et l’employeur, ce dernier refusant de prendre en charge la formation demandée par les élus du CHSCT. Il est donc bien évident que lorsqu’il s’agit de choisir entre la prévention de la santé la sécurité des travailleurs et la productivité, pour les patrons du port la question ne fait pas débat, même si ce choix est au prix d’une vie !
 



Le projet Régional de développement du port de Fort-de France, un objectif à sens unique ?

Aprés l'accord sur les salaires signé le samedi 27 février, entre les manutentionnaires et les dockers du port de Fort-de-France sous la médiation du Président de Région Serge Letchimy, il a été également acté dans les conclusions du protocole d’accord, les dispositions suivantes:
1/ la redéfinition des conditions d’exercice de l’activité de manutention autour d’un consensus global sur le projet portuaire de Fort de France.
2/ La mise en place d’un comité de suivi, rassemblant les acteurs professionnels et politiques, chargés de l’amélioration du dialogue social, la prévention des conflits et la stabilité de l’activité.
3/ L’élaboration rapide d’un audit général des couts portuaires permettant d’identifier les points de fonctionnement restant à moderniser.
4/ Mener une réflexion opérationnelle sur la logistique aval (plate forme logistique).
Mais qu’est-ce que tout cela signifie ?
Si on refuse de se voiler la face, il devient évident qu’en démêlant les mots, cette trame rédactionnelle voulu par le Président de Région, conduit tout droit au stratagème qui vise à diriger les ouvriers dockers sur le terrain de la « sanctuarisation » du port très cher au patronat local.
Et c’est sans aucun doute pour formaliser cette démarche, qu’une association proclamée « paritaire » rassemblant politiques, dockers, manutentionnaires et organisations patronales est en train d’être créer.
L’idée de la mise en place d’un comité de suivi des activités portuaires, tel que le décrit le document qui finalise la création de cette association, porte en elle la condition même de la démarche d’un consensus global. Mais l’idée même du consensus, à l’évidence, n’est pas favorable aux ouvriers dockers du Port de Fort de France.
La démarche consensuelle telle que l’exprime le préambule des statuts de l’Association, a pour but d’enfermer les ouvriers dans des règles dont ils n’ont aucune maitrise puisqu’au départ, l’association est composée de trois collèges. C'est-à-dire outre le collège paritaire (ouvriers-manutentionnaire) il existe deux autres collèges : les politiques et les opérateurs économiques, qui sont les patrons et leurs organisations.
Les dés sont donc pipés dès le départ !
On constatera par ailleurs que tout au long du texte constitutif de l’association de suivi, on fait peser sur les ouvriers dockers la responsabilité de l’amélioration des conditions de fonctionnement du port.
Quelques extraits :
Dans le préambule :
« Le COSOAP est un espace de régulation sociale »
Dans le champ d’action, il s’agira de :
« Contribuer à la stabilisation des relations sociales »
 « Améliorer des conditions de fonctionnement du port »
« Agir dans l’intérêt général du développement de la Martinique »
« Établir des règles permettant d’aborder de façon moderne les enjeux ci-dessus exposés. »
Et le piège se referme sur les organisations ouvrières représentées dans cette association, car à aucun moment il n’est fait état des intérêts qui les concernent.
Toute la dimension de la démarche du plan d’action emporte la préoccupation économique. Ce sont des axes qui tournent autour des projets d’investissement, des mutations internationales ou du développement de la Martinique.
Et pour faire tout ça, ces gens là ont besoin de régulation sociale et c’est la seule et unique raison de la présence des syndicats ouvriers dans l’association!
Pourtant, si on souhaite que chacune des parties se parle à hauteur d’homme, concernant les ouvriers dockers, ce ne sont pas les préoccupations qui manquent. Ils ont plus d’une question à poser dans la perspective de la nouvelle gouvernance du port de Fort de France, mais rien n’est évoqué:
-rien pour fait état de la dimension sociale dans les projets de développement portuair
- rien concernant le développement de l'emploi sur le port
- rien sur la question des nouveaux métiers et de la formation aux métiers portuaires,
- rien sur les nouvelles compétences dans la perspective de l’ouverture du canal de Panama
- rien sur la pénibilité et les conditions de la vie professionnelle
- rien sur les nouvelles conditions de travail sur le port,
Mais il n’y a pas de quoi s’étonner que les choses tournent ainsi, car on se souvient encore il y a quelques mois, des propos que tenait monsieur Jean-Charles Cren, président du syndicat des manutentionnaires du port de Fort-de-France.
Florilège :
« les dockers c’est 130 personnes vivent sur un petit nuage et prennent l'île en otage ».  
« les dockers ont un énorme pouvoir de nuisance »,
« aux dockers des augmentations de salaires sont régulièrement accordées »,
« les coûts de manutention sont surréalistes »,
Alors il n’y a pas lieu de se tromper, les objectifs des patrons restent sont les mêmes. Dans cette opération, c’est donc au nom de la préservation de la paix sociale sur le port de Fort de France que tout se déroule. Cette opération ne concerne pour l’instant en rien les intérêts des ouvriers dockers. Et quand bien même qu’aujourd’hui, par ce tour de passe passe l’édilité Régionale réussirait son « coup de pouce » au patronat local, il est quasiment sur que les désillusions qui suivront pourront être lourdes de conséquences pour ceux-là même qui sont à l’initiative de la tromperie !
 



Le tribunal condamne l’action des grévistes du CH de Trinité !

Le personnel du centre hospitalier Louis Domergue a été appelé à une nouvelle mobilisation le mercredi 18 mai.
Le motif de la grève concerne les nombreuses difficultés que l’ensemble des organisations syndicales ont eu à évoquer toutes ces dernières semaines : le transfert des activités, les affectations, les titularisations etc…
Les grévistes s'insurgeant contre un manque de transparence, de communication et de concertation au niveau de tous les dossiers en cours et projets menés par l'A.R.S.

Loin de répondre à ces préoccupations, Roland Toussaint le directeur du CHLD (Centre hospitalier Louis Domergue), face à la presse, s’est lancé dans une attaque contre les grévistes, les accusant par leur mouvement, de pénaliser l’hôpital.
Et sans doute mécontent de n’avoir pas pu à leur gré vaquer à leurs occupations, les membres de l’équipe de direction de l’hôpital ont décidé de poursuivre les grévistes devant les tribunaux pour obtenir leur condamnation et la levée du mouvement de colère des travailleurs.
Le résultat ne s’est pas fait attendre, puisque le tribunal, comme à son habitude en délibérant, à condamné 8 militants de l’UGTM à 500 euro d’amende pour la tenue du piquet de grève et 200 euro par jour de blocage supplémentaire à compter du 27 mai.
Tout cela est sans doute le signe que les choses ne risquent pas de s’arranger dans les semaines qui viennent. Car en décidant d’utiliser la répression contre le mouvement gréviste, la direction du CHLD a franchi un nouveau pas qui creuse un peu plus le fossé entre elle et ceux qui ont décidé coute que coute de défendre les intérêts du service public !



Deuxième assises CGT de l’outremer.

Les camarades Alain HIERSO puis Jean Joël LAMAIN ont participé aux Assises de l’Outremer organisées par le collectif des originaires d’outremer  les 05 et 06 mai au siège de la CGT à Montreuil. La Guadeloupe et la Réunion avaient aussi délégué chacune un représentant. Nous avons interrogé Alain HIERSO sur le déroulement de ce rassemblement.

 Qui sont les organisateurs de ces Assises ?

 Il s’agit d’un collectif confédéral des originaires de l’Outremer organisés au sein de la CGT depuis plusieurs dizaines d’années. Ce collectif n’a pas pour but de se substituer aux instances confédérales mais il se veut un lieu d’échanges et d’analyses en vue de sortir des revendications et de proposer des moyens d’actions pour faire avancer les droits et les besoins particuliers des originaires qui vivent et travaillent dans l’hexagone.
Qui sont ces originaires d’Outremer ?
 
 Ce sont de nombreux travailleurs issus des pays colonisés par la France et, pour la plupart, arrivés en France par le biais du dispositif gouvernemental du BUMIDOM, organisme de migration de l’Etat français de 1962 à 1981. On les retrouve dans le secteur public, la Poste, les Hôpitaux de Paris, la ville de Paris mais aussi dans le secteur privé SNCF, RATP, le commerce, le bâtiment.
 
Quelles sont leurs revendications ?
 
Les doits des travailleurs de la fonction publique relèvent de dispositions statutaires et on ne peut pas parler d’avantages spécifiques aux agents d’outremer c'est-à-dire que le fonctionnaire non originaire qui s’installe en outremer bénéficie du même traitement que son homologue de l’outremer qui fait le trajet dans l’autre sens. Cela n’a pas toujours été le cas et en défaveur des ultramarins. Cependant, les garanties collectives obtenues par les luttes autant dans l’outremer que dans l’hexagone sont chaque année remises en cause d’où une mobilisation permanente de nos compatriotes :
 
-          Versement d’une prime spéciale d’installation
-          Prime de vie chère
-          Indemnité temporaire de retraite (Non versée aux Antilles Guyane)
-          Congé bonifié de 65 jours tous les trois ans pour l’agent et sa famille
-          Bonification partielle pour service hors d’Europe  entrant dans le calcul de la durée des services pour la retraite.
 
Les travailleurs du secteur privé ne bénéficient pas de ces acquis. Dans l’immédiat, une offensive pour se réapproprier l’histoire collective des originaires des colonisés est possible. L’histoire de la colonisation passe par celle de l’esclavage, celle de la déportation de milliers d’africains puis d’asiatiques que les gouvernements tant de droite que de gauche cherchent à museler par des formes d’aliénation. C’est le combat pour la mémoire. La revendication porte sur la reconnaissance d’un jour férié et chômé pour l’abolition de l’esclavage pour tous les travailleurs de France car l’histoire de l’esclavage et de son abolition c’est aussi l’histoire de France. Nos compatriotes avaient  programmé un nouveau rendez-vous pour le 10 mai sur cette revendication. Le camarade LAMAIN y a participé.
 
C’est aussi le combat conte les discriminations. Nos compatriotes subissent des comportements xénophobes notamment à caractère racial dans l’accès à l’emploi, les salaires, la formation, la carrière, le logement, la politique sécuritaire, à l’instar des autres immigrés.
 
 
 
 
 
Comment se sont déroulées ces deux journées ?
 
Nous avons débattu pendant 16 heures sur les thèmes suivants
 
-          Les droits des originaires dans l’hexagone et en Outremer
-          La continuité territoriale et son application sur la tarification aérienne
-          Le droit au retour au pays, mythe ou réalité
-          La situation sociale et économique en Outremer
-          La convergence des luttes et revendications spécifiques avec la CGT
-          Les perspectives d’actions
 
On peut dire que les débats furent riches, animés et parfois passionnés.
 
Quelles sont tes conclusions personnelles sur ces deux journées ?
 
D’abord un accueil exceptionnel. J’ai revu avec émotion, des camarades de classe après 40 années de séparation et cela a été réconfortant de les savoir dans le mouvement cégétiste.
 
Au cours des débats, j’ai pu percevoir que de nombreux compatriote ont perdu tout espoir de revenir travailler au pays et quand ils viennent se ressourcer, ils nous reprochent un accueil qui n’est pas toujours celui auquel ils s’attendent, notamment au niveau des prix des locations saisonnières. Ceux qui espèrent prendre leur retraite en Martinique se demandent s’ils pourront profiter d’un bien familial pour bâtir leur séjour.
 
Ils ont eu aussi connaissance notamment en Martinique, de discussions syndicales sur des postes de fonctionnaires qui seront libérés pat de nombreux départs à la retraite et que l’on destinait aux résidents, fermant ainsi la porte aux originaires qui vivent en France. Ce à quoi j’ai répondu que la CGTM ne s’était pas associée à cette option d’abord parce que les postes ne nous appartiennent pas et ensuite parce le combat actuel est davantage pour conserver des postes de la fonction publique que de les distribuer. Ce sont les CAP qui doivent dire leur mot dans ce domaine. L’objectif à se donner est de casser les réseaux qui font entrer des personnes hors CAP.
 
Nos camarades ont aussi un souci d’identité. Ils sont en recherche d’une appellation pour eux-mêmes au lieu de se laisser appeler par les autres. Nous avons donc des revendication communes à faire fructifier.
 
 
 



Les patrons de Martinique vont prospecter des « affaires » à Sainte-Lucie.

Une petite dizaine de chefs d’entreprises de la Martinique, MEDEF en tête de pont s’est rendu à Sainte-Lucie pour leur « marché » aux affaires. Selon les propos de Cyril Comte, il y a la de l’argent à prendre!
Il faut signaler que ces gens ont été accueillis par les autorités de Sainte-Lucie, et cornaquer par l’ ambassadeur de France et son conseiller commercial, ils ont vraiment donner l’impression d’être en visite officielle.
Mais si cette initiative des patrons Martiniquais parait être une bonne idée pour les affaires, ce n’est sans doute pas une bonne chose pour les travailleurs Saint-Luciens et la population de cette ile voisine !
Cette population pauvre devrait commencer à se poser des questions, car quand on voit comment les patrons martiniquais vivent dans l’opulence en Martinique et traitent les travailleurs Martiniquais, il y a lieu qu‘ils se préparent à faire face à d‘énormes difficultés.
Si le patronat veut s’ installer à Sainte- Lucie c’est qu’il y a de l’argent à prendre. Quand on parle de tourisme, Sainte-Lucie a acquis la réputation de réussir dans ce secteur parce que les salaires versés aux travailleurs sont incroyablement bas! Les patrons ne seraient-ils pas attirés simplement parce que le cout de la main d’œuvre est bon marché?
Voilà de bonne questions à se poser et qui expliquent sans doute les raisons de cette visite du patronat local, car nous avons à faire à des personnes qui sont toujours à course aux profits, et toujours à vouloir exploiter sans contrepartie ! .
Si demain on apprenait que ces bonnes gens n’étaient en fait attirés que par les projets de  gazoduc ou de géothermie de la région il n‘y aura pas de quoi faire l‘étonné, car nous ne doutons nullement de leur propension à vouloir gagner toujours plus.
Cependant il faut que les travailleurs de l’ile sachent que ces mêmes personnes sont peu enclins à respecter les lois, les conventions collectives en un mot le droit des travailleurs, et que pour cela il faut que dès maintenant, par prévention, qu’ils commencent à fourbir leurs armes .
Car c est clair il y aura à Sainte- Lucie de l‘exploitation dans l‘air !



La CGTM Soutien les militants de l’UGTG

Déjà, lors du 13è congres de l’UGTG qui s’est déroulé du 6.au 9 avril 2011 au Lamentin Guadeloupe, la CGTM apportait son soutien total aux militants poursuivis.
Aujourd’hui, notre action de soutien se poursuit car la CGTM considère, qu’en Guadeloupe comme en Martinique, nous nous trouvons confronté à une réaction brutale et violente de nos adversaires historiques ?
Nommons ainsi, le patronat et l’état qui avec zèle et détermination mettent tout en œuvre pour freiner notre élan, voir même tenter d’anéantir nos volontés.
Aussi, la CGTM apportait son soutien total à l’UGTG ainsi qu’à Fred LOUISE, Gabriel BOURGUIGNON et Michel MADASSAMY qui sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre vendredi 20 mai à 14h30 pour une affaire qui remonte à près de 10 ans.
Il est évident que ce procès se déroule dans un climat de répression judiciaire voulu par L’Etat français, et le patronat local qui cherchent à se venger de la puissante grève générale de l’année 2009.
La CGTM pour tous ces camarades, poursuivis, persécutés, harcelés, demande l’arrêt immédiat de toutes les poursuites.



Procès de Lisa David : RFO se désiste !

Trop facile.

La direction de RFO qui poursuivait devant le Tribunal correctionnel Lisa David au motif de « diffamation publique » envers un ancien rédacteur en chef français de la station de Clairière s’est désistée de la poursuite engagée.
Curieux procédé qui montre bien la lâcheté de ceux qui sont à l’origine des tracasseries que vit de la journaliste depuis plusieurs années.
Ainsi à défaut de la faire « taire » les responsables de RFO ont cherché à la salir par une campagne jetant ainsi le doute sur la personnalité de Lisa David, allant jusqu’à la faire passer pour une raciste.
Aujourd’hui, à la barre du tribunal, l’affaire semblait sans doute très mal engagée pour les apprentis accusateurs de la télévision de Clairière et plutôt que de perdre la face publiquement, ces détracteurs professionnels ont préféré la formule « courage fuyons » !
Mais qui sème le vent….
C’est pourquoi à l’issue du non procès, Lisa David s’interrogeait sur les suites qu’elle pourrait donner aux menées de la direction de RFO, et ce, ne serait-ce pour que celle-ci réfléchisse et ne se sente pas encouragée à recommencer demain, les basses petites manœuvres comme si rien ne s’était passé.



Aménagement du temps de travail

Le temps partiel thérapeutique

Le temps partiel thérapeutique est un aménagement du temps de travail, communément appelé mi-temps thérapeutique.
Définition du mi-temps thérapeutique

Le temps partiel thérapeutique permet à une personne, qui était en arrêt, de reprendre son activité professionnelle de façon progressive.
 Le temps partiel thérapeutique permet une reprise progressive de l'activité professionnelle

A l’issue d’un arrêt pour maladie, ou accident du travail,
 si le salarié ne peut pas reprendre à temps plein, pour permettre une réadaptation progressive au travail, le médecin traitant peut prescrire un mi-temps thérapeutique.
En pratique, il s’agit d’un temps partiel thérapeutique :
le salarié peut ne travailler que 1/3 du temps par exemple, ou bien à mi-temps.(ceci fait toujours référence au temps de travail du salarié avant son arrêt), ainsi un mi-temps thérapeutique pour un salarié qui travaillait 32 heures par semaine sera de 16 heures par semaine ;
toutes les variantes sont possibles : 1 jour sur 2, ou seulement les matins, etc
la visite médicale de reprise, ou de pré reprise avec le médecin du travail permet d'organiser ce temps partiel, compte tenu des problèmes de santé.
Le salarié travaille à temps partiel à son poste de travail.
 La Sécurité sociale verse le complément de salaire :
Elle verse des indemnités journalières pour le temps non travaillé, elle compense ainsi la perte de revenus.
 Les indemnités journalières sont versées en fonction du salaire versé par l'employeur.
Important
Durant cette période de travail à mi-temps thérapeutique,
Le médecin conseil peut convoquer le salarié.
 Il peut alors décider d’interrompre ce mi-temps, s’il le juge injustifié.

Les prescriptions initiales de mi-temps thérapeutique ne peuvent dépasser 3 mois.
 Il faut ensuite les renouveler mensuellement.
[important]Ce mi-temps thérapeutique est généralement limité dans le temps :
a 6 mois maximum ;
au delà de 6 mois de travail à mi-temps thérapeutique,
le salarié est généralement convoqué par le médecin conseil qui décide ou non d’autoriser la poursuite de ce temps partiel thérapeutique.
Après une longue période de mi-temps thérapeutique, si le salarié n’est pas en mesure de reprendre son travail à temps plein :
le médecin conseil pourra éventuellement proposer une invalidité 1ère catégorie ;
ou bien le médecin traitant pourra faire cette demande de mise en invalidité auprès du médecin conseil.
 Le temps partiel thérapeutique est assimilé à un arrêt de travail à temps partiel

Sous l'angle du droit de la sécurité sociale :
 le salarié est considéré comme étant en arrêt de travail,
et comme tel, il peut percevoir des indemnités journalières.
En revanche, sous l'angle du droit du travail :
 bien que des indemnités journalières soient toujours perçues, le contrat de travail n'est plus suspendu.
 En effet, d'une part, le salarié perçoit une rémunération de son employeur qui correspond à son activité professionnelle réduite et d'autre part, la visite de reprise, à l'issue de laquelle le médecin du travail conclut à l'aptitude du salarié à reprendre le travail (selon certains aménagements dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique) marque la fin de la période de suspension du contrat de travail.
Cass.soc., 26 oct. 1999, n°97-41.314)
Important
Ainsi la jurisprudence a décidé que la visite de reprise prévue à l'article R. 4624-21 du code du travail, à l'issue de laquelle un salarié est déclaré apte à reprendre le travail dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique met fin à la période de suspension du contrat de travail.
 Cela a été confirmé dans un arrêt rendu le 12 décembre 2000 (Bull. Civ. V, n° 415).

 Accident du travail et reprise à temps partiel thérapeutique

Un temps partiel thérapeutique dans le décours d'un accident du travail est accepté par les caisses de Sécurité sociale uniquement dans le cas où l'accident n'est pas déclaré consolidé, ou guéri.
En effet, dans le cas d'accident du travail, déclaré consolidé ou guéri, les caisses de Sécurité sociale ne versent plus d'indemnités journalières, or le travail à mi-temps thérapeutique implique un versement d'indemnités journalières par la Sécurité sociale.
 Temps partiel thérapeutique et contrat de travail

Le temps partiel thérapeutique ne modifie pas le contrat de travail d'un salarié.
Organisation du mi-temps thérapeutique

La prescription de mi-temps thérapeutique est effectuée par le médecin traitant du salarié, à la suite d’un arrêt pour maladie ou accident du travail.
La reprise à temps partiel doit immédiatement faire suite à un arrêt maladie. Le temps partiel thérapeutique requiert 3 accords Temps partiel thérapeutique dans la fonction publique
 La reprise à temps partiel doit immédiatement faire suite à un arrêt maladie
 

Important
Le temps partiel thérapeutique ne peut débuter qu'après un arrêt d'une durée minimum de 3 jours.
Si ce n'est pas le cas, il y a un refus administratif de la caisse de Sécurité sociale de payer des indemnités journalières durant la période de travail à temps partiel thérapeutique, l'assuré n'est pas nécessairement averti de ce refus administratif et a la mauvaise surprise de constater après 1 mois et parfois plus qu'il ne sera pas indemnisé...

Peu importe la durée de l’arrêt maladie: 8 jours, un an pour décider d’une reprise à temps partiel thérapeutique.
 Les prestations de l'assurance maladie compensent une incapacité de travail.
Important :
 C’est le médecin traitant du salarié qui prescrit le temps partiel thérapeutique.

Cette demande de temps partiel thérapeutique peut-être réalisée sur papier libre, puis transmise par l’assuré à la caisse de Sécurité sociale.
L’absence de réponse de la part du médecin conseil vaut pour accord.
Le salarié doit informer son employeur de cette prescription de reprise à temps partiel.
Lors de la visite de reprise auprès du médecin du travail :
 le médecin s’assure que le salarié est apte à retravailler, et détermine concrètement les éventuels aménagements de poste à effectuer momentanément.
Une visite de pré reprise, auprès du médecin du travail, peut également être l’occasion de prévoir ces aménagements, alors que le salarié est encore en arrêt.
 Le médecin de santé au travail aura le temps de contacter l’employeur avant la reprise effective du salarié.
A la fin de la période de temps partiel thérapeutique,
bien que les textes n'aient rien prévu,
il est vivement souhaitable de solliciter une nouvelle visite de reprise du travail avec le médecin du travail afin d'envisager la reprise du travail à temps plein.
 Le temps partiel thérapeutique requiert 3 accords

Le médecin conseil, l’employeur, et le médecin du travail sont libres d’accepter ou non la reprise à temps partiel thérapeutique.
[important]Le temps partiel thérapeutique nécessite 3 accords :
accord du médecin conseil ;
 accord du médecin du travail ;
 accord de l'employeur.[fin important]
[important]L’employeur peut refuser la reprise à temps partiel.[fin important]
 Temps partiel thérapeutique dans la fonction publique

Important : Pour un salarié de la fonction publique :
 L’arrêt maladie doit avoir duré au moins 6 mois pour pouvoir envisager une reprise de travail à temps partiel thérapeutique.
 Il peut faire suite à un congé long maladie, à un congé longue durée ou un congé de maladie ordinaire.
 Le temps partiel thérapeutique ne peut pas être inférieur au mi-temps dans la fonction publique.

 



La profession localement est-elle à l’abri des suicides

« Lé bab kanmarad’ou pri difé, rouzé taw »
Incontestablement, en France, on assiste à une montée des actes de suicide, dans les Banques, Assurances et/ou
Sociétés Financières [les suicides les + récents : BPCE - MACIF - CRÉDIT AGRICOLE - BNP PARIBAS].
Si aux Antilles Guyane, nous ne connaissons pas ou de tels actes seraient tenus secrets, il n’en demeure pas moins vrai que nous ne sommes pas à l’abri et nous tenons comme signes : l’augmentation des congés de maladie, des appels au SAMU, du mauvais stress, des crises de nerfs, des montées d’adrénaline, des dépressions, des AVC, etc.
 
[Parait-il que le nombre de Collègues venant travailler sous antidépresseurs est incroyablement important, d’une part et d’autre part que, de plus en plus de Cadres, dont certains furent des « chouchou » du patronat, sont aujourd’hui victimes de dépressions].
 
Il n’est point besoin de fréquenter leurs grandes écoles, pour comprendre que cette situation est la conséquence des pressions, des objectifs démesurés décidés d’en haut, des incivilités, des mises au placard ou à l’écart, des humiliations, des blessures, des brimades, des injustices, des discriminations, des successions de plans sociaux déguisés.
 
Le S.M.B.E.F, en Syndicat avant-gardiste, depuis un certain temps a frappé à toutes les portes autorisées [Médecine du Travail, CRAM, Psychologue du Travail, DTEFP, Aract, Halde, Assistante Sociale] pour construire un vrai plan contre les risques psychosociaux au sein de la Profession … on ne peut s’empêcher de regretter qu’il a manqué un peu de courage à certains pour modifier l’ordre établi et/ou dicté … par le puissant argenté patronat bancaire.
 
Le S.M.B.E.F a frappé aussi à la porte de la Commission Locale Paritaire de la Banque, en demandant une vraie négociation locale sur les incivilités … là encore certains ont cru bon de diluer la demande du S.M.B.E.F en ne sollicitant, qu’une adaptation des accords français.
 
Le S.M.B.E.F a frappé aussi à la porte de la CLP en demandant la mise à disposition de l’ensemble des Personnels, d’un Psychologue du Travail.
 
Aujourd’hui où les mentalités ont évolué, où chaque Salarié - Employés et Cadres - Antillais / Guyanais a bien pris conscience que le malheur des uns n’est qu’un songe, nous caressons l’espoir qu’aucun esprit chimérique ne viendra encore contrarier les justes et légitimes demandes du S.M.B.E.F :
l Mise à disposition des Salariés de la Profession d’un Psychologue du Travail ;
l Construction d’un plan local de branche, puis en entreprise, contre les risques psychosociaux.
 



Des subventions comme s’il en pleuvait, mais à quand l’application des normes du travail décent pour les ouvriers ?

De récents accords commerciaux conclus entre les producteurs d’Europe de vins et spiritueux et deux États andins, la Colombie et le Pérou, ont permit en échange de la pénétration de ces produits en Amérique Latine, que soit en retour accordé à ces pays, l’exportation en Europe de leurs bananes, du sucre, du rhum et d’autres produits comme ceux de la pêche.
Ces nouveaux accords, selon quelques élus locaux du Sénat, représentent une menace pour les économies ultramarines. Selon ces élus, la banane qui représente 57 % de la production agricole en Martinique et la canne à sucre qui n’est pas moins de 20,3 % de la production agricole en Guadeloupe se trouvent en grand danger.
De l’avis de Serge LARCHER sénateur de la Martinique : « il nous faut sauvegarder l’essentiel : les dizaines de milliers d’emplois qui sont en jeu derrière ces pourcentages ».
Ainsi ces personnes estiment à 40 millions d’euros par an le besoin de compensation de pertes de revenu et de restructuration pour la filière; or, la Commission européenne n’envisage aujourd’hui qu’une compensation de 4 millions d’euros, soit dix fois moins !
 
D’où ces cris d’orfraie de nos élus. Mission est donc confié au gouvernement français, qui doitnégocier avec les instances européennes afin d’obtenir des compensationsdestinées à préserver l’agriculture ultramarine des effets négatifs des accords commerciaux évoqués précédemment.
 
On le voit bien lorsqu’il s’agit de monter au créneau et se mobiliser pour obtenir encore plus de subvention pour les grands propriétaires terriens békés, le banc et l’arrière banc du Sénat sait ce que se mobiliser veut dire!
Par contre lorsqu’il s’agit d’entendre le cri des travailleurs qui sont dans d’énormes souffrance, dont les contrats de travail sont quotidiennement malmenés, cibles de tous les abus et victimes des pires abominations, pour ces même personnes, la devise serait plus : circulez il n’y a rien à voir !



SUICIDE en 2006 au Technocentre-Renault DE Guyancourt. Après le Tass de Nanterre, c’est la cour d'appel de Versailles a tranché sur la «faute inexcusable» de Renault.

Dans le suicide en 2006 d'un ingénieur du Technocentre à Guyancourt (Yvelines),la «faute inexcusable» de Renault  a été confirmée jeudi par la cour d'appel de Versailles. Il s'agit du premier dossier à parvenir à ce stade de la procédure.
«La cour d'appel a dit que Renault avait nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B au regard de sa charge de travail», a commenté Me Rachel Saada, l'avocate de la famille du salarié.
Le troisième suicide en quatre mois
Auparavant, le tribunal des affaires de sécurité social(TASS) deNanterre
avait relevé le 17 décembre 2009 la «faute inexcusable» du constructeur au motif qu'il «aurait dû avoir conscience du danger auquel» son salarié «était exposé dans le cadre de son activité professionnelle».
L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. Il s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail.



Les boutefeux du patronat déguisés en apprentis sorciers de facebook, nous montrent leurs vrais visages.

Après l’épisode de février/mars 2009 où quelques politiciens, hommes de mains et autres « manpaniayenpoufè » sous l’initiative de madame Maignan avaient lancé le 7 mars l’appel à un rassemblement pour une marche dite pacifique devant le parc floral à Fort de France et c’était déjà c’était pour « manifester contre les blocages dû au mouvement de grève.. »
La figure de proue de la droite imbécile qu’est Chantal Maignan et sa petite bande, avaient et on s’en souvient, comme leitmotiv, « la levée des blocages des entreprises et la libre circulation dans toutes les zones !!! »
Déjà elle nous mentait en nous expliquant que son mouvement de réprobation de la grève, représentait plus de 80% de la population qui disait à « NON aux METHODES des syndicats qui finiront par TUER notre Martinique que nous aimons tous ». Mais….
C’était l’époque du « Collectif pour la Préservation des Libertés », il a depuis fait long feu, non sans faire des émules, puisque sous la férule d’un certain Stéphane Jarrin patron de son état puisqu’il se réclame de la CGPME (confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises), celui-ci crée à son tour au nouveau « Collectif Oui à la Grève Non aux Blocages ».
Ce nouveau Collectif se situe bien entendu dans le droit fil de la croisade contre le syndicalisme, contre les luttes, contre les travailleurs. D’ailleurs, ces gens, récemment, n’ont pas hésité à s’attaquer aux travailleurs d’EDF en grève, jetant l’opprobre sur leur mouvement et proférant des menaces à l’intention de leurs dirigeants.
Ces mêmes personnes (une poignée de 15 individus) ont ensuite appelé à un rassemblement devant le piquet de grève des travailleurs du transport du Sud et n’ont pas n’hésité à affirmer que : « Notre vocation c'est de lutter contre les blocages et non contre les grèves. Les revendications des grévistes sont peut-être justifiées, mais nous ne voulons pas les blocages que ce soit dans les entreprises, dans la rue ou encore au niveau des coupures d'énergie »
Et ces personnes ne s’arrêtent à déclarer leur hostilité aux syndicats que sur facebook, puisqu’ils sont également invités à s’exprimer, semble t-il, dans des réunions organisée par le Medef et la CGPME. Et puisqu’ils tiennent leur bénédiction du patronat en nœud papillon et smoking, ils ne se gênent plus et laissent déclarer, sans aucune censure, sur leur page Facebook des propos d’un racisme des plus évocateurs et des plus ignominieux.
C’est ainsi qu’un certain Georges Litha, commerçant à Petit Bourg s’exprimant sur leur site facebook Oui à la Grève Non aux Blocages il y a peu, en parlant des travailleurs Martiniquais déclarait ceci: "ce n'est pas un homme, je n'ai pas mes lunettes mais je pense que ce doit être une espèce de primate sorti de la forêt tropicale...j'ai remarqué que ces animaux là n'étaient...t pas sapiens tout en étant apparenté de loin à notre espèce.
Voilà donc un aperçu du fond de commerce des gens qui nous attaquent. Aujourd’hui, après les avoir créée, il semble que ces boutefeux échappent au contrôle des organisations patronales, car dans les rangs de ces organisations, des voix s’élèvent pour dénoncer l’amalgame.
Mais il semble que c’est peine perdue et qu’il soit aujourd’hui trop tard, car tout ce qu’il y a de plus réactionnaire semble être fédéré par la haine de la grève, de la contestation et demain pourquoi pas du simple mécontentement de voir se développer de manière ostensible l’opulence et le mépris qui va avec.
Le patronat à trop voulu jouer aux apprentis sorcier, et de ce fait se trouve aujourd’hui mêlé dans un vaste macadam à ce qu’il a engendré et qui lui renvoi sa propre image.
Cette image hideuse qui apparait et qui prend petit à petit la place d’une contestation à l’aspect bon enfant et citoyen est bien l’expression de la peste la plus virulente, la plus abominable et la plus ignoble que la société ait connu. Mais cette nouvelle version du visage patronal doit convoquer notre vigilance militante de manière à être demain, tous les travailleurs, en capacité d’anéantir la bête immonde.



Reconnaître la pénibilité : un enjeu commun pour les salariés du privé et les agents du public

Aujourd’hui dans toutes les villes de France les travailleurs se mobilisent et manifestent pour dire NON au travail qui devient de plus en plus pénible et dangereux.
En Martinique également, la situation est critique, et c’est pourquoi que la CGTM se mobilise et dénonce avec force cette dégradation inacceptable des conditions de vie au travail.
Aujourd’hui, de manière visible on voit se réduirel’espérance de vie des catégories professionnelles les plus exposées aux charges lourdes, aux contraintes posturales et aux risques psychosociaux.

Chez les ouvriers de l’agriculture notamment, l’exposition aux produits phytosanitaires dangereux, a augmenté de manière considérable  le développement des maladies invalidantes.
 
Ces situations qui se dégradent et qui rendent la vie plus courte ne peuvent continuer dans l’indifférence de tous.
 
C’est pourquoi la CGTM exige que dans le cadre de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites que soit envisagé :
L’ouverture de négociations encadrées par la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale, de manière à garantir un dispositif de reconnaissance de la pénibilité qui prendra en compte la situation des particulière de tous les salariés en Martinique.
 
Pour la CGTM
La Secrétaire générale
Ghislaine JOACHIM ARNAUD



Les prix en Martinique:+ 2,6% sur l'année

Au cours du mois de mars 2011, l'indice des prix à la consommation des ménages en Martinique diminue de 0,1%. Deux secteurs contribuent à cette évolution : l'énergie, et les produits manufacturés. Le glissement sur un an (mars 2011 par rapport à mars 2010) est de +2,6%.
L'indice des prix des produits alimentaires est stable. Cependant, les prix des produits frais reculent de 1,3%. Cette variation est liée essentiellement à la baisse des prix des légumes frais (-4,9%). A l'inverse, les prix des fruits frais et des poissons frais augmentent respectivement de 4,4% et de 0,5%. Hors produits frais, l'indice des prix de l'alimentation progresse de 0,3%.
Les prix des produits manufacturés diminuent (-0,1%), du fait de la baisse des prix de l'habillement et chaussures (-0,5%) et celle des produits de santé (-0,2%). Les prix des « autres produits manufacturés » sont stables. Après cinq mois consécutifs de hausse, l'indice des prix de l'énergie recule en mars (-1,0%). En effet, le prix du supercarburant baisse de 2,1%. Celui de la bouteille de gaz diminue également de 4,0%.
Les prix des services augmentent légèrement de 0,1%. Cette évolution est imputable à la hausse des prix des transports et communications (+1,2%) toujours en raison de la variation des tarifs aériens. L'indice des prix des « autres services » diminue de 0,2%, et celui des « services de santé » de 0,3%. On note aussi la baisse des prix des services d'hébergement (-2,1%).

Publié par le quotidien France-Antilles



1er mai: les travailleurs doivent radicalement transformer le système économique


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Il y a plus d’un siècle, en 1889, les militants ouvriers de la deuxième Internationale ouvrière réunis, en congrès en France, ont choisi cette date en commémoration d’une manifestation ouvrière noyée dans le sang à Chicago en 1886. Ce jour-là, les travailleurs dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, étaient appelés à manifester pour avoir une journée de travail moins longue, des salaires plus élevés permettant une vie décente, pour avoir plus de liberté, plus de droits démocratiques. Depuis, les manifestations ont souvent été violemment réprimées par les forces policières au service des possédants.
Aujourd’hui, c’est à nous de nous mettre debout pour affirmer notre volonté de continuer ces luttes ouvrières pour plus de justice sociale et contre l’exploitation capitaliste !
En effet, les richesses que nous travailleurs produisons, ne servent pas à l’amélioration de notre situation, ni de celle de la majorité de la population laborieuse....Lire la suite dans le document ci-dessous

Le tract d'appel du 1er mai


Trop de grèves ? La secrétaire générale réagit face à la levée de bouclier du patronat

A l’occasion du conflit des transporteurs de carburants et de  l’électricité, les représentants du patronat n’arrêtent pas de vomir sur les luttes ouvrières, la secrétaire générale réagit....Ecoutons Ghislaine JOACHIM-ARNAUD dans le document  sonore ci-dessous.



Après les patrons de l’hôtellerie, ceux de l’industrie s’apprêtent à passer au GAB régional ?

S’adressant il y a quelques semaines au secteur des professionnels du tourisme, Karine Roy Camille conseillère Régionale affirmait qu’elle va consacrer un budget de 43 millions d’euros à son opération développement du tourisme. Voilà des sommes publiques qui iront droit dans la poche des hôteliers, qui jusqu’ici se refusent à constituer une chambre syndicale patronale pour ne pas relancer la négociation dans cette branche professionnelle.
Aujourd’hui La Région remet le couvert par l’entremise de Daniel Robin, président de l'Agefma, mais cette fois, la Collectivité mettra la main à la poche au bénéfice des entreprises industrielles.
En fait il s‘agit d’une Convention passé avec l’Agefma qui prendra à son compte les préoccupations de la formation professionnelles qui relève des patrons. Cette fois encore pour la Région de servir de béquille pour permettre aux patrons de l’industrie de se soustraire à leurs obligations en matière de formation professionnelle. Mais cette Convention va également passer sous silence la responsabilité des entreprises dans le cadre de l’obligation de formation des salariés !
De leur propre aveu ces patrons considèrent que : « niveau général de formation des salariés actifs est bas, que les méthodes de travail sont souvent dépassées par l'évolution technologique, ou encore qu’il y a absence de plan de formation dans les entreprises ».
Mais pour faire passer la pilule les patrons, évoquent que la « paralysie des entreprises est dû l'absence de formation sur le territoire répondant à leur besoin, manque de connaissance sur les dispositifs existant et les modalités de financement ».
On pourrait être étonné de voir le Conseil régional répondre à cette demande sans se préoccuper de savoir si oui ou non il est dans sa mission première ?
Pourtant de ce point de vue le Code du Travail regorge de textes sur les principes généraux et l’organisation institutionnelle de la formation professionnelle citions notamment : Article L6331-1 qui indique que : « Tout employeur concourt au développement de la formation professionnelle continue en participant, chaque année, au financement des actions mentionnées aux articles L. 6313-1 et L. 6314-1 ».
Article L6321-1 qui dit que : « L'employeur assure l'adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations ».
 
Citons encore l’obligation de la création d’un "Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels" dispositif dont s’exonèrent allègrement le patronat, violant ainsi le droit des travailleurs.
Tout cela montre bien que les chefs d’entreprises pour s’exonérer de leurs obligations, ne sont jamais en retard d’une escroquerie à la subvention. Pourtant ces mêmes personnes qui bénéficient de l’argent public qui refusent dans les entreprises de négocier la loi avec les syndicats de salariés.
Alors, comment ne pas se rendre compte qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la politique de formation de la Collectivité Régionale ?
Il y a donc lieu de changer le fusil d’épaule sinon demain à qui le tour ? il faut donc rapidement adopter d’autres pratiques et exiger que ces représentations patronales qu’ils respectent d’abord les règles liées aux obligations sociales avant de bénéficier de l’argent public !
Et pour cela convenir dans le même temps de la remise du chèque (deniers publics), que soit convenue l’obligation de négocier, chaque fois que cela n’aura pas été le cas, avec les organisations syndicales de salariés, de la revalorisation du prix du travail et du développement professionnel dans leurs secteurs professionnels.
Il y a donc urgence de leur passer le mot, avant que ne se poursuive au-delà, la valse au GAB Régional qui ne fait selon que commencer.



France Télécom : un suicide reconnu comme maladie professionnelle

Le suicide d’un salarié de France Télécom-Orange a été classé comme maladie professionnelle par le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Besançon (Doubs). Ce jeune salarié s’était pendu en août 2009. Il était le 20e suicidé d’une longue série dans cette entreprise.
Dans ce cas précis, dans un rapport au procureur de la République de Besançon, l’inspection du travail avait mis en cause la mobilité imposée à ce salarié, une absence de formation et des cadences de travail trop intenses… (Cf ci-dessous).
France Télécom-Orange a deux mois pour contester cette décision.
L’affaire des suicides de salariés à France Télécom-Orange n’est pas close pour autant. D’autre dossiers de suicides de salariés de cette entreprise ont été transférés au Pôle judiciaire de santé publique (à Paris) et plusieurs plaintes ont été déposées.
De nombreux suicides – une cinquantaine depuis 2008 – se sont produits dans le groupe alors qu’il se réorganisait à la cravache avec environ 22 000 « départs », des réorganisations internes lourdes, des déplacements et mutations de salariés...
La situation ne semble d’ailleurs pas avoir beaucoup évolué. Co-réalisatrice du documentaire Orange amère, récemment diffusé sur France 5, Patricia Bodet, expliquait récemment dans un entretien à Sante & Travail que « certes, des horaires ont été aménagés, et des formations adaptées […] Des cours de qi gong sont dispensés ici, des ateliers gaufres sont organisés là… » mais que les « DRH de proximité » ont été recrutés en interne et que « le personnel reste méfiant à leur égard ».
Et la réalisatrice de souligner : « On compte d’ailleurs plus de suicides en 2010 qu’en 2009 chez les salariés de France Télécom. Et le nombre d’arrêts maladie de longue durée reste inquiétant ».
 



Les assistants socio-éducatifs mobilisés, pour que leurs qualifications soient reconnues

À l'appel d'une intersyndicale CGTM-SADEM CDMT, FO, CSTM, les travailleurs sociaux étaient jeudi matin approximativement 500 salariés à défilés dans les rues de fort de France.
Tous secteurs confondus, Sécurité Sociale, Associatif, Conseil général, Collectivités territoriales, hospitalier, ils se sont donc rendus en cortège au Conseil général à la Préfecture et ensuite à la Région pour être reçus afin de faire savoir aux autorités, leurs revendications.
Pourquoi ces assistants de service social, conseillers en économie sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisé ont abandonné leurs lieux de travail pour aller faire savoir à l’opinion publique et aux autorités politiques, leur colère ?
Il faut savoir que ces travailleurs qui s’occupent quotidiennement des plus nécessiteux, des handicapés, des jeunes en difficultés, ne sont pas légitimement classés au bon niveau dans leurs fonctions.
Relevant de l’activité des médicaux-sociaux, et bien que diplômés d'un Bac + 3, les assistants socio-éducatifs sont classés en catégorie B (correspondant au niveau Bac + 2) et ne sont ni reconnu quant à leur niveau de formation, ni non plus rémunérés par la bonne grille.
Aujourd’hui grâce à leur mobilisation ils ont été reçus par des représentants de la préfecture et de la Région et ils ont également obtenu du vice-président du Conseil Général l’engagement pour d’une prochaine rencontre et la promesse d’interpeller rapidement les parlementaires afin que ceux-ci relayent la revendication au plus haut niveau de l’Etat.
Forts de leurs bon droit, ils disent tous que le combat doit continuer jusqu’à satisfaction des revendications.
 



Sécu : Les incitations financières à la prévention des accidents et maladies professionnels ont été récemment renforcées.

Afin d’inciter les entreprises à s’engager dans une démarche de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT-MP), les pouvoirs publics ont décidé d’attribuer davantage de subventions aux bons élèves, mais aussi de durcir les sanctions financières pour les moins bons.
Pour bénéficier de cette aide, il faut toutefois remplir certaines conditions, notamment ne pas avoir conclu de contrat de prévention au cours des 2 années précédentes.
Ainsi, les entreprises adhérant à un programme local ou national de prévention des AT-MP peuvent désormais prétendre à une subvention s’élevant jusqu’à 25 000 € et versée pendant une durée maximale de 4 ans. Étant précisé que ces programmes privilégient les entreprises de 1 à 49 salariés.
À l’inverse, lorsque l’employeur ne respecte pas une mesure de prévention qui lui a été prescrite, il peut se voir infliger une cotisation AT-MP supplémentaire. Sachant que désormais, cette cotisation ne peut être inférieure ni à 25 % de la cotisation normale, calculée sur une durée de 3 mois, ni à un montant plancher de 1 000 €. Et attention ! Lorsqu’une situation de risque exceptionnel perdure dans l’entreprise malgré le prononcé d’une cotisation supplémentaire, le taux de cette cotisation est alors automatiquement porté à 50 % au bout d’un délai maximum de 6 mois, et à 200 % après un an

Arrêté du 9 décembre 2010 relatif à l'attribution de ristournes sur la


Avec la CGTM agissons pour une vraie reconnaissance de la pénibilité au travail !

Les projets de décrets confirment les doutes des syndicats, qui unanimement jugent le dispositif du gouvernement en faveur de la reconnaissance de la pénibilité trop restrictif. Ces décrets il faut se le rappeler, s’inscrivent dans le cadre de la loi réformant les retraites du 9 novembre 2010.
S’ils n’améliorent pas grand-chose, par contre ils pénalisent lourdement le salarié en évoquant l’ouverture de droit par la durée d’exposition au risque. En effet cette condition de durée d'exposition, se rapporte à trois types de facteurs : les contraintes physiques marquées (port de charges lourdes, , postures pénibles), l'environnement agressif (bruit, température...) ou encore les rythmes de travail (travail de nuit, notamment). Les textes ne prévoient pas de seuil pour ces facteurs, laissant une marge d'appréciation aux commissions pluridisciplinaires qui examineront les dossiers des candidats.
A observer qu’aucune indication n’est donnée pour la prise en compte des risques psychosociaux, risque largement reconnu aujourd’hui sur les dégâts qu’il occasionne en terme de pénibilité et de souffrance au travail.
Les autres éléments dont ne tiennent pas compte ces nouveaux décrets sont:
-          les effets de la pénibilité sur l’espérance de vie,
-          les voies de recours du salarié,
-          Le parcours du combattant pour les salariés concernés,
-          la durée d’exposition excessive de 17 ans et un taux d’incapacité compris entre 10 et 20 %,
-          l’absence de représentants des salariés dans les commissions pluridisciplinaires.
C’en est beaucoup trop ! Car il s’avère de surcroit que ces projets de décrets privilégient exclusivement l’approche médicale.
Pour la CGTM, il est essentiel qu’un dispositif de reconnaissance de la pénibilité doit permettre aux salariés concernés de bénéficier d’une retraite d’une durée équivalente aux autres salariés en pleine santé et cela, surtout lorsque l’on connaît les conditions de travail dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, de la métallurgie, du commerce sous une canicule permanente de 32°dans notre pays.
De plus comment ne pas prendre en compte la préoccupation de tous ces salariés victimes du stress, du harcèlement et de la souffrance au travail. Car au-delà des témoignages des syndicats de salariés, la Halde (Haute Autorité contre les Discrimination) dans son rapport d’activité annuel a très largement fait état de ce fléau qu’est la souffrance au travail qui fait des ravages aujourd’hui dans les entreprises privés et dans les administrations : de la santé de l’éducation ou des postes et télécommunications.
Quand on sait en plus que des accords ne pourront être conclus que dans les entreprises d’un seuil d’effectif de 50 salariés (300 entreprises environ en Martinique sur 14.000), alors on est en droit de se demander, comment devra t-on agir au bénéfice des milliers de travailleurs des PME, PMI et TPE, pour que le droit de partir à la retraite à 60 ans pour travaux pénibles leur soit reconnu pour eux aussi.
Par ailleurs, L’article 86, I, de la loi prévoit qu’à titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2013, « un accord collectif de branche peut créer un dispositif d’allègement ou de compensation de la charge de travail des salariés occupés à des travaux pénibles ».
Comment peut-on faire pour appliquer ce texte quand on sait que les branches professionnelles ne négocient pas en Martinique, parce que les patrons ne respectent rien, et ce malgré un accord obtenu lors de la grève de février mars.
On se rend bien compte qu’aucune solution n’est offerte aux travailleurs des petites entreprises ! Et c’est pour cela que la CGTM invite les travailleurs d’ores et déjà à se préparer et à s’organiser, pour une véritable reconnaissance de la pénibilité au travail en Martinique. Elle appelle dans un premier temps tous les salariés à en débattre, à échanger, à recenser, à hiérarchiser leurs conditions d’expositions à la pénibilité pour que s’ouvre le débat sur leurs difficultés et puis si rien ne bouge, d’envisager pour une prochaines échéance de leurs actions futures.



Quand les patrons, De Pompignan en tête, s’expriment à propos des mouvements sociaux.

Une nouvelle fois l’appareil médiatique patronale se met en marche contre les mouvements sociaux. Par l’intermédiaire de ses portes parole (l’économiste Louis Joseph), des institutions (l’Iédom) ou en actionnant leurs moyens de communication (Contact entreprise), le ton est donné et la rengaine habituelle est servie avec la plus grande amplitude possible.
Selon la déclaration de De Pompignan faite à la presse le vendredi 25 mars: « les objectifs des grèves sont sur la base des seuls intérêts particuliers des grévistes, sans que ces derniers se soucient qu’ils mettent en péril toute l’économie Martiniquaise ».Et bien, quelle lucidité ! Et c’est ce couplet qu’avec complaisance, nous sert la presse locale.
De manière choquante et même sans vergogne, ces personnes avec la plus grande démesure possible, depuis la nuit des temps, viennent nous expliquer que l’économie ne se remettra pas des grèves à rebondissements en Martinique. Dire qu’ils sont encore là pour nous raconter leur histoire !
En effet, encore heureux que de nombreux secteurs d’activité se soient mis en grève pour faire valoir leurs droits : dockers, hôtellerie, santé, Edf, crèches, transporteurs de produits pétroliers et d’autres encore, cela nous prouve que malgré toutes les tentatives du patronat, depuis la grève de février-mars 2009, d’accabler le mouvement sociale et bien rien n’y fait, les organisations de travailleurs sont toujours debout en ordre de bataille et prêtes et déterminées à se faire entendre à défendre leur pouvoir d’achat et à réclamer des augmentations de salaire !
Saki pa kontan, touffé !
Tant il est vrai que dans ce contexte ou la récession et l’austérité organisée par les entreprises et par l’état, frappent notre pouvoir d’achat et voient nos conditions de vie se dégrader.
L’agacement des patrons et de leurs alliés tient au fait qu’ils se sont laissés aller à penser et rêver que les organisations de travailleurs pourraient être affaiblies, voir anéanties, d’où leur colère de constater que loin d’être effondrés par leurs incessantes attaques, les travailleurs se défendent et ripostent selon leurs besoins de se faire entendre ou encore de voir satisfaire leurs légitimes revendications.
Et puis, comme ils disent, depuis quant les patrons se soucient-ils du sort de la Martinique ?, de la population ? Depuis quant se soucient-ils des besoins du peuple ? Ces Messieurs n’ont pas la moindre petite fibre « humanitaire » qu’ils prétendent avoir ? Se sont-ils jamais préoccupés des bas salaires ?, des mauvaises conditions de travail ?, du chômage ?, du manque de logement sociaux ?, en un mot de la pauvreté qui jour après jour assaille une très grande partie de la population ?
Non, car ce sont eux et leur système économique qui sont à l’origine de tout cela.
Car qui tire profit de la cherté du cout de la vie ? A qui profite l’absence totale de moyens collectif de transport ?, qui bénéficie de la grande pénurie de logements sociaux ? Ce sont eux les patrons, les décideurs, les banquiers, les profiteurs et tous ceux qui sont leurs complices.
Alors, il faut croire une fois pour toute que chaque fois que les patrons se soucient des effets des grèves, sur l’emploi ou sur le devenir du pays, c’est parce qu’ils se soucient d’abord de leurs intérêts économiques.
En vérité, les patrons ne sont que des dirigeants cyniques dont la seule préoccupation est de maintenir leur domination sociale et l’hégémonie de leur système économique.
Alors que De Pompignan et autres aillent conter leurs histoires à dormir debout à d’autres, quant aux travailleurs ils restent conscients que seule la lutte est pour eux synonyme de progrès social !



Succès des séances spéciales du film « La Martinique au Martiniquais ».

A l’initiative des responsables de la CGTM des séances spéciales de projection du film de Camille Mauduech « La Martinique aux martiniquais » ont été réalisé 3 samedis matin à Madiana.
C’est assez souvent en famille que de nombreux travailleurs ont assisté à ces projections suivi à chaque reprise d’un débat.  C’est avec plaisir que le public a pu, après le film, débattre avec des acteurs du film : Guy DUFOND, Léon SAINTE-ROSE, Gessner MENCE ainsi que la participation de la productrice Camille Mauduech, lors de la 1ere projection. Cette expérience déjà réalisé pour la sortie des films «  Les 16 de Basse-Pointe » et « ALIKER » s’avère être encore une réussite. Ceci nous encourage à poursuivre cette expérience avec ce public plus large que celui des syndiqués.



L’Adapéi licencie 15 travailleurs.

L'Association départementale des amis et parents de personnes handicapées (ADAPEI), en procédure redressement judiciaire depuis 30 avril 2010, a commencé son sale boulot de licenciement  par l’intermédiaire de l’administrateur judiciaire Alain Miroite!
En effet c’est par un simple courrier daté du 11 mars plusieurs salariés ont reçu de l’administrateur judiciaire, leur lettre de licenciement. Au total, c’est 15 salariés de l’entreprise qui sont mis au chômage par le juge commissaire, par ordonnance du 1er mars...
Kabrit bwè, mé sé mouton ki sou !
Pourtant si aujourd’hui se sont les salariés de la structure qui trinquent, c’est bien la gestion laxiste d’un président mégalomane accompagné en cela par un conseil d’administration incapable qui ont entrainé l’association dans ces déconvenues financiers, et qui sont à l’origine des 20 millions d'euros de passif ?
En quoi les salariés peuvent-ils être responsables de la mauvaise gestion financière de l’association? En quoi le non paiement des dettes sociales, qui représente 50% du passif sont de la responsabilité des salariés qui ne sont chargés que d’exécuter ?
Aujourd’hui des juges ont donc décidés que les travailleurs paieront la gabegie organisé durant des années entières par des responsables corrompus, administrateurs président et directeur confondus.


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