Une résolution du 11e congrès a voté la mise en place d'une commision jeune. Il convient de préparer les générations à venir, à avoir une attitude de luttes et de revendications.
Il s'agira pour eux de s'approprier de façon collective à la fois l'héritage des luttes ouvrières et l'outil syndical, d'intégrer une structure afin de profiter d'une expérience établie.
"Elle sera chargé à court terme de la préparation d'un forum des jeunes cégétistes et à long terme de la formation des jeunes, à la prise de responsabilité à la direction des syndicat et à la Confédération".
Les jeunes, les aînés, les femmes, les hommes, partout la population subie les conséquences des politiques qui se servent de la précarité comme un outil pour imposer un modèle social soit disant évolué et inévitable. Tous les aspects de cette « modernité» ne sont en effet pas positifs. De plus, ces aspects positifs ne sont pas destinés à tous.
Alors subir ou agir ? Ce choix est entre nos mains.
Il en a surement toujours été ainsi : ce sont les jeunes générations qui donnent une continuité aux expériences et aux constructions des anciens.
Mais en fait, à t’on le choix ? Même si lutter est difficile. Subir n’est ce pas plus dur encore ?
La CGT et les Jeunes CGT, ont choisis l’action, la mobilisation du plus grand nombre, comme une des composante essentielle d’une démarche volontariste permettant des acquis sociaux, pour une société plus humaine et donc plus juste.
Cette volonté d’agir nécessite une organisation cohérente pour être efficace.
Les orientations de la CGT appellent à créer partout dans les entreprises, les villes, les départements, les pays, des structures syndicales permettant aux salariés, étudiants salariés, intérimaires, privés d’emplois, retraités, de s’organiser, analyser, travailler des propositions et imposer, s’il le faut, nos exigences de justice sociale.
Créons des syndicats partout où c’est possible. Rassemblons-nous de façon structurée hors entreprises si besoin. Faisons converger nos colères qui ont souvent les mêmes origines, nos intérêts qui souvent sont communs.
Donnons aux jeunes générations, surtout les plus précaires, surement les plus révoltés, l’occasion de s’exprimer, d’être pris en compte, de participer à l’élaboration de leur avenir. Créons des commissions jeunes dans toutes les structures syndicales.
Cette ambition commune à la CGT et la CGTM est transfrontalière, intergénérationnelle, cela doit nous rendre fort.
« Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».