A l’Usine d’incinération, le patron joue avec le feu !

Le responsable du syndicat CGTM et délégué syndical de l’Usine d’Incinération vient de recevoir du directeur de l’usine monsieur Christophe Lebreton une convocation à entretien en vue d’une sanction disciplinaire.
Il faut savoir que le syndicat CGTM a fait de l’amélioration des conditions de travail son cheval de bataille à l’Usine, et cette option ne semble plaire au patron-directeur représentant du groupe VEOLIA en Martinique.
Il faut savoir que les risques dans l’usine sont légions au point où récemment encore le syndicat dénonçait la dégradation des conditions de travail, avec comme conséquence des dommages majeurs tels que des brulures au 3è degrés dû à des départs de feu dans l’usine.
Face à cette situation, les délégués ouvriers ne restent pas sans rien faire, déjà ils ont alerté les services de l’inspection du travail qui se sont déjà rendue sur les lieux, ainsi que le service de médecine du travail. Dans une prochaine démarche les délégués envisagent d’alerter le service des risques professionnels de la Caisse Générale de Sécurité Sociale qui eux devront constater les défauts de conformités qui ne manquent pas.
Toutes ces démarches sont menées pour obtenir la condamnation de l’employeur qui reste sourd aux demandes des représentants syndicaux. D’ailleurs, au cours de l’année 2014 les réclamations ont été portées à la connaissance de ce dernier, sans qu’aucune amélioration n’ait été portée à la situation des travailleurs.
Le dernier tournant, c’est le mouvement de grève dans l’entreprise qui a fait suite à l’échec des NAO. A cette occasion, l’employeur a dû reculer en ravalant sa posture de blocage des négociations qui ont finalement abouti sous le contrôle de l’inspection du travail. Et depuis, Lebreton-l’employeur a tout essayé pour affaiblir le syndicat et chercher à le discréditer.
Durant les mois qui ont suivi le conflit, Lebreton-direction a communiqué à outrance, essayant d’isoler les militants syndicaux CGTM en manœuvrant pour les couper de leurs collègues ou en sanctionnant ceux qui sont proches du syndicat. Cette stratégie, si elle ne réussit pas, illustre tout de même l’état d’esprit qui anime aujourd’hui le dirigeant de l’entreprise : il veut en finir avec le syndicalisme Cégétiste de lutte en sanctionnant les éléments résistants.
Mais que le patron-revanchard se méfie car le syndicat, son secrétaire général et ses soutiens ne se laisseront pas intimider par les représailles annoncées. Par contre ils appliqueront, s’il le faut,  la loi du talion comme antidote pour en finir avec ce climat de sanction qu’ils n’entendent pas laisser s’installer à l’usine.