Archive : Agriculture 2019

par | Oct 20, 2019 | Agriculture, Archive 2021/2009, Syndicats

Le syndicat CGTM des ouvriers agricoles reçu par le directeur de la CGSSM

C’est le lundi 22 juillet que Joël QUINIOU, le directeur de la CGSSM a reçu, à sa demande, une délégation du syndicat CGTM des Ouvriers Agricoles conduite par Marie Héllen Marthe « dite » SURELLY Secrétaire du syndicat. Les questions posées au directeur de la CGSSM, tournèrent autour des thèmes suivants :

1/ quelle est  la politique de la CGSSM dans le secteur agricole, en matière de prévention et de tarificationdes accidents de travail

2/ quelle est  la politique sanitaire de l’Assurance maladie pourjuguler les effets des pesticides sur la santé des ouvriers agricoles ?

3/ dans le cadre du fonctionnement de la CRRMP (Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles) quel est le volume de demande lié à l’activité agricole, et de quelles pathologies a-t-il été question ?

Cette démarche de la CGTM est dans le droit fil d’une démarche globale initiée auprès des responsables de la haute administration de la santé en Martinique.

Aussi, après avoir rencontré le représentant du Préfet, les représentants du COPIL-Chlordécone en présence du directeur de l’ANSES, c’était autour du représentant de la Sécurité Sociale, de décliner l’action sur le terrain des différentes missions de l’assurance maladie.

Les réponses qui furent données par Joël QUINIOU, donnent à croire que des initiatives seront prises. Tant auprès des entreprises, par le Service des Risques Professionnels (pénibilité, accidents de travail etc…), qu’auprès des administrations pour aborder avec la direction de l’ARS, notamment, les solutions pour une prise en compte du dépistage sur la santé des travailleurs agricoles des effets des pesticides. La direction de la CGSSM a assuré à la délégation CGTM, qu’elle fera également remonter jusqu’au Conseil scientifique de l’Assurance Maladie, la demande du syndicat, de mise en place d’un tableau de maladie professionnelle concernant, le cocktail de pesticides dont il est fait usage dans les entreprises de production bananière en Martinique.
le 29-07-2019

Le syndicat CGTM des ouvriers agricoles réclame un tableau de maladie professionnel sur les pesticides

Suite à sa demande d’audience au Préfet de Région, la CGTM accompagnée de son médecin référent le docteur Jean Michel MACNI a été reçue le mardi 25 juin en Préfecture par monsieur Jan NIEBUDEK du Secrétariat général.
Au cours de l’entretien, la délégation de la CGTMa remis au représentant du Préfet un document qui a pour titre : IMPACT DES PESTICIDES SUR LA SANTE DES OUVRIERS AGRICOLES MARTINIQUAIS DE LA BANANE.
Ce document accompagné de preuves en annexe, reprend dans un plan les différentes préoccupations évoquées par le syndicat notamment :
1/le cocktail de pesticides et ses effets, 2/l’insuffisance des études statistiques concernant la Martinique,
3/les chainons manquants dans le débats actuel,
 4/les propositions pour l’arrêt de l’intoxication des ouvriers agricoles de la banane, et
5/les moyens disponibles de l’état pour aboutir.

Les échanges ont semble-t-il portés leurs fruits, puisque l’entretien s’est conclu par l’invitation faite à la CGTM par le représentant du Préfet de prendre part au prochain COPIL (comité de pilotage) qui se tiendra lundi 1er juillet.
Ce sera, selon ses propos, l’occasion de présenter les propositions de la CGTM pour intégrer le Plan Chlordécone ‘ et aussi d’entendre un représentant de l’ANSES, qui a fait le déplacement et qui fera le point sur les avancées concernant la création d’un nouveau tableau de maladie professionnelle prenant en compte l’intoxication au chlordécone.
le 30-06-2019

……………Lire…Document remis au COPIL par la CGTM

https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/10/resume_des_revendications__de_la_cgtm_au_copil-1.pdf

Le syndicat des ouvriers agricoles écrit au Préfet

De nombreuses questions restent jusqu’ici sans réponse, notamment l’une d’elle qui consiste à évaluer le danger, provenant des conséquences de l’usage des pesticides et du Chlordécone, sur la santé des ouvriers agricoles et de la population en générale. La CGTM pense qu’il est temps que des mesures d’évaluation et de protection soient prises et que soit établit les responsabilités. Aussi la CGTM réclame qu’une enquête sérieuse soit mise en œuvre par l’administration pour faire la lumière sur ce scandale
le 18/05/2018

Lire la lettre CGTM au préfet du 16 mai:

https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/10/lettre_cgtm_au_prefet_du_16_mai.pdf

Sur l’Habitation Petite Grenade, le directeur tente de s’opposer aux droits des salariés

L’exploitation agricole de Petite Grenade, située dans la commune du Vauclin vient d’organiser les élections du CSE, et la CGTM a remporté le scrutin, avec une large participation de salariés à l’élection, et ce, malgré les manœuvres d’intimidation du directeur de l’exploitation.

De manœuvres en manœuvres, l’idée était sans doute de dissuader les ouvriers de voter pour leurs candidats. La volonté d’intimidation du directeur est allé jusqu’à vouloir, le jour même de l’élection, empêcher le contrôler les opérations électorales par les candidats de la liste, les fustigeant et proclamant qu’il était dans son bon droit.
Mais que nenni, car que prévoit le code électoral et le code du travail sur le rôle d’observateur que peut jouer soit le syndicat ou soit le candidat lui-même à l’élection ?
En effet, ni le Code du travail ni le Code électoral n’interdisent la présence de candidats lors des opérations électorales.
Concernant la présence en tant qu’observateur du déroulement du scrutin ainsi que des opérations de dépouillement, le Code électoral prévoit expressément le droit pour chaque liste (y compris un candidat unique), à chaque tour, de désigner un délégué de liste qui pourra assurer une présence permanente aux côtés du bureau de vote.
Code électoral précise que les candidats à l’élection les peuvent être présents, tout comme, leur délégués de liste choisi par le syndicat et jouer le même rôle.
Ce rôle d’observateur confère le droit de contrôler toutes les opérations électorales dans tous les locaux où s’effectuent ces opérations : vote, dépouillement des bulletins, décompte des voix, inscription au procès-verbal de toutes observations, protestations ou contestations et proclamation publique du scrutin. Mais il doit se contenter d’observer, voire de conseiller, sans s’immiscer dans la réalisation de ces opérations. Avec la seule réserve, ne pas faire pression sur les électeurs. Ce qui aurait pour conséquence, de nuire à la neutralité des opérations électorales.
Alors, l’employeur a-t-il voulu créer un trouble, en s’opposant ainsi au droit de travailleurs ? C’est une question qu’il faut se poser, car dans d’autres circonstances pour s’opposer à nos demandes ils savent fort bien faire usage de vraies sources de droits.

Cette tentation permanent qui consiste à chercher à nous intimider, est sans doute l’exact reflet de l’état d’esprit des employeurs des exploitations bananières, violer nos droits, nous menacer comme l’a fait le directeur de Petite Grenade, comme l’avait fait avant lui le directeur de l’exploitation Assier au Lorrain ou Bochet au Lamentin, est aussi sans doute le reflet d’une inquiétude des patrons qui craignent de plus en plus la montée d’une colère qui gronde dans les entreprises agricoles.

Mais sur ces exploitations, tous les ouvriers s’accordent à dire que les responsables d’exploitation, même en format, la « voix de son maitre », ne pourront contenir cette colère car elle n’est que la contrepartie de leurs comportements.
le 25-03-2019

Mobilisation des salariés de la banane

Ils sont venus des exploitations du Nord, du Centre et du Sud, pour faire entendre leur voix. Les ouvriers agricoles voulaient dire leur mécontentement quant aux réponses des patrons à leurs revendications.
C’est ainsi que très tôt le matin sur les exploitations, des discussions se sont engagées avec les ouvriers et il n’a pas fallu beaucoup d’explications pour que les animateurs du mouvement soient suivis chaque fois qu’ils intervenaient pour appeler à la mobilisation.
Un rendez-vous central était prévu à 10h à la Chambre d’agriculture. Et là, outre ceux qui sont resté devant les exploitations ou qui sont rentré chez eux on pouvait compter 300 salariés bien décidés à se mettre en mouvement et à se faire entendre.
Les responsables du syndicat, eux, avaient prévu de tenir une assemblée générale, dans un rassemblement central, pour faire le bilan du la grève mais également de faire un point avec la presse.
L’Assemblée Générale s’est donc tenue et a décidé, vu qu’aucune réponse ne leurs a été communiquée, sur leur revendication d’« un dépistage gratuit (prise en charge par la Sécu) aux pesticides et à la Chlordécone» qu’il fallait donc obtenir un rendez-vous avec le directeur et le président du Conseil d’Administration de la Sécurité Sociale.
Aussitôt dit, aussitôt fait, les 300 salariés se sont rendus dans les locaux de la Sécu à Place d’Armes où ils furent reçus par un directeur-adjoint, qui a d’une part donné des explications sur la marche du dossier, mais qui a également proposé une rencontre entre la direction de la CGSS et une délégation du syndicat.
La délégation des grévistes s’est ensuite rendue au siège de BANAMART (Union des Producteurs de Banane de la Martinique) à Bois-Rouge, car cette association commercialise la banane, est le seul groupement des planteurs et tous y sont logés.
C’est pourquoi, devant le président Nicolas MARRAUD des GROTTES, les délégués ont dénoncé l’attitude des planteurs qui ont quitté la Commission Paritaire et ont exigé du président que ces derniers reviennent pour négocier avec de meilleures intentions.
Pour leur dernier round, les grévistes ont tenu une assemblée générale, à la maison des syndicats, et là de nombreuses déclarations de satisfaction ont émaillées les interventions des uns et des autres se promettant de remettre ça dans les entreprises et de continuer à revendiquer tout ce auxquels aspirent les ouvriers.
le 25-03-2019

La CGTM Agriculture quitte la table de la Commission paritaire

Réunie le 13 février, la dernière réunion de la Commission paritaire de la branche banane s’est terminée en eau de boudin sans que les parties ne trouvent un accord sur les salaires.
Pour les ouvriers faisant partis de la délégation, les patrons ont sans doute prémédités cette affaire. En effet, le cadre voulu par le patronat des exploitations bananières, pour faire aboutir la négociation salariale, n’avait aucune chance d’emporté l’adhésion des représentants de la CGTM, pour une simple raison, leur offre d’augmentation tenait du ridicule.

Alors que la proposition de revalorisation du premier niveau faite par la CGTM se chiffre à 10,86 euros, ces patrons perfides n’ont proposé aucune revalorisation salariale pour le niveau 1A de la classification des emplois. Ils ont tout simplement gardé le niveau actuel du SMIC soit 10,03 euros, puisque depuis le 1er janvier, le SMIC horaire actuel est payé à 10,03 euros.
Autrement dit la proposition de revalorisation des salaires de ces messieurs de la banane subventionnée se chiffre à un montant de 0, euro 00 centimes.
C’est-à-dire que les patrons se sont déplacés pour ne faire aucune proposition d’augmentation de salaire à la catégorie actuellement la plus nombreuse de la classification de la Convention Collective des Exploitations Bananières. C’est dire leurs mépris pour la classe des travailleurs, c’est dire à quel point ils se moquent d’eux !

La délégation CGTM, remonté contre autant de mépris, a quitté la table de négociation, d’autant que la Commission paritaire n’avait plus rien à se dire et de surcroit, n’avait pas jugé bon de mettre en discussion ses revendications qui sont :
-Une revalorisation de salaire à 10,86 euros
-Un treizième mois
-Attribution de ticket déjeuné
-Versement d’une prime de transport
-Versement d’une prime d’ancienneté
-La mise en œuvre de la prise en charge du dépistage gratuit aux pesticides
Une telle arrogance du patronat bananier, mérite une réponse des ouvriers, prenons le pari qu’ils ne laisseront pas passer cette occasion.

Les salariés de la production Agricole interpellent la FDSEA

Par courrier, le Syndicat CGTM des Ouvriers Agricoles de Martinique a écrit au Président de la FDSEA pour exiger l’ouverture de négociation pour la mise en œuvre de la loi portant sur la Prime de pouvoir d’achat.

La loi, pour faire bonne mesure, fait  bénéficier à l’entreprise, l’avantage de l’exonération aux cotisations sociales et déclare que la négociation entre les parties pourrait s’engager dans une période comprise entre le 11 décembre 2018 et le 31 mars 2019.

Mais depuis la publication de la loi dans le journal officiel, c’est le silence assourdissant des patrons qui se fait entendre.
Pourtant, lorsque les lois volent au secours des entreprises ; les patrons se mettent rapidement à la manœuvre pour obtenir au plutôt le versement des subventions prévues.

ça, les ouvriers des champs l’ont compris. Et puisqu’il faut leurs tirer l’oreille pour qu’ils acceptent de discuter et bien le syndicat CGTM a fait savoir aux patrons affiliés à la FDSEA qu’ils souhaitaient voir s’ouvrir rapidement des négociations pour l’attribution de cette prime.
le 11-02-2019

lire le tract Prime pouvoir d’achat Fdsea

https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/10/prime_pouvoir_d_achat_fdsea.pdf

Les enjeux de l’élection à la chambre d’agriculture

Au cours du mois de janvier, du 14 au 31, les salariés du monde agricole sont appelés à élire pour 6 ans leurs représentants au sein de chambre d’agriculture de Martinique. Mais cette élection à la Chambre d’agriculture c’est également l’élection de la mesure d’audience des organisations syndicales implantées dans les entreprises agricoles.

C’est l’élection qui déterminera la capacité des organisations syndicales de Martinique de signer des accords ou des conventions dans la branche professionnelle agricole dans les conditions  déterminées par les dispositions du Code du travail et du Code rural et de la pêche maritime.

Lors de l’élection en 2013, la CGTM avait obtenu 54,12% des suffrages exprimés, ce qui était un signal fort adressé au patronat du monde agricole. Et puisque les choses se sont bien passé et que le bilan d’activité de la CGTM sur les exploitations est positif, alors c’est l’occasion de replacer les mêmes aux commandes de l’action syndicale

Les candidats de la CGTM, s’engagent s’ils sont élus de bien conduire l’action pour la satisfaction des revendications et de défendre avec intransigeance les intérêts des salariés du monde agricole.

Le vote CGTM, signifiera :
L’amélioration du pouvoir d’achat par la revalorisation des salaires
L’amélioration des conditions de travail et la prévention de la pénibilité au travail
Le maintien et le développement des emplois salariés
La suppression des produits phyto
La poursuite du combat contre la précarisation
Le maintien du contrat de travail à durée indéterminé
L’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes
La promotion des salariés par la formation et l’apprentissage

Lire le circulaire élètroral:

https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/10/la_circulaire_electorale_agriculture.pdf

le 14-01-2019