Archive : Commerce (CSECAM) 2014/2012

Jocelyn JOLY n’est plus.

Jocelyn JOLY est décédé à l’âge de 57 ans ce jeudi 15 mai 2014 à l’hôpital Pierre Zobda Quitman des suites d’un accident cérébral. Son départ brutal des chemins de la vie, a laissé sans voix tous ceux qui l’ont connu et côtoyé de près.
Pour tous ses camarades, il était un exemple de ténacité et d’optimisme, ce qui correspondait à son trait de caractère. Militant syndical engagé, membre du bureau Confédéral de la CGTM, il se montrait toujours très impliqué et concerné par les luttes et ce, quel que soit le secteur d’activité concerné.
Chaleureux et très attachant, Jocelyn c’était aussi celui qui sous ses airs de grand discret laissait toujours parler « l’autre » avant de s’exprimer lui-même.
Dans les grandes luttes a toujours répondu présent. En février 2009, on l’a vu sans aucune hésitation dans les rues, sur les barrages, porter sa contribution porter son coup de main, chaque fois que le besoin se faisait sentir.
A la CGTM, Jocelyn assumait sa part de travail dans les commissions où il s’impliquait, il se rendait disponible et était toujours présent à ses rendez-vous. Pour la CGTM et ses camarades de Promo-Cash Jocelyn laissera un grand vide.
La grande amabilité qui le caractérisait va sans aucun doute nous manquer à tous ainsi que son dévouement exemplaire, et on s’en rendra compte à chaque fois qu’il s’agira de faire avancer la lutte pour la défense des intérêts des travailleurs. C’est donc un camarade travailleur et précieux que nous avons perdu.
Nous penserons beaucoup à lui. Dans cette circonstance douloureuse, la CGTM adresse ses sincères condoléances à sa femme et à sa famille

 

Pour un service public du transport maritime dans la rade de Fort de France !

Les salariés du groupe de transport maritime « Madinina », dans une conférence de presse donnée samedi matin à la maison des syndicats ont fait connaitre leur position quant aux difficultés que traverse aujourd’hui leur entreprise qui assure le transport maritime dans la rade de Fort de France.
En effet devant les difficultés d’d’exploitation de cette activité que connait l’entreprise : l’exploitation qui varie avec une grande périodicité, l’insécurité quotidienne des salariés, les exigences en matière de respect du cahier des charges, de sécurité et de maintenance pratiquement insupportables à assumer pour l’entreprise Madinina, le niveau des  investissements nécessaires, important (on peut évaluer à 01 million d’euros, et le montant nécessaire à l’acquisition d’un navire de transport de passagers, déclare :
Qu’« afin d’éviter l’interruption de ce service, elle appelle le Conseil Régional à exercer de façon tout aussi exceptionnelle, les prérogatives qui lui ont été dévolues par l’habilitation transport du 15 novembre 2013 ; Notamment, par la création et l’activation, urgentes, de l’organisme, à l’instar de la CACEM sur le territoire du centre, chargé de l’organisation et de la gestion du transport maritime trans-rade en Martinique ».
Il faut savoir que depuis la promulgation de la présente loi n° 2013-1029 du 15 novembre 2013 portant diverses dispositions relatives aux outre-mer, le conseil régional de la Martinique est habilité, en application de l’article 73 de la Constitution et des articles LO 4435-2 à LO 4435-12 du code général des collectivités territoriales, à adapter et fixer des règles spécifiques à la Martinique en matière de transports intérieurs de passagers et de marchandises terrestres et maritimes, dans les conditions prévues par la délibération n° 13-1229-1 du 28 juin 2013.
Cette habilitation permet aujourd’hui au Conseil Régional, par la mise en place d’une délégation de service public, de répondre à un besoin réel de transport des passagers issus des différentes communes de la rade, mais également à satisfaire les besoins d’emplois de tous les salariés qui sont aujourd’hui menacés.

 

Assemblée générale

L’Assemblée générales des travailleurs du commerce s’est réunie avec une soixantaine de travailleurs pour débattre entre autre,  du rapport d’activité, des points de revendications du secteur… et aussi du positionnement des travailleurs sur le travail du dimanche, écoutons les propos du secrétaire général

 

Situation au casino Batelière Plazza.

Le jeudi 21 juin, les salariés du Casino Batelière Plazza ont été conviés à une assemblée générale par leur direction. Le PDG, s’est adressé à l’ensemble des salariés afin de faire un point sur la situation conflictuelle avec la mairie de Schœlcher concernant le renouvellement de la délégation de service publique. Il leur a expliqué que les actionnaires ne pouvaient aller au-delà de la dernière proposition faite, et que l’entêtement de la mairie mettait en danger l’ensemble des emplois.
Dans l’émotion, une délégation de salariés a souhaité se rendre en mairie pour faire valoir, à juste titre, ses inquiétudes face à la situation. Un rendez-vous a eu lieu où M.Clemente, le maire de Schœlcher, les a longuement reçus sans pour autant que des avancés ou des garanties significatives soient obtenues.
Les salariés se sont rendus ensuite à la Région et ont été reçus par Serge Letchimy qui leur a promis l’organisation d’une rencontre entre M.Hernould et M.Clemente.
Le constat est que ni les emplois ni les salaires n’ont jusqu’ici faits l’objet des débats sérieux entre patrons du Casino et Mairie de Schœlcher. Ce qui entraine que nécessairement, à un moment donné, il faudra sans doute que les salariés se décident et s’imposent en arbitre dans ce débat où pour l’instant le jeu est un tennis de fond de cour et où les règles fixées par les parties, conviennent que la balle du match serait les 93 salariés menacés de perdre leur « job » !
23-06-2012

 

Les syndicats CGTM, CSTM, UGTG, UTG de But et Conforama s’organisent

Les organisations syndicales de Martinique, Guadeloupe et Guyane (CGTM, CSTM, UGTG, UTG) se sont réunies et ont échangé sur les problèmes qui se posent au niveau de leurs entreprises afin de traiter de toutes ces questions qui relèvent pour la plupart des missions des délégués du personnel, du comité d’entreprise ou du CHSCT.
Cette démarche des syndicalistes était déjà programmée depuis un moment, car les salariés du fait de leur éloignement et de leurs intérêts commun, avaient envisagé de trouver les voies et moyens pour conjuguer leurs forces.
Il faut se rappeler que depuis 2007 ces deux entreprises (But et Conforama) ont fusionné économiquement par l’absorption du groupe CAFOM (But) de la Financière Caraïbe qui détient les intérêts de Conforama.
Depuis cette association capitalistique, le nouveau groupe compte pas moins de 14 points de vente et 350 salariés, il paraissait donc naturel pour ces organisations syndicales d’envisager une alliance tactique afin d’être davantage informé sur les décisions et orientations stratégiques du groupe, ses politiques d’embauche, ou de rémunération car pour eux, c’est la meilleure des garanties qu’ils s’offrent afin mieux envisager l’avenir.
16-06-2012

 

Casino Plazza Batelière: 1,13€ ! refusons d’etre les dindons de la farce !

Lors de la réunion du 24 avril, effets de manche et  trémolos à l’appui, la direction a proposé un nouvel accord d’intéressement dans lequel le seuil déclencheur de la prime est abaissé : de 2 145K€ il passe  à 1 741K€.
Selon les éléments qui nous ont communiqués, il apparait d’une part que le résultat sur lequel est calculé l’intéressement réalisé en 2008/2009 a été de 1 080K€ malgré le mouvement social, et de 1 659K€ en 2009/2010. D’autre part, à fin mars 2011 le chiffre d’affaires est à peine supérieur à celui de fin mars 2010. Le budget 2010/2011 à atteindre a été fixé à 1 526K€ Le montant des charges ne nous ayant pas été communiqués. Toujours est-il que les actionnaires se partageront environ 900 000€, soit pratiquement tout le résultat net comptable, et que l’affectation des honoraires versés à la Cogit est toujours aussi obscure.
Alors que le montant maximal de prime auquel peut prétendre un salarié, ne peut excéder la moitié du plafond annuel de la sécurité sociale soit 17 676€ en 2011, au mieux, c’est la « mirifique » somme de 413€ que la direction du casino consentirait à octroyer à chacun d’entre nous. Soit 34€ brut mensuel en guise … d’intéressement à la performance et aux résultats de la société !
34€ dont il faudra déduire 8% de cotisations donc 31,28€ nets, soit 1,13€ par jour !!! Voilà l’intéressement que nous propose la direction !
Car si le casino supporte une contribution patronale de 2 %, l’intéressement est déductible du bénéfice imposable de la société et exonéré de la taxe sur les salaires, tandis que le montant qui nous est versé est soumis à la CSG et CRDS, et de plus imposable.
Mais puisque la direction veut verser une prime d’intéressement, qu’elle aille au bout de sa démarche ! Dans ce cadre, la CGTM réitère sa proposition de fixation du seuil de déclenchement … et non de versement ! à 1 500K€, tout en rappelant qu’elle n’est pas favorable au principe de la prime d’intéressement. Pourquoi ?
Outre le mépris affiché par le DRH qui ne perd pas une occasion pour  rappeler qu’il ne s’agit pas d’une obligation mais de l’expression du bon vouloir du patron … ! Cette prime est utilisée par la direction comme un exutoire à notre revendication salariale et un élément substitutif aux augmentations des salaires. Elle ne rémunère pas directement le travail effectué. Il s’agit d’une « récompense » aléatoire liée à la réalisation d’objectifs budgétaires sur lesquels nous n’avons aucune prise.
C’est donc une version de « travailler plus… » … sans garantie d’être payé en retour !
Un salaire est un revenu fixe pour un foyer, alors qu’une prime n’a pas de caractère certain. Or un foyer ne peut établir son budget, qu’avec des revenus fixes.
De plus, cette prime tout comme la participation n’est pas soumise aux cotisations sociales, autrement dit, intéressement et participation ne contribuent ni à la protection collective ni à la retraite.

Ces cotisations constituent pourtant une partie du salaire, également appelée « salaire différé », qui permet à chacune et chacun d’entre nous, d’être protégé ou secouru contre les accidents et les aléas de la vie : retraite, maladie, accident de travail et de trajet, invalidité, chômage…etc. Chacun en bénéficie tôt ou tard.

Les 1 000€ de SARKOZY

Le gouvernement propose le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000€ aux salariés dans les entreprises de plus de 50 salariés, lorsque le montant des dividendes versés aux actionnaires est en augmentation.

Comparativement aux sommes versées sous forme de dividendes aux actionnaires, ces 1000€ sont dérisoires, et représentent une augmentation de la rémunération ridicule eu égard à l’augmentation des prix telle qu’elle existe aujourd’hui.

En réalité, peu de salariés pourront bénéficier de cette Nième mesurette qui  n’est destinée qu’à satisfaire une partie de l’opinion en vue des élections prochaines.
Dans ce cas également nous le prendrons au mot, mais gageons qu’au casino, comme par hasard, les dividendes distribués pour cet exercice ne seront pas en augmentation

 

Les derniers arrêts de la Cour de Cassation

Contrôle du crédit d’heures par l’employeur

L’employeur, tenu d’accorder aux titulaires de mandats le crédit d’heures prévu par la loi, ne peut pas contrôler l’usage qui en est fait. Lire la suite

Harcèlement moral (entreprise de propreté)

L’employeur qui déclasse une salariée et lui adresse, dans une période de quelques mois, outre plusieurs mises en garde, trois avertissements irréguliers,(…) commet un acte de harcèlement moral sanctionné par l’allocation de dommages et intérêts. Lire la suite

Requalification de la démission

Lorsque le salarié, sans invoquer un vice du consentement de nature à entraîner l’annulation de sa démission, remet en cause celle-ci en raison de faits ou manquements imputables à son employeur, le juge doit,(…) l’analyser en une prise d’acte qui produit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse si (…) Lire la suite

Fouille régulière d’un vestiare par l’employeur

La fouille régulière d’un vestiaire peut, même en l’absence du salarié, constituer une preuve licite de faute pouvant mener au licenciement. Lire la suite

 

Les salariés de Casino Lorrain ont tous voté CGTM

A Fond Brulé au LORRAIN, L’enseigne Casino a organisé les élections au CSE (comité social économique) et l’ensemble des salariés a voulu participer à la décision de désignation de leurs représentants.
Le commerce Casino du Lorrain est classé comme Epiceries et alimentaire et est affilié au groupe de Distribution Casino France représenté en Martinique par le Groupe de Charles HO HIO HEN.
Pour les élections qui viennent de s’y dérouler, c’est sans appel que le syndicat CGTM Commerce, a rassemblé l’ensemble des suffrages exprimés sur les noms de ses candidats.
Ce bon résultat de la CGTM exprime la volonté des salariés de mieux s’organiser pour faire face à une situation où l’exigence patronale passe par-dessus tout. L’idée c’est de faire entendre la voix des salariés et leurs revendications.
Gagerons que ces nouveaux élus sauront mériter la confiance que ce votre massif a placée en eux.