Archive : CTM 2015/2012

par | Oct 25, 2012 | Archive 2021/2009, CTM, Syndicats

BTP: Mobilisation dans plusieurs entreprises

Le conseil syndical du BTP s’est réuni le 4 février et a fait le point des mobilisations en cours ou à venir dans plusieurs entreprises qui bafouent les droits des salariés : licenciements  abusifs non-paiement des salaires mauvaises conditions de travail. Ecoutons les explications du secrétaire général Raymond GRANVILLE en page WEB-TV

 

 

 

Début et fin des NAO dans la branche BTP.

A chaque NAO de la branche BTP, le patronat de ce secteur, comme un rituel bien réfléchi, met régulièrement en avant son intransigeance et sa conception un peu particulière de la négociation collective. Ces négociations annuelles obligatoires voulues par la loi, sont régulièrement traitées avec un cynisme peu ordinaire.
Que s’est-il passé entre patrons et syndicats ouvriers?
Fait atterrant, les discussions qui devraient durer plusieurs séances, n’ont en  fait pas duré bien longtemps. Car à peines ouvertes, le patronat avec ses organisations, SEPTAM et SAPEB, ont décidé de quitter la table, évoquant leur impuissance à poursuivre les débats.

Déjà, on se souvient qu’il a fallu que les organisations syndicales ouvrières saisissent l’inspection du travail pour amener à la table des négociations ces patrons peu enclins à ouvrir leurs comptes. L’inspection du travail les avait « taclés » en leur rappelant leurs obligations en la matière, d’autant que « le secteur avait fait la démonstration de sa dangerosité et qu’il fallait, dans la négociation, traité des questions touchant à la pénibilité du travail ».

Sans doute pour esquiver ces questions de pénibilité, les patrons à la demande d’augmentation de 6% des salaires, ensuite ramené à 3% par les syndicats ouvriers, ils n’ont voulu rien entendre. Il ont simplement déclaré qu’ils n’avaient mandat que pour « donner » 0,5% d’augmentation de salaire,. Notons que les prix de la construction des logements, eux, n’ont cessé d’être à la hausse toutes ces dernières années!

Alors, cette attitude méprisante des patrons va ouvrir la réflexion dans le camp des ouvriers, puisque il y a peu, ces même patrons leurs demandaient de défiler à leurs cotés pour réclamer des chantiers et du travail au Préfet de Martinique. Mais voilà la magie de l’union sacrée « capital-travail » a vécue.

Maintenant, il faudra certainement que les ouvriers, profitent de cet épisode, pour revenir dans la vraie vie et tirer des leçons sur le comportement de ceux qui se sont joués d’eux pendant un temps!

27-06-2015

Protocole batiment 2015

 

Les patrons du bâtiment se font tirer l’oreille !

Dans un courrier adressé le 13 avril 2015 aux syndicats des patrons des entreprises du bâtiment (SEBPTPAM, CAPEB, CNATP), l’intersyndicale des syndicats des salariés du bâtiment CGTM, CSTM et FTP-CGTM a réclamé l’ouverture des négociations annuelles obligatoires pour la branche BTP.
Mais déjà, ces patrons avaient été sollicités dès le mois de décembre 2014 et que par conséquent, ce courrier du 13 avril était la troisième relance de l’intersyndicale en direction de ces messieurs.
Pourtant, bien que cette rencontre est de haute importance, puisque cette négociation concerne les commissions paritaires des conventions collectives des ouvriers et ETAM  du BTP et Annexes de MARTINIQUE, eh bien les patrons eux avaient prit la décision de faire la sourde oreille à cette demande.
Aussi, pour les aider à corriger ce trouble de la mémoire, l’intersyndicale a décidé deux choses, primo d’interpeller la Dieccte pour que soit rappelé aux patrons les dispositions réglementaires et deuxio de dire à ces derniers que s’ils ne changeaient pas d’avis, il sera considéré qu’ils mettent définitivement fin aux discussions de branche, qu’ils devront comprendre que l’intersyndicale les tiendra responsables de cette rupture et leurs demandera d’assumer les conséquences.
Sur ce, le 24 avril, Monsieur BEAUROY Léandre, Directeur-adjoint de la Dieccte Martinique a adressé un courrier aux syndicats des patrons leurs demandant non seulement d’ouvrir les négociations sur les questions présentées par l’intersyndicale, mais également sur les questions de pénibilité du fait que le secteur du bâtiment est un secteur à hauts risques professionnels qui enregistre une forte augmentation de reconnaissances des maladies professionnelles.
C’est donc, d’une part ce rappel à la réglementation et d’autre part la menace à peine voilée des syndicats qui finalement feront que les patrons se décident à réagir, puisque dès le 30 avril ils ont fait savoir par courriel qu’ils proposaient une rencontre le mercredi 6 mai à 9h30 à la Maison du BTP.
On constate ainsi, que sur le chapitre de la provocation, les patrons du bâtiment connaissent un rayon, cependant il demeure que, même en jouant les futés, ke makak sav bien ki pié bwa ka monté ! 03-05-2015

Courrier de l’intersyndicale
Lettre de la DIECCTE aux patrons du BTP

 

Bâtiment : Réactions de certains ouvriers au nouveau protocole d’accord

Depuis le mois de janvier 2014, dans le cadre des négociations salariales et conformément à la convention collective des ouvriers du BTP de Martinique, les organisations syndicales des travailleurs du bâtiment et travaux publics représentant la CGTM, la CSTM, FO, FTC CGTM se sont réunis à plusieurs reprises avec les organisations patronales représentées par le CAPEB Martinique, le CNATP Martinique et le SEBTPAM.
Les organisations syndicales des ouvriers du BTP réclamaient une augmentation de 6 % des salaires. Le patronat du BTP avare comme il est, a volontairement fait traîner les choses durant  6 mois pour ne lâcher que des miettes aux travailleurs.
Ainsi le 24 juin 2014, un protocole d’accord a été signé. Seulement 1,8 % ont été accordés pour les ETAM. Quant aux ouvriers, ils n’ont obtenu qu’une augmentation de 1,3 %.
Résultat, pour un OQ2, cela représente une augmentation de 15 centimes de l’heure, soit une augmentation de 22,75 € brut par mois.
Lorsque des ouvriers du BTP ont pris connaissance de la nouvelle grille des salaires, leurs réactions sur les chantiers étaient directes. On a pu les entendre dire : « Qu’est-ce qu’on peut faire avec 22 € d’augmentation par mois ? Cela ne représente pas une augmentation, parce qu’on ne s’en est même pas aperçu. Ces patrons nous prennent pour des imbéciles ! ».
Pour d’autres, « Tous les jours on se fait griller sous le soleil, nous devons des fois travailler sous la pluie pour faire le travail de ces messieurs. Mais lorsqu’il faut payer, ce sont des pièces de monnaie qu’ils nous donnent ».
Durant toutes ces discussions, il y avait des travailleurs embauchés à contrat indéterminé, à durée de chantiers mais aussi des intérimaires. Ils donnaient leur avis et échangeaient entre eux leurs points de vue.
Il y avait également des travailleurs venant de pays d’Europe  qui ont assisté aux discussions. Ils ont été surpris d’apprendre qu’il existe des primes de panier équivalent à 300 € par mois. Ou encore, qu’il existe une convention collective des ouvriers du bâtiment en Martinique, dans laquelle  des ouvriers bénéficient d’une prime de 30 % des congés payés et bien d’autres choses. A tel point que l’un d’entre eux à demander : « comment on peut obtenir tout cela ? »
Et dire que depuis quelques années, le patronat n’arrête pas de verser des larmes de crocodile, pour chercher à mettre dos à dos les travailleurs étrangers et les travailleurs de Martinique. Cela montre que ce genre de démagogie ne marche pas tout le temps. Car ces jours derniers,  les ouvriers, quel que soit leur nationalité parlaient d’une même voix. Ils ont vu qui étaient leurs amis, les travailleurs. Et qui étaient leurs ennemis, le patronat et les capitalistes.
Arrêté d’extension de la Convention collective ETAM BTP de Martinique.
Selon le syndicat CGTM-du Bâtiment, l’accouchement de cette Convention collective en discussion depuis plusieurs mois déjà, a été difficile, et bien que sous couveuse « le bébé » est là et c’est une bonne chose pour les cadres et agents de maîtrise de la profession!
Cependant, au cours de la réunion de la commission paritaire du BTP tenu le jeudi 4 juillet dernier, il a été convenu de tenir une réunion en septembre pour revoir les articles EXCLUS et étendus sous réservesConvention collective ETAM
Arrêté d’extension

 

Les ouvriers du bâtiment exigent l’ouverture de grands travaux !

Dans le cadre de la mobilisation des travailleurs et professionnels du bâtiment, une réunion s’est tenue le lundi 23 avec le Préfet de région, ce denier, dans un courrier remis aux organisations syndicales a tenté à rassurer sur sa volonté de prendre en compte les différents problèmes évoqués par la mobilisation : grands travaux, lutte contre le travail clandestin etc…
Sa décision est de proposer une série de rencontre avec les chefs de service de la DEAL et de la DIECCTE. En fait, on le voit bien, dans sa précipitation la démarche du premier représentant de l’Etat est de chercher à désamorcer une situation embarrassante qui risque de faire tache d’huile dans le paysage instable que développe la crise économique du système.
La délégation intersyndicale s’est ensuite rendue à la plénière du Conseil régionale pour interpeller les élus sur le problème des travailleurs « étrangers », l’absence de grands travaux et le chômage qui en découle, et de les inciter à mettre en œuvre la commande publique.
L’actuelle majorité par la voix de Serge Letchimy a tenu à mentionner le nombre « importants » de travaux lancés par le « plan de relance » et le nombre également important d’entreprises locales sur ces chantiers.
Mais pour donner l’impression de prendre en compte plus concrètement la dimension alarmante de la question, une proposition de table ronde du BTP, a été faite, proposition à laquelle tout le monde a émis le souhait de participer.
A lire le courrier du Préfet de Région et celui du Président du Conseil régional

 

 

 

Mobilisation du BTP – lundi 23 juillet 2012

L’Intersyndicale des salariés du BTP (CGTM, CSTM, FTC/CGTM-FSM) appelle tous les travailleurs du BTP, Ouvriers, Etam, Cadres, Chômeurs, Syndiqués et non syndiqués à un grand rassemblement
le LUNDI 23 JUILLET 2012, A 08 HEURES,
à la MAISON DES SYNDICATS,
·Contre des méthodes intolérables et souvent illégales qui organisent le chômage des travailleurs martiniquais et visent à casser les conventions collectives :
-Le recours aux formes de travail précaires (intérim, CDD)  en remplacement des emplois durables
-L’utilisation croissante d’une main-d’œuvre étrangère sous-payée et surexploitée
-Le travail clandestin
·Pour le respect du Code du travail et des conventions collectives.
·Pour la relance de l’activité.

Nous devons exiger des autorités politiques, administratives et judiciaires de Martinique qu’elles apportent des réponses précises  et qu’elles prennent des engagements sérieux sur toutes les questions que nous leur avons posées dans notre lettre ouverte.

L’avenir de nos emplois et de celui de nos enfants est entre nos mains.
Nous devons montrer notre détermination.
Demain, il sera trop tard.

TOUTES ET TOUS LUNDI 23 JUILLET 2012 à 8H OO à la MAISON DES SYNDICATS POUR LA DEFENSE DE NOS EMPLOIS

Fait à F-de-F le 20/07/2012

IDEX ENVIRONNEMENT, NAO 2012: pas d’accord.
CHAMBRE SYNDICALE CGTM/BTP
INFO DES SECTIONS

Trois ans après la révolution sociale de février 2009 en MARTINIQUE, les engagements pris dans le secteur du BTP, a du mal à aboutir.
L’accord de fin de conflit prévoyait pour la branche BTP, la négociation pour la rédaction d’une convention collective des Employés Techniciens et Agents de Maitrise du B.T.P.
La négociation a commencé  début 2éime trimestre 2009.
Pour nous accompagner,  l’ARACT, un Inspecteur de la DIECCTE en présence des parties, les syndicats  de salariés CGTM -FTC/CGTM/FSM – CSTM et FO,  les syndicats d’employeurs SEBTPAM – CNATP – CAPEB.
La rédaction de cette convention collective est terminée.
Deux points important ont fait que la délégation patronale a interrompu les négociations, la prise en compte des jours de fêtes locales et le traitement de la prime de transport.
La CGTM/BTP déplore l’attitude des employeurs qui sont près à anéantir des centaines  d’heures de négociations pour assouvir uniquement leurs propres intérêts au détriment de la profession.
En dépit de cette basse manœuvre patronale, les délégués CGTM poursuivent leurs négociations dans leurs  entreprises.
C’est ainsi que dans la société IDEX ENVIRONNEMENT, les négociations obligatoires 2012 n’ont pu aboutir sur un  accord. Un PV de désaccord  a été signé par notre délégué syndical qui représente les salariés des usines de   NOIDANS LE FERROUX – CVO du ROBERT- DINAN.
Ils ont obtenu une augmentation forfaitaire de 25€ par mois pour tous les salariés. Soit 2 ,5% de la masse salariale hors promotion.
Leur revendication était une augmentation du salaire sur le brut de 160€.
Avec un tel écart, les salariés ne pouvaient pas donner leur accord à la dernière proposition de leur direction. Désaccord.
Augmentation complémentaire en fonction de l’emploi occupé.
Autre négociation obligatoire, dans la société IDEX ENERGIE ANTILLES. Là encore, fin de la négociation   sur un désaccord pour le syndicat CGTM/I.E.A sur les propositions de la direction ; qui propose une augmentation  générale de 20€ par mois pour les salariés ayant au moins 9 mois d’ancienneté et 30€ d’augmentation individuelle au mérite. Soit 2,5% de la masse salariale.
La proposition salariale était une augmentation de salaire brut de 150€00 mensuelle pour tout salarié ayant au moins six mois d’ancienneté.
Sachant que les critères méritant ne correspondent nullement aux compétences dans l’emploi occupé, les salariés sont en désaccord avec leur direction.
Malheureusement, selon la loi d’AOUT 2008 sur la représentativité syndicale, le syndicat CGT-FO/I.E.A minoritaire est satisfait des propositions de l’employeur.
La  situation sociale est très tendue à IDEX ENERGIE ANTILLES car la société vient de perdre un contrat d’exploitation ou 22 salariés sont concernés pour leur emploi.
Les négociations se poursuivre pour exiger le reclassement du personnel concerné.
En octobre 2011, notre syndicat, la CGTM/BTP avait tiré la sonnette d’alarme auprès des dirigeants du Groupe IDEX sur la situation de la société. Nous demandions des mesures d’anticipations concrètes.
Ils ont fait la sourde oreille, résultat des courses se sont les salariés qui trinquent des conséquences de l’austérité budgétaire.
Les perspectives économiques s’assombrissent de jour en jour pour accroitre la souffrance des travailleurs, nous devons nous mobiliser pour préparer la riposte.
Le syndicat CGTM/B.T.P. donne rendez-vous aux salariés de la branche,  le SAMEDI 3 MARS à 8 H 30 à la MAISON DES SYNDICATS pour préparer le 13 ième CONGRESCONFEDERAL des 23 et 24 Mars 2012.

Fort-de-France, le 17 Février 2012