Archive : Missions locales 2017

Mission locale, l’inspection du travail annule la sanction infligée par l’employeur !

Par courrier du 30 janvier 2017 l’inspecteur du travail (DIECCTE) chargé de l’enquête contradictoire concernant la demande d’autorisation de licenciement à l’encontre de Mme JACQUENS Gladys a décidé de rejeter la demande formulée par l’employeur la présidente madame PINVILLE.
L’enquête contradictoire de l’inspecteur s’est conclue par un « non-lieu » tant sur le fond que sur la forme. Il n’y a rien à voir circulez madame la présidente !
C’est là un camouflet infligé au Conseil d’administration de la Mission Locale et à sa présidente, car cette décision veut dire que les griefs invoqués contre la salariée étaient sans aucun fondement, c’était donc de la pure diffamation.
Autre conséquence d’une telle décision, c’est qu’elle entraine pour madame Largen, l’autre salariée licenciée, la même conclusion que pour madame Jacquens, puisque toutes les deux avaient été accusées des mêmes plaintes déposées, dit-on, par une salariée qui depuis a quitté le pays.
Bien que beaucoup de choses aient été dites sur les motivations de la présidente de la Mission Locale, il va falloir en rajouter, car il ne faut pas perdre de vue que madame Jacquens est depuis plusieurs années représentante syndicale et déléguée du personnel dans la structure et qu’il va de soi que se niche là l’un des motifs de persécution de madame PINVILLE à l’encontre de la salariée.
Nous avons expliqué dans l’une de nos éditions précédentes, que la motivation du licenciement de madame Jacquens était plus qu’hasardeuse. Elle n’avait ni queue ni tête et elle était de surcroit desservie par une procédure irrespectueuse de la loi et des textes conventionnels en vigueur.
Cependant, si la présidente madame PINVILLE a décidé en toute connaissance de cause de faire sienne cette accusation abusive, si elle a fait le choix de conduire la meute de ceux qui ont soutenu des « dits témoignages » toutes plus débiles les unes que les autres, elle doit considérer qu’elle devra assumer cette lourde responsabilité pour l’infraction commise.
Car elle s’est clairement rendue coupable du délit de diffamation pour avoir porté atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne pour l’avoir nommément désignée et pour l’avoir publiquement humiliée.

04-02-2017

Communiqué du comité de soutien Gladys Jacquens et Maeva Largen

Bonjour à tous
Nous renouvelons nos vœux de bonne année pour 2017
Santé Sérénité Solidarité
Aujourd’hui après plus d’un mois d’existence, à la demande de plusieurs sympathisants nous faisons un point sur les actions qui ont été menées et qui restent à mener
Objectif premier : informer et dénoncer
·         Tract lancé le 4 Décembre
·         Pétitions papier le 4 Décembre
·         Alerte à la presse parlée et écrite
·         Toutes les télés ont été sollicitées
·         Lancement de la pétition en ligne
·         Appel aux maires de l’Espace Sud
·         Appel aux membres du Conseil d’administration de la mission locale
·         Appel aux élus députés sénateurs
Cet objectif a été en partie atteint grâce à l’implication de Martinique 1ère tant en télé qu’en radio, RCI, France Antilles, Bondamenjak, Politique Public.
Les pétitions papiers et en ligne ont permises de partager l’information et des centaines de personnes ont compris ce combat pour la justice qui était mené et ont signé en masse.
Le syndicat CGTM s’est mobilisé avec efficacité.
Nous attendions mieux mais peut-être n’avons-nous pas été assez offensives
Pour ce qui est de la situation actuelle de Maeva et Gladys :
Maeva LARGEN a bien été licenciée contrairement à ce qu’a affirmé Monsieur NILOR en télévision, et Josiane PINVILLE en conseil communautaire et en conférence de presse du 9 décembre 2016.
Nous avons demandé un droit de réponse à ATV sans succès.
Les papiers pour son inscription à Pôle Emploi lui sont parvenus par voie d’huissier, après plusieurs demandes en accusé réception depuis le 2 décembre 2016, date effective de son licenciement.
Les éléments transmis le 13 décembre 2016 comportaient des incohérences, exemple date de naissance erronée. Accablant !
Elle est accompagnée par un avocat pour sa plainte au prud’homme.
Gladys JACQUENS en tant que déléguée syndicale et du personnel, est toujours mise à pied sans rémunération jusqu’à ce jour et a été reçue dans le cadre de la procédure par l’inspecteur du travail, elle a été entendue et accompagnée de Monsieur Maugée, de la CGTM.
La médecine du travail a pu notifiée les conséquences de cette situation.
La fin initialement prévue de l’enquête menée par l’inspection du travail est le 2 février 2017.
Comme Maeva, son dossier est suivi par un avocat et les actions nécessaires sont en attente des décisions des résultats de l’enquête.
Un dossier sur le nouveau dirigeant de cette structure d’insertion a émergé
Ainsi, son management antérieur a été remis en question par ces anciens employeurs, et il a fait l’objet d’un licenciement pour » insuffisance et comportement irresponsable »
Alors pourquoi ce choix de la CAESM par l’intermédiaire de sa présidente Josiane PINVILLE de ce candidat ?
Est-ce le fait d’un lien de parenté ?
N’omettons pas que Monsieur MARIE-LUCE Fabrice est le neveu de la présidente.
Nous avons également recueilli des témoignages écrits qui montrent la fragilité de celle qui a informé de son mal être en deux mois de présence au sein de la MLES, qui s’est vite enfui en France dès le début de l’affaire.
Voilà où nous en sommes !
Si vous avez des suggestions ou des témoignages à apporter ils seront les bienvenus. Encore Merci de votre soutien
Jeudi 19 janvier 20174 lectures
Comité de soutien à Gladys et Maeva.