La grève a été lancée à partir du 23 novembre par l’Intersyndicale des ouvriers de la banane composée des centrales: la CGTM, la CGTM-FSM, la CSTM et l’UGTM.
A l’origine du mouvement, l’échec des NAO à propos de la hausse du salaire horaire de 3 francs, la prime de fin d’année forfaitaire représentant un mois de salaire , la prime d’ancienneté de 3% après 3 ans de présence puis de 1% par année , cinq jours de fêtes martiniquaises , chômés et payés .
Après deux ruptures des NAO, déclenchement de la grève des ouvriers de la banane ; les grévistes envahissent la plénière du Conseil Régional et reçoivent l’appui d’Alfred Marie-Jeanne, le président de région. Manifestations, opérations molokoy et blocage du port.
Les planteurs refusent de négocier et font appel aux forces de l’ordre qui font évacuer le port par les grévistes malgré la solidarité active des dockers et des portiqueurs.
Cependant, le port reste paralysé et l’intersyndicale appelle à la grève générale. La mobilisation se développe et abouti au blocage de zones industrielles.
De leur côté le patronat, manifeste et, occupe de RFO, l’hôtel de Région, et met à sac les bureaux
Le préfet crée une commission technique restreinte le 5 janvier.
C’est l’épilogue, un protocole d’accord de fin de conflit signé le 12 janvier accordant : une augmentation de salaire horaire de 1,80 francs étalée sur 6 mois une prime de fin d’année de 525 francs par contenair.
Par contre les patrons ne repartiront pas les mains vides, ils bénéficieront d’une aide exceptionnelle de 9 millions accordée par la Région.