Jeunes cégétistes

par | Sep 25, 2023 | Actualités interne, La CGTM

Une résolution du 11e congrès a voté  la mise en place d’une commision jeune. Il convient de préparer les générations à venir, à avoir une attitude de luttes et de revendications.
Il s’agira pour eux de s’approprier de façon collective à la fois l’héritage des luttes ouvrières et l’outil syndical, d’intégrer une structure afin de profiter d’une expérience établie.
« Elle sera chargé à court terme de la préparation d’un forum des jeunes cégétistes et à long terme de la formation des jeunes, à la prise de responsabilité à la direction des syndicat et à la Confédération ».

CONTRIBUTION POUR LE CONGRES DU 24/25 OCTOBRE 2008

Aujourd’hui, une grande majorité des salariés ne se sentent plus ou pas du tout concerné, par les différentes luttes entamées et à venir. Une petite analyse fait ressortir qu’une grande majorité des travailleurs a plus ou moins perdu son âme combative, et nombreux sont ceux qui ont un certain retrait face à la lutte syndicale.

Le marché de l’emploi est entrain de se renouveler. L’objectif aujourd’hui serait de mobiliser un maximum de jeunes embauchés afin qu’ils puissent être tout aussi concernés que les aînés par les difficultés.

La tâche est d’autant plus difficile que beaucoup de jeunes salariés sont confrontés à des emplois précaires ou à de bas salaires.

Dans un souci de motiver les jeunes, la commission jeune confédérale a pris l’initiative d’organiser des rencontres ciblées pour les jeunes travailleurs.

Le bilan a été très mitigé et très controversé. Les jeunes déjà peu intéressés par les activités de leur secteur ne se sentaient pas près à participer à des manifestations extérieures.

De plus, bien souvent ceux de secteur divers qui se rapprochaient de manière ponctuelle de la commission le faisaient dans l’optique que nous pourrions régler certaines de leur difficulté au travail et voulaient des solutions immédiates.

Les plus anciens ont reproché que ces activités s’adressaient en particulier aux jeunes.

Le constat est que nous avons réussi à fédérer peu de syndiqués.

Nous avons pensé à aller dans les entreprises afin de discuter avec les jeunes autour de leur préoccupation et afin de leur faire prendre conscience que c’est nous qui seront le syndicat de demain.
Malheureusement nous n’étions pas assez nombreux pour faire ce travail donc nous ne saurons pas dire s’il a été concluant.

Il est évident par compte que nous devons trouver une solution qui fédère tout le monde afin de préparer le syndicat de demain.
Il est certain qu’aucun de nous n’a la solution idoine, et que nous devons nous mettre ensemble pour trouver des solutions.
Il est juste également qu’il faudra un minimum de confiance pour laisser une équipe jeune proposer et amener à terme un projet. S’il est vrai que nous n’avons pas les mêmes pratiques il est  incontestable par contre que nous partageons les mêmes valeurs.

La commission comme on pourrait le voir pour les 3 années à venir devrait peut être avoir des actions communes, de perspectives à venir et de réappropriation de l’outil syndical et culturel.

Cela pourrait se décliner en plusieurs actions qui permettraient l’adhésion de tous.
Entre autre, pourquoi ne pourrions nous pas organiser des marches tous les deux mois autour de thème historique et symbolique de l’action militante, cela permettra à tout un chacun de se rappeler l’histoire de notre pays
Les conférences débat ont bien fonctionné, il faut les maintenir et cherché tout autre manifestation qui pourrait attirer les syndiqués d’autant que chacun d’entre nous excelle dans un domaine (tournois de foot…).

Commission « Jeune de la CGTM »

Les jeunes, les aînés, les femmes, les hommes, partout la population subie les conséquences des politiques qui se servent de la précarité comme un outil pour imposer un modèle social soit disant évolué et inévitable. Tous les aspects de cette « modernité» ne sont en effet pas positifs. De plus, ces aspects positifs ne sont pas destinés à tous.

Alors subir ou agir ? Ce choix est entre nos mains.

Il en a surement toujours été ainsi : ce sont les jeunes générations qui donnent une continuité aux expériences et aux constructions des anciens.

Mais en fait, à t’on le choix ? Même si lutter est difficile. Subir n’est ce pas plus dur encore ?

La CGT et les Jeunes CGT, ont choisis l’action, la mobilisation du plus grand nombre, comme une des composante essentielle d’une démarche volontariste permettant des acquis sociaux, pour une société plus humaine et donc plus juste.

Cette volonté d’agir nécessite une organisation cohérente pour être efficace.

Les orientations de la CGT appellent à créer partout dans les entreprises, les villes, les départements, les pays, des structures syndicales permettant aux salariés, étudiants salariés, intérimaires, privés d’emplois, retraités, de s’organiser, analyser, travailler des propositions et imposer, s’il le faut, nos exigences de justice sociale.

Créons des syndicats partout où c’est possible. Rassemblons-nous de façon structurée hors entreprises si besoin. Faisons converger nos colères qui ont souvent les mêmes origines, nos intérêts qui souvent sont communs.

Donnons aux jeunes générations, surtout les plus précaires, surement les plus révoltés, l’occasion de s’exprimer, d’être pris en compte, de participer à l’élaboration de leur avenir. Créons des commissions jeunes dans toutes les structures syndicales.

Cette ambition commune à la CGT  et la CGTM est transfrontalière, intergénérationnelle, cela doit nous rendre fort.

« Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».