STOP À LA VIE CHÈRE
Exigeons ensemble l’augmentation de nos revenus : Salaires, pensions de retraite, minima sociaux
Quinze ans après le grand mouvement social de février mars 2009, et pour les mêmes raisons, la grogne est de plus en plus présente dans les classes laborieuses et se répand en son sein : le niveau des prix et leur progression constante, et le niveau des salaires et leur absence d’augmentation significative pour faire face au coût de la vie.
Les prix des denrées alimentaires crèvent les plafonds, les produits des produits pétroliers flambent, les prix des matériaux de constructions interdisent de lancer des programmes de construction privés ou publics, les frais bancaires nous étranglent car souvent nos comptes sont à découvert.
Lors des négociations obligatoires dans des secteurs comme le BTP et l’Agriculture, ou dans des entreprises comme celles de la grande distribution, ce sont des miettes, allant de 20 à 30 euros bruts mensuels, qui sont proposées en guise d’augmentation de salaire.
UN VRAI CRACHAT À LA FIGURE DES
SALARIES ! Leur justification est toujours la même : la santé financière des entreprises serait fragile. Mais de notre santé, ils s’en moquent. Or, c’est au prix de la dégradation de notre santé que celle de leurs entreprises et que leur fortune se développent. La preuve, c’est qu’on assiste à l’ouverture de nouvelles surfaces de vente (Case-Pilote, Vauclin, …) sans compter les projets à venir. Donc, les pro ts sont juteux !
Ceux là mêmes qui nous demandent d’accepter notre sort, mènent grand train de vie. Pour eux, il n’y a pas de vie chère : voiture de fonction, téléphone de fonction, logement de fonction pour certains, primes grasses en fonction du chiffre d’affaires et non du bénéfice, etc. Rien n’est de trop pour eux. Mais à nous, ils osent prêcher l’austérité.
L’État, représenté par le préfet, protège ces exploiteurs et ces parasites. Pour tenter de nous embobiner, il met en place avec la complicité de certains politiques des « tables rondes ». Il nous parle de « 4 axes », d’octroi de mer et autres mesurettes. Mais il ne dit rien des marges et profits que ces profiteurs réalisent depuis des décennies et qu’ils refusent de rendre publics en ouvrant leurs livres de comptes.
Ces gens-là font semblant de ne pas comprendre que les revenus que nous percevons sont insuffisants pour vivre décemment.
Ils font semblant de ne pas comprendre que nos revenus doivent être augmentés de manière significative. Ce sont au moins 500 euros qu’il faudrait ajouter à nos salaires actuels pour le porter à 2000 euros net pour pouvoir vivre sans être en permanence obligés de se serrer la ceinture.
Depuis plus de deux semaines, des centaines de personnes se mobilisent pour dénoncer la vie chère à l’appel de l’association RPPRAC et exiger des solutions. Ils ont raison !
La situation que vivent des milliers de travailleurs, de retraités, de jeunes, de chômeurs, etc., exige une mobilisation encore plus importante que celle de 2009.
C’est ainsi qu’il sera possible d’imposer la baisse significative des prix, mais aussi une augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux permettant de vivre dignement.
La mobilisation doit gagner toutes celles et tous ceux qui souffrent, pâtissent de cette situation : BTP, Commerce, Santé, Éducation, Agriculture, agents des collectivités territoriales, etc.
Les travailleurs du Commerce ont annoncé la couleur lors d’une conférence de presse jeudi 12 septembre 2024. Ils ont appelé les travailleurs des autres secteurs à les rejoindre. Les agents du secteur routier ont déposé un préavis de grève prenant effet à compter du 16 septembre 2024.
NOUS AUSSI, NOUS SOMMES DÉCIDÉS À NOUS METTRE EN MOUVEMENT POUR ARRACHER NOS REVENDICATIONS.
Organisons tous ensemble notre lutte ! Organisons des assemblées générales sur nos lieux de travail pour dé nir nos revendications spécifiques en plus des revendications générales de baisse des prix, mais également d’augmentation de nos salaires. Créons des comités de lutte et de grève !
NOS DEMANDES SONT LÉGITIMES ET JUSTIFIÉES.
EXIGEONS QU’ELLES SOIENT SATISFAITES SANS DÉLAI. LES MOYENS EXISTENT.
NOUS LE SAVONS CAR C’EST NOUS QUI LES CRÉONS.
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