La sécu en grève le 29 janvier 2019 pour garantir les salaires, les emplois, et les conditions de travail.

par | Jan 28, 2019 | Missions locales, Syndicats

La CGTM-CGSSM a pris la décision d’appeler à la grève le 29 janvier 2019 pour l’obtention des revendications touchant au salaire, à l’emploi et à l’amélioration des conditions de travail.
La CGTM-CGSSM dénonce la dégradation des conditions de travail, la stagnation des salaires, la baisse des effectifs qui depuis des années ont un impact négatif sur notre santé, notre vie professionnelle et notre vie privée.
Confrontés aux atermoiements des responsables de la CGSSM, le ras-le-bol des salariés de l’organise explose au grand jour, parce que les salariés de nos organismes subissent la double peine :
• Par le gel de la valeur du point et l’absence de déroulement de carrière
• Par l’accélération du démantèlement de la Sécurité sociale orchestré par le gouvernement.
Par ailleurs, la mobilisation exige également le versement de la prime « Macron » promis à grand renfort de communication mais servi seulement par certaines Caisses en France hexagonale.
Il est donc impératif que les salariés mènent la lutte pour l’évolution des salaires, pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail.
Aujourd’hui nos luttes doivent contraindre l’Ucanss à donner les moyens aux directions des Caisses locales de répondre  favorablement à ces revendications, et demain, les contraindre à ouvrir la négociation avec des moyens conséquents pour la classification.
Nous réclamons :
• L’arrêt des suppressions de postes et le remplacement de tous les départs par des embauches en CDI,
• La mise en place d’une classification qui permette un véritable déroulement de carrière avec la reconnaissance des compétences, des qualifications et des diplômes,
• La valeur du point à 10 € et le Salaire Minimum Professionnel Garanti à 2 000 € bruts,
• L’attribution de mesures immédiates pour tous les salariés en rattrapage de la perte du pouvoir d’achat,
• Le respect et le maintien de toutes les dispositions de la Convention Collective Nationale et des accords locaux.
• Le remplacement de la prime d’intéressement par une prime pérenne d’1/2 mois de salaire avec un minimum de 1 000 €.