Les ouvriers agricoles du Sud et du Nord font le point !

par | Sep 25, 2022 | Agriculture

La campagne d’explication de l’organisation syndicale CGTM des Ouvriers Agricoles, relance ses rencontres. Une assemblée des représentants d’entreprises s’est tenue à la Maison des Syndicats pour faire le point sur la situation des ouvriers dans les exploitations bananières.

Ces rassemblements ont pour but d’inventorier et de regrouper les revendications, qui arrivent par vagues, en regard des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour sur les exploitations.

Le point a été fait sur la mise en œuvre, de la prise en charge des dossiers à porter, devant le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides.

Du coté des conditions physiques de travail, la question de l’enherbement reste la principale préoccupation des travailleurs, qui se trouvent, de ce fait, exposés à des dangers invisibles.

La répétition des accidents de travail, est la résultante d’une très forte  pénibilité du travail. Cela se traduit en particulier par une intensification du travail et un renforcement du « harcèlement » des « koumandè » qui se font pressant.
Plus de 50% des salariés déclarent au moins trois contraintes physiques dans leur travail, soit un taux supérieur au niveau national. C’est la position debout prolongée qui constitue la principale pénibilité physique, les autres contraintes les plus citées sont les postures pénibles, les gestes répétitifs et le port de charges lourdes.

Aussi, bien qu’un courrier de la secrétaire du syndicat Marie Hélenn Marthe « dite » SURRELY, a été adressé officiellement à la direction de la DETTS et plus particulièrement au Pôle travail, rien n’a été mis en œuvre par l’administration du travail, pour contrecarrer la politique ignoble des entreprises bananières.

Est-ce parce que l’activité à la DEETS n’a pas repris ? Ou est-ce que ce n’est pas là, une priorité de la politique du travail conduite par la DEETS en Martinique ? Le syndicat des ouvriers déclare, avoue ne pas connaitre les vraies raisons de cet immobilisme un peu décalé de l’administration chargée de faire respecter le droit dans toutes ses latitudes !