Jeudi 5 février, les négociateurs de l’entreprise GEMO les syndicats CGTM, STPFF et CFDT, ont conclu les NAO d’entreprise. Au terme de la négociation, ils ont convenu que les négociations se sont bien déroulées.
Il faut dire que très tôt, soit dès l’ouverture des négociations, ces trois organisations syndicales après avoir fait une présentation différenciée de leurs cahiers de revendications, ont comme un seul homme sollicité une suspension de séance. Le but de cette manœuvre était de faire le point sur leur plateforme respective pour en final de compte, regrouper leurs points convergents et soumettre une seul et même plateforme revendicative à l’employeur.
L’idée fut bonne, car en partant de ce pied, ils se facilitèrent la tâche et les NAO ont pu s’exécuté correctement.
Il faut dire que cette stratégie des organisations syndicales de faire bloc est sans doute le résultat de l’action qui fut récemment mené et qui se termina sur la forme d’une action concerté des syndicats.
En tout cas, la preuve a été faite qu’en intersyndicale ça marche mieux d’autant que pour ces organisations, il y avait deux enjeux majeurs : obtenir la prime roro dit prime de productivité et une revalorisation spécifique de classement et de salaire de la catégorie des chauffeurs-cavalier (ils ont obtenu 5% d’augmentation de salaire avec effet rétroactif), ce qui n’était pas gagné au départ.
La négociation fut rude, certes, car il a fallu à certains moments menacer de blocage pour que les patrons cèdent, mais les représentants ouvriers au terme des discussions se sont dit satisfaits de l’opération.
La suite donc au prochain numéro !
(Lire la plateforme commune des syndicats et le protocole d’accord de fin de NAO)
https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/09/accord_nao_2015.pdf
https://cgt-martinique.fr/wp-content/uploads/2023/09/plateforme_commune.pdf