Une radicalisée de la bêtise, néanmoins désignée Présidente à la Mission Locale de l’Espace-Sud

par | Nov 26, 2016 | Protection sociale, Syndicats

Deux salariées sont menacées par une procédure de licenciement, engagée par la Présidente de la Mission Locale de l’Espace-Sud, ces deux salariées ne seront sans doute jamais informées des vrais raisons du procès qui leur est fait par la Présidente de l’Association Mme Pinville.
D’emblée, le scénario de la Présidente a été d’invoquer la faute grave à l’encontre de ces deux salariées cadres et pour montrer sa farouche intransigeance, de conjuguer sa présomption de faute, d’une mise à pied conservatoire pour ces deux femmes.
Seulement, les salariées concernées par le projet de licenciement sont des agents occupant chacune un rôle stratégique dans l’association, et ce, depuis plusieurs années.
L’une est la déléguée syndicale CGTM, déléguée du personnel, secrétaire adjointe du Syndicat de la Branche des Missions Locales (Sud, Centre et Nord de la Martinique) et ce depuis la création de la Mission Locale de l’Espace-Sud soit depuis 10 années.
L’autre salariée est la directrice-adjointe de l’Association, elle occupe magistralement cette fonction d’où, elle a d’ailleurs vu passer, trois directeurs aux commandes de l’association en 10 ans.
«Bonne pâte», elle a systématiquement été utilisée dans le rôle de «directrice par intérim» de la structure, et félicitée publiquement pour cela, mais sans jamais être pressentie pour occuper pleinement le poste de directrice.
Aussi, pour l’observateur avisé et informé des griefs adressés aux ces deux salariés, il ne faut pas être un grand grec pour comprendre qu’il s’agit là d’une opération de lynchage décidée par la Présidente. D’autant qu’aucun élément évoqué lors de leur entretien préalable, ne relève du motif de gravité et ne touche par ailleurs aucunement à  l’environnement professionnel de ces deux salariés.
Tout laisse croire donc, que cette affaire porte l’empreinte d’un règlement de compte. Tentative, servi par un scénario, sans doute construit dans la précipitation sur un coin de table. Ceci, tant les explications balbutiées lors des deux entretiens par la Présidente étaient confuses et sans intérêt. Car rien de ce qui a été dit n’a permis de comprendre, le motif de harcèlement, semble-t-il, d’une jeune salariée fraichement recrutée par l’association.
D’ailleurs, tellement qu’il s’agit de tout autre chose que ce motif « bidon », qu’il se dit, selon des avis très autorisés que cette dame Pinville exprimerait là, plutôt ses inimitiés politiques à l’encontre des deux « mise en procédure », qui auraient le tort de se trouver en bonne place dans l’équipe municipale du maire de la ville de Sainte-Luce (lire à le fin le communiqué du maire).
Ou encore, qu’elle chercherait à faire taire, celle qui semble être la mieux informée des deux, à propos d’un recrutement de la Présidente qui serait entaché d’abus. Car il se dit dans les journaux ou sites internet, que Mme Pinville aurait fait de son neveu, le directeur de l’association.
En tout cas, tout cela parait bien sordide. Qu’à ce point l’ambition côtoie d’aussi près l’avilissement. Et que de surcroit, le stratagème ait été imaginé par une élue du peuple, laisse pantois !

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