Depuis plus de deux mois, une association jusque-là inconnue sur la place publique a entrepris de dénoncer la vie chère, exigeant l’alignement des prix alimentaires sur ceux de l’hexagone. Dès le 1^er septembre, date limite de l’injonction donnée aux patrons de la grande distribution, manifestation, barrages, blocages, initiés par cette association ont eu lieu, rassemblant plusieurs centaines de participants, issus de la jeunesse et de la population laborieuse.

Nous toutes et tous constatons, dans notre quotidien, la dégradation continuelle de nos conditions de vie. Tout augmente : la nourriture, les boissons, l’électricité, le loyer, les vêtements, les chaussures, le matériel scolaire, les transports, le carburant, le gaz, les loisirs … Tout augmente ! Tout, sauf nos salaires ! Nous subissons toutes et tous, les effets de l’augmentation du coût de la vie. Toutes et tous, nous aspirons à vivre au quotidien, dans des conditions acceptables. Nul ne peut donc s’opposer à cette réaction contre la cherté de la vie. Car face à cette dégradation, il y a lieu de « faire quelque chose ». Oui, il est temps pour nous, salarié.es membres de la CGTM-SANTE de nous élever, nous aussi contre cette situation. Il est temps pour nous, de prendre conscience de la nécessité d’apporter aussi notre contribution à la lutte contre la vie chère.

Car cette lutte ne pourra connaitre d’issue favorable pour nous, sans notre intervention. Il est temps que celles et ceux qui par leur travail produisent tout dans cette société, biens et services, celles et ceux qui occupent une place primordiale dans le fonctionnement de la société s’expriment clairement sur ces évènements.

Utilisons le pouvoir que nous confère cette place, pour nous faire entendre et respecter par ceuxlà mêmes qui pour s’enrichir grassement sur notre dos, et nous imposent cette vie.

Contre la vie chère, avec la réduction des prix, exigeons, un salaire, une pension, des minimas sociaux, qui nous permettent de vivre décemment. C’est cela le fond du problème !

Il est temps pour nous de nous rassembler, de discuter entre nous de toutes ces questions, ensemble. N’attendons pas, que qui que ce soit, décide pour nous, dans notre dos, sans que nous puissions exprimer notre avis. Car laisser décider pour nous, c’est laisser la possibilité de décider … contre nous.

Nous militant.es de la CGTM-SANTE, appelons l’ensemble de nos camarades à tenir des réunions dans leur service, dans leur établissement, dans leur entreprise, dans leur quartier, sur cette question de la vie chère.

Comprenons que ce n’est que si, nous toutes et tous salarié.es, quelle que soit notre fonction, nous décidons d’agir collectivement et de façon organisée, ce n’est qu’ainsi que cela changera.

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La véritable force du pays, c’est nous !  Alors, si par notre travail nous sommes capables d’enrichir les profiteurs, eh bien nous sommes aussi capables d’agir pour améliorer notre vie, et faire en sorte ces gens-là nous respectent. Rassemblons et organisons nos rangs. Utilisons la force que nous avons sur nos lieux de travail, pour nous faire entendre et respecter.

Organisons-nous partout où nous sommes, et rendons publique nos choix pour donner de la force et une voix puissante à notre camp : celui des salarié.es de tous bords, celles et ceux qui sont indispensables au fonctionnement de la société. Camarades, sans tarder mobilisons-nous !