Le coût des arrêts maladie a atteint, plus de 16 milliards d’euros pour la Sécu lit-on
dans la presse. Et, voilà que Gabriel ATTAL, à son plan pour réduire ces dépenses
de l’Assurance maladie. Son plan consiste, à proposer aux employeurs la mise en
place d’un service de contrôle médical, pour faire barrage aux arrêts maladies des
salariés.

Une nouvelle fois, rien de nouveau, l’objectif reste de culpabiliser les salariés, eux,
déjà victime des malheurs au travail. Alors que ceux qui provoquent ces désarrois,
ne sont pas inquiétés.
Pourtant comment passer sous silence, que chaque année, rien que dans le secteur
du Bâtiment en France, 8 millions de jours de travail qui sont perdus à cause des
accidents du travail et des maladies professionnelles, .pour un coût direct de plus
de 1 milliard d’euros
Et là, on ne parle ni des troubles musculosquelettiques; ni du Risques chimiques, ni
du risque Amiante, ni de l’empoisonnement au chlordécone, qui laissent également
des travailleurs sur le carreau.
Quant à ce que coûte Travail dissimulé des entreprises, la facture se chiffre entre 3,9
à 5 milliards, un taux de fraude inattendus.

L’autre pilier de la fraude sociale des entreprises, c’est bien entendu l’ampleur des
fraudes aux cotisations. Rien qu’en coagulant, la fraude sociale qui représente
jusqu’à 17 milliards d’euros, à la fraude fiscale, qui gravite à 125 milliards (perte
TVA et impôt sur les sociétés).
Mis ensemble le montant vertigineux de ces fraudes patronales, ne semble pas
préoccuper G ATTAL, et son aveuglement coupable nous laisse pantois.
Nous n’avons pas le choix de croire, que G. ATTAL, ne veut décidément pas
voir ce qui se passe, sur l’autre versant de la fraude sociale en France