Archive : CTM 2016

par | Oct 25, 2016 | Archive 2021/2009, CTM, Syndicats

BTP mobilisation en vue: grève générale pour le lundi 10 octobre

Les dirigeants des entreprises du bâtiment et travaux publics disent à qui veut l’entendre, qu’il n’est pas question qu’ils cèdent aux revendications salariales de l’intersyndicale de la branche BTP. La réponse ne s’est pas fait attendre. C’est un Casus Belli disent les syndicats qui décrètent aussitôt la grève générale pour le secteur du BTP dès le lundi 10 octobre prochain.

Cette motivation des organisations ouvrières est consécutive à un nouvel échec des discussions suite aux négociations engagées dans le cadre des NAO de branche. Fatigués ter des giversations du patronat, les organisations syndicales CGTM, CSTM et la FTC/CGTM/FSM se disent décidé de passer à la vitesse supérieure.

L’intersyndicale trouve inacceptable que les patrons n’aient toujours pas répondus sérieusement à leurs dernières propositions, soit 2% d’augmentation de salaire en 2 temps (1,5% et 0,5%) malgré le fait qu’elle ait consenti à réduire sa demande initiale qui était de 3%.
Les syndicats dénoncent l’attitude des patrons qui se cachent une fois de plus, derrière l’évocation d’une crise qui n’en finit pas, pour se limiter à leur proposer une augmentation salariale de 5 centimes sur chaque qualification de la grille de classification.

Les syndicats déclarent cette proposition du patronat comme inacceptable. Ils disent que les prix des produits de consommation courante n’arrêtent pas de grimper, pareil pour le carburant ou les loyers et tous ces tarifs mis bout à bout correspondent à des dizaines d’euros d’augmentation de coût de la vie dans un mois. Leurs salaires ne peuvent plus supporter cette inflation des prix
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C’est ce contexte qui les motive à tout en œuvre pour ramener à la raison le patronat. C’est pour cela que dans les jours qui viennent, des prises de parole se tiendront sur les chantiers pour informer l’ensemble des ouvriers du secteur.

Les syndicats sont déterminés, ils disent que ce sera 2% ou rien. Ils disent vouloir tout mettre en œuvre pour réaliser une belle mobilisation le 10 octobre. Ils se doivent de réussir leur coup, car c’est le seule langage qui fera céder le patronat.

01-10-2016

TRACT BTP de l’INTERSYNDICALE du 22.09.2016

 

Communiqué de l’intersyndicale des salaries du BTP-et annexes CGTM-CSTM-FTC/CGTM/FSM

Négociations paritaire de branche

Suite à l’Assemblé Générale des salariés du BTP MARTINIQUE que nous avons conviés ce vendredi 16 septembre, après avoir entendu le compte-rendu fait par l’intersyndicale, l’ensemble des salariés présent ce jour a décidé :
1.       De répondre favorablement à l’invitation faite par le représentant du SEBTPAM, M. LOUIS -JOSEPH Christian, de reprendre les négociations à la date du MERCREDI 21 SEPTEMBRE 2016.
2.      De tenir cette négociation en un autre lieu que la Maison du BTP.
La partie la plus diligente recherchera le lieu le plus approprié à cet effet.

Nous attendons de cette reprise de négociations, l’aboutissement de l’ensemble des points de la plate-forme de revendications.

3.      L’ensemble des salariés du BTP attire l’attention des syndicats d’employeurs qu’ils porteront l’entière responsabilité de la dégradation du climat social dans le secteur du BTP si toutefois, ces négociations n’aboutissent pas.

Nous allons nous exprimer et agir activement contre ceux qui jouent sur la peur au profit de  leur propre interet particulier.
Nous serons mobilisé contre l’intolerance et la desinformation.

Pour relever le defit du programme de contruction des 1500 logements par an en MARTINIQUE, l’ensemble des 16000 salariés du BTP et annexes de la martinique entendrent etre payés à hauteur de leur force de travail  fournie aux 2000 chefs d’entreprises et sociétés en MARTINIQUE.
 

 

BTP : les NAO démarrent d’un très mauvais pied !

Les organisations de l’Intersyndicale BTP : CGTM, CSTM et FTC/CGTM-FSM ont fait parvenir, le 14 avril dernier, aux syndicats patronaux du BTP une plateforme de revendication  pour l’ouverture des NAO dans la branche.
Cette plateforme évoque  bien entendu les demandes de revalorisation de salaire des ouvriers et des ETAM, la mise à jour des primes, ainsi que la révision de certains articles de la Convention Collectives du Bâtiment et TP.
Aujourd’hui, alors qu’ils sont reçus par la délégation patronale pour débattre de leur plateforme, voilà que les patrons, droits dans leurs bottes, annoncent gaillardement ne pas vouloir entamer, avant le mois de juillet, de discussion sur « les trois premiers points » annoncés par la plateforme intersyndicale.
Mais que sont ces trois premiers points de la plateforme ?
Ce sont tout simplement les points sur le salaire et les primes afférents au salaire. La discussion des points concernant, entre autres, la révision de la convention collective pour son extension, sont par contre planifiés le 21 et le 29 juin.
Si ce n’est là du « foutage de gueule », ça lui ressemble énormément, car comment comprendre un patronat constamment à l’affût de ses intérêts, prétend ne pas répondre aux obligations de la NAO qui concernent justement la revalorisation des revenus ?
En tout cas les syndicats ont dit leur opposition à un tel scénario, et compte en informer les travailleurs de cette tentative de coup tordu.
Il n’est  pas question pour les syndicats de céder à ce scénario voulu par les patrons, tous ces temps dernier, ils s’en sont suffisamment mis plein les poches (grands travaux, défiscalisation, CICE, exonérations de cotisations sociales…) pour croire qu’ils éviteront de reverser aux salariés ce qui leurs revient, dussent-ils pour cela employer la manière forte.

28-05-2016
 

 

Les patrons du bâtiment pleurent la bouche pleine

Les patrons du bâtiment recommencent à pleurnicher sur leurs difficultés. Après la longue interview de Steeve Patole dans France Antilles, les voilà qui menacent de passer à l’action, et s’imagine même de pouvoir entrainer dans leur sillage les ouvriers, selon Christian Louis Joseph, leur porte-parole.
On se souvient qu’ils avaient manifesté une première fois devant les grilles de la préfecture et de la Région de l’époque pour obtenir des avantages lors d’une table ronde.

Aujourd’hui, c’est la ministre Pau Langevin qui a déclaré qu’elle comprenait les problèmes de ces patrons du bâtiment. C’est ainsi que l’état est prêt à s’engager auprès des patrons pour satisfaire leur demande de plus de défiscalisation, plus de CICE, moins de cotisations sociales.
Toujours est-ils, ces mêmes personnes qui s’en mettent plein les poches, pour les plus gros d’entre-eux, n’ont jusqu’ici pas daigner répondre à la demande d’ouverture des NAO telle que demandé depuis le 14 avril par l’ensemble des syndicats ouvrier du secteur des BTP.
Ecoutons ici les explications du secrétaire général Raymond GRANVILLE

29-04-2016

 

 

Les syndicats du bâtiment demandent l’ouverture des NAO

L’ensemble des organisations syndicales du patronat du secteur du bâtiment et des travaux publics : SEBTPAM,  CAPEB, CNATP, FMBTP ; La Voix du BTP adhérente à la FFB (fédération Française du Bâtiment) a reçu le 14 avril dernier de l’Intersyndicale CGTM, CSTM et FTC/CGTM-FSM, une plateforme de revendication  pour l’ouverture des NAO dans la branche du BTP.
La plateforme évoque les demandes de revalorisation de salaire des ouvriers et des ETAM, la mise à jour des primes, ainsi que la révision de certains articles de la Convention Collectives du Bâtiment et TP.
Mais comme chaque année, à l’approche de la date des NAO, c’est souvent la même complainte, les chefs d’entreprises du Bâtiment de Martinique se mettent à verser des larmes de crocodile sur la situation du secteur. Et cette année, ça n’a pas loupé. C’est encore Steeve Patole le président du SEBTPAM qui s’y colle. Dans une longue interview à France Antilles, il évoque l’insuffisance des marchés, la lenteur des projets ou encore les retards de paiement et annonce de possibles misent sous la porte des clés, d’entreprises en difficultés.
Mais, on peut reprendre le discours de l’an dernier, c’est un «  copier-coller ». Des pleurnicheries de circonstances pour évoquer leurs soi-disant difficultés à négocier et à débloquer les salaires. Mais chacun sait que tout ça c’est pour leurrer les ouvriers, car dans l’intervalle, aucun des entrepreneurs majeurs du secteur n’a déposé son bilan !
Mieux, les entreprises se développe à l’image de Joseph Cottrell également Leader Mat, leader martiniquais du négoce de matériaux qui a fait, depuis plusieurs années entrer dans son capital, le vendéen VM Matériaux, désormais  HERIGE un Groupe multirégional, coté en bourse avec un chiffre d’affaires qui s’élève à des  millions d’euros. Or cette entreprise nationale présente régulièrement un chiffre d’affaire en progression.
Alors messieurs les patrons, asseyez-vous, taisez vos balivernes et négociez !
Lire la plateforme de revendication…