Les agressions de la politique de Macron à l’égard des retraités de Martinique contraignent ces derniers au rassemblement de leurs forces, pour se défendre, ils se doivent de créer une résistance suffisante pour empêcher que le gouvernement mette en œuvre sa politique scélérate.
Car, pour condamner les intentions de Macron, les retraités vont devoir se soulever et tout mettre en œuvre pour faire cesser ces atteintes à leurs conditions de vie, qui, pour nombre d’entre eux, sont déjà misérables.
Le constat est que les raisons de se battre s’accumulent. Aujourd’hui plus qu’hier, les retraités vivent au quotidien la perte de leur pouvoir d’achat. Soit par: la réduction de leurs revenus, la hausse des prix des produits d’alimentation, l’augmentation de 25 % de la CSG, les nouveaux tarifs du transport en commun, l’accroissement des coûts des loyers, les hausses des tarifs postaux, des soins, de l’essence, des impôts, du téléphone et des frais et taxes en tous genres qui leurs empoisonnent la vie.
Sans compter que plusieurs centaines de nouveaux retraités de Martinique sont privés de pensions, parce que les restrictions budgétaires et les réductions d’effectifs à la Caisse Générale de Sécurité Sociale de Martinique rendent impossible le traitement normal des dossiers.
Il devient donc urgent de constater que les inégalités, notamment de revenus, s’aggravent dans des proportions inquiétantes. Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Plus globalement, on assiste à un appauvrissement généralisé des retraités de Martinique pour les années à venir si rien n’est fait. Et ceci, au moment même où on prédit que la Martinique à des chances d’être, dans un futur proche, le département hébergeant le plus de vieux retraités en France.
Déjà, des associations caritatives dénoncent l’accroissement de la pauvreté accompagné de misère de vie et d’isolement chez les personnes âgées. Et quant à comparer le rendement de la pension moyenne, servie en Martinique à celle de l’Hexagone, il est quasiment inférieur de moitié, alors bonjour les dégâts !
Dans le viseur de Macron pour ces prochains jours, nous arrive sa réforme des retraites, universelle, par points ou notionnel. On sait aussi qu’il veut faire payer par les retraités les maigres augmentations de salaires qu’il envisage pour les salariés du privé sans qu’il en coûte un euro aux patrons.
L’astuce, c’est qu’il ne s’agira pas là d’une augmentation de salaire, NON ! Mais bien d’une baisse des cotisations sociales prélevées sur les salaires. D’où son idée de les financer par une augmentation de 1,7% de la CSG pour environ 10 millions de retraités, tandis que les fonctionnaires, dépendants du budget de l’État, y contribueront en étant privés de toute augmentation de traitement.
Alors à partir de là, comment ne pas être convaincu de l’utilité de s’organiser ? C’est donc pour ces raisons qu’il faudra parvenir à mobiliser les retraités et les pré-retraités, car ce sont ceux qui souffrent le plus du cynisme de la politique de l’état.
Et si le mécontentement est immense, il faut se dire que jusqu’ici, la mobilisation est restée insuffisante. Alors, il conviendra d’inverser la tendance et de mettre en avant les bonnes raisons qui invitent à participer dès la rentrée à toutes les luttes qui seront engagées contre les mauvais coups de la bande à Macron.
le 11-09-2018
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